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 Like mother, like son (Padmé)

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Luke Skywalker
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MessageSujet: Like mother, like son (Padmé) Like mother, like son (Padmé) EmptyLun 8 Nov - 22:42

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« New York, Manhattan, commisariat »
Voilà quelques jours qu’il s’était éveillé dans ce monde, quittant la quiétude de la Force. Lui qui ne faisait qu’un avec, avait enfin eu droit au repos éternel destiné aux Jedi. Malheureusement, cela lui avait été retiré brusquement, ouvrant les yeux au beau milieu d’une forêt entourée de bâtiments semblables à ceux de Coruscant selon les récits d’Obi-Wan Kenobi. Dans son corps jeune, la vie renaissait en lui, lui permettant de sentir l’air frais, de toucher l’herbe humide par la rosée. Malgré tout, Luke aurait préféré ne pas rouvrir les paupières et demeurer en symbiose avec la Force, la sensation de paix que lui apportait cette dernière lui manquait déjà. Le bruit des voitures, des klaxons, des gens agressant ses oreilles. Peu de temps après son éveil, le Jedi croisa le fantôme de son existence : son Père qui avait retrouvé une apparence juvénile, tout comme lui. Tous les êtres morts étaient revenus à la vie sans aucune explication. De cette vie qu’il n’avait pas voulu, il devait s’en accoutumer, le choix ne lui appartenait pas. Il y avait, dans cette ville, tant de fluctuations dans la Force que toute lecture semblait compliquée. Pour l’heure, il vivait tel un reclus dans la Forêt, l’endroit le plus calme. Nostalgique, il songeait à la chaleur étouffante de Naboo, ou la nature apaisante d’Ahch-To l’ayant vu s’évanouir dans la Force. Que les vagues lui manquaient… Au lieu de ça, il se contentait de la puanteur de ce lieu à la technologie aussi primitive que Tatooine.

Voilà plusieurs heures qu’il méditait en ce jour ensoleillé. Il tâchait de retrouver la trace de sa famille, son Père lui ayant avoué que sa Mère se trouvait aussi-là. L’espoir d’enfin connaître celle qui l’avait mit au monde ainsi que sa soeur jumelle. Malgré le fait qu’il ignorait tout d’elle, son absence l’avait marqué, au même titre que celle de son géniteur. La Force lui avait certainement insufflé sa force, sa bonté, car tout comme Padmé, il fut incapable de condamner Dark Vador et permit à ce dernier de quitter ce monde en homme libéré de ses démons. Trépasser en tant qu’Anakin Sjywalker et non le seigneur Sith qu’il était devenu semant chaos et désespoir. Luke ne s’était donc pas trompé sur ce Père brisé par la vie, poussé du côté obscur. A présent de retour, qu’en était-il de Dark Vador ? Il avait décelé cette dualité dans l’âme de son paternel. Un frémissement faible qui l'alerte mais il préférait ne pas en faire cas. Après tout, Anakin avait toujours été ainsi, oscillant entre l’ombre et la lumière, ce qui faisait de lui un redoutable adversaire capable de maîtriser l’un comme l’autre. Une chose était sûre, Luke ne pouvait se tromper quant à son Père. Il continuerait de croire qu’il y avait du bon en lui. Et ce jusqu’à sa mort.

Il fut contraint de quitter sa tanière pour chercher de quoi manger, faisant fi des regards inquisiteurs à son endroit. Il portait sa longue tunique de Jedi. Il parcourait les allées en quête de quoi se sustenter mais rien ne lui était connu. Les diverses odeurs agressaient son odorat. Soudain, le regard insistant d’un homme vêtu de bleu avec un haut marqué Police attira son attention, celui-ci semblait dire quelques mots à son collègue, puis tous deux s’approchaient du Jedi et l’invitèrent à se rendre au commissariat le plus proche. Il aurait pu refuser mais la Force lui dicta que quelque chose, ou plutôt quelqu’un l’y attendrait.

Depuis quelques minutes déjà, il attendait patiemment, se concentrant sur l’aura familière s’approchant des lieux. La Force et son instinct ne se trompaient que rarement. Avant même qu’elle n’arrive dans son champ de vision, il se leva, posant ses opales sur la silhouette juvénile de Padmé Amidala. Sa Mère. Son coeur s’emballait de joie. A cet instant, il redevenait cet enfant en quête de sa mère, de ses bras reconfortants. Il avait toujours ressenti ce manque bien que l’on s’était bien occupé de lui durant son enfance. A cet instant d’émotion, le soixantenaire s’abandonnait, les larmes lui venant aux yeux. “Mère ?” Son instinct lui criait qu’elle l’était, mais il ressentait le besoin de l’entendre à haute voix, de rendre cela plus réel. Il l’avait tant imaginée. Et dans ses traits l’on devinait ceux de Leia. Diantre qu’elle était belle sa maman. Maman… tu avais tant manqué à ton petit garçon...
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Padmé Amidala
Padmé Amidala
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MessageSujet: Re: Like mother, like son (Padmé) Like mother, like son (Padmé) EmptyVen 10 Déc - 16:28
Like mother, like son @Luke Skywalker & Padmé Amidala

Dans un des nombreux postes de police de Manhattan...

« Et n’oubliez pas de réviser ce week-end ! Lundi, vous n’y couperez pas ! », les avait-elle averti tandis que ses élèves bourraient leur sac de leurs affaires de cours avant de se précipiter vers la porte de sortie. La sonnerie venait de retentir dans l’établissement et comme leur professeur de sciences était absent et que la proviseure n’avait trouvé personne pour le remplacer au pied levé, le cours de l’ancienne sénatrice de Naboo était leur dernier cours de cette semaine. Si la plupart était sorti sans un au revoir pour leur enseignante, les élèves les plus assidus (et les plus polis) l’avaient salué en passant près de son bureau. « Bonne après-midi…et bon week-end ! », les saluait-elle avec le sourire. Comme toujours, elle fut la dernière à quitter son bureau, son sac pendant lourdement sur son épaule droite et les bras chargés des devoirs de ses élèves. Un bref détour par la salle des professeurs puis par son propre bureau pour y chercher sa pochette contenant leur dernière interrogation qu’elle n’avait pas fini de corriger puis elle sortit son portable et tapa le message suivant :

« Cours finis ! Je passe vite au supermarché pour te chercher cette boisson beaucoup trop sucrée que tu adores tant et 2-3 trucs pour moi puis je rentre t’attendre chez nous. A+ chéri  Like mother, like son (Padmé) 2355943437  Like mother, like son (Padmé) 2355943437 ».

Elle fourra la pochette dans la dernière petite place qu’il lui restait dans son sac, le souleva en soupirant tant il était lourd et le remit à sa place initiale sur son épaule droite avant de se diriger vers la sortie du lycée. Une brève halte au supermarché situé à l’angle de la rue où se trouve le lycée et la voilà à nouveau dans les rues bruyantes de la ville. Le lycée et son appartement se trouvant dans le même quartier, elle décida de prendre le bus plutôt que le métro pour rentrer, conservant le métro pour les longs trajets à travers les différents quartiers de la ville. Arrivée à l’arrêt de bus, elle posa son sac de courses sur le banc en métal et s’adossa contre la paroi de verre lorsqu’elle sentit la poche de sa veste vibrée. Peut-être était-ce Anakin qui l’appelait entre deux missions pour son richissime patron mais lorsqu’elle vit le numéro sur l’écran – un numéro inconnu dans son répertoire – elle eut d’abord envie de laisser sonner. Si c’est important, on me laissera un message, se dit-elle, tactique qu’elle avait adopté à force de se faire harceler constamment par des appels publicitaires. Pourtant, quelque chose en elle la fit hésiter et, faisant confiance à son instant, elle finit par prendre l’appel. « Allô ?...Oh, bonjour monsieur…Oui c’est moi…Oui j’ai bien laissé un avis de recherches pour mes enfants oui…QUOI ??!! ». Elle avait crié ce mot si fort que la femme debout à côté d’elle sursauta. « Oh pardon… » murmura-t-elle à son attention avant de reprendre le fil de la conversation avec l’agent de police à l’autre bout du fil. « Pardon…Je suis à Manhattan justement ! Ecoutez mon bus arrive. Je suis là dans quelques minutes. Merci. Merci infiniment monsieur ! ». Et elle raccrocha, prit son sac de courses et ne put s’empêcher d’expliquer à la femme qu’elle avait effrayé la raison de son cri. « Ils l’ont retrouvé !! Ils ont retrouvé mon fils !! »

- Oh mais c’est merveilleux ! Vous le cherchiez depuis longtemps ?

- Depuis le jour de sa naissance, oui.

Et elle passa les dix minutes du trajet assise à côté de cette femme à lui raconter son histoire. Lorsqu’elle descendit du bus, la femme à qui elle avait conté sa tragédie personnelle avait les yeux plein de larmes. Elle lui avait souhaité bonne chance et Padmé l’avait remercié d’un sourire radieux. Ce n’est qu’une fois devant les portes du poste de police qu’elle sentit tout son courage l’abandonner et son esprit être assailli de questions. Et s’il ne me reconnaît pas ? Et si moi je ne le reconnais pas ? Que vais-je lui dire ? Comment vais-je réagir ? Dois-je le prendre dans mes bras ? Me présenter ? Lui serrer la main ? Après tout, je suis une parfaite inconnue pour lui. Il a grandi sans moi. Sans me connaître. Personne n’a dû lui parler de moi. Pétrifiée par le poids de cette violente et soudaine appréhension, Padmé sentit sa gorge se nouer. Elle manquait d’air. Il faisait pourtant frais aujourd’hui mais elle avait chaud comme en plein été. Cependant, il était trop tard pour reculer. Son avis de recherches avait fini par porter ses fruits. Leïa restait encore introuvable mais un agent de police vigilent avait su reconnaître ce visage si approximativement décrit par elle en ne se basant que sur les souvenirs de Luke et de Leïa que lui avait conté Anakin. Réajustant son sac sur son épaule, elle prit une grande inspiration et finit par franchir la porte du poste de police.

L’air à l’intérieur était lourd et empestait le renfermé. On entendait constamment un téléphone sonner et par deux fois pendant qu’elle attendait que l’agent au poste d’accueil ne se libère, elle avait vu un autre agent de police escorté un homme menotté. Le second l’avait même sifflé et Padmé s’était prise à penser : Si Anakin avait été là, il n’aurait plus de langue ni de dents pour siffler qui que ce soit…. Enfin, ce fut son tour et elle s’avança vers le comptoir, toute tremblante. « Bonjour…Euh…Je ne sais pas si c’est vous que j’ai eu au téléphone il y a quelques minutes mais un de vos collègues a retrouvé mon fils. Luke Skywalker. »

- Oui c’est moi qui vous ai appelé. On l’a fait attendre dans une de nos salles d’interrogatoire. Suivez-moi madame Skywalker.

- Non ! Attendez… l’interrompit-elle en levant une main. Ce n’est pas nécessaire…Je sens…sa présence.

- Madame je ne peux pas vous laisser vous y rendre seule. Notre règlement l’interdit.

Mais Padmé ne l’écoutait déjà plus. Son visage s’était tourné vers la droite et vers un long couloir à peine éclairé. Soudain, elle lâcha ses sacs là, devant le comptoir, et se mit à courir vers ce couloir, entendant à peine les protestations de l’agent derrière elle. C’était comme si un lien invisible l’avait saisi au niveau de la taille et la tirait vers lui, vers son fils. Arrivée au bout du couloir, celui-ci se séparait en deux autres allées ; une vers la droite et une vers la gauche. Comme son mari le lui avait enseigné, Padmé ferma les yeux, fit le vide en elle, se concentra sur les battements de son cœur et sur son objectif. Ses pieds choisirent d’eux-mêmes l’allée de gauche mais lorsqu’elle rouvrit les yeux et vit un jeune homme assis dans une des salles à quelques mètres d’elle se lever en la sentant approcher, elle sut. Plus rien n’existait autour d’elle. Il n’y avait plus qu’elle, lui et les quelques mètres qui les séparaient. Quelques mètres…Qu’est-ce que quelques mètres alors que des années et la mort elle-même nous avaient si cruellement privé l’un de l’autre ? Plus elle se rapprochait, plus son regard s’illuminait. Elle crut même être revenue des années en arrière, sur Corsucant, la première fois qu’elle revit Anakin après des années d’absence. Le garçon s’était changé en homme et elle fut subjuguée par la ressemblance de Luke avec ce jeune Padawan qui avait volé son cœur. Aussi grand que lui, les mêmes cheveux blonds, les mêmes yeux clairs. Il avait l’air si jeune et pourtant, une grande sagesse irradiait de lui, plus grande encore que celle d’Obi-Wan.

Désormais face à lui, elle n’aurait eu qu’à tendre un tout petit peu la main pour pouvoir le toucher mais elle restait trop paralysée par la situation. Les mots se bousculaient dans sa gorge mais ils étaient si nombreux à vouloir sortir en même temps que tous restèrent finalement bloqués au fond de celle-ci. Elle n’entendit pas non plus l’agent d’accueil les rejoindre dans la salle, protester brièvement à son sujet et poser ses sacs sur une chaise contre le mur. Elle ne l’entendit pas non plus refermer la porte derrière lui pour les laisser seuls, tout à leurs retrouvailles. En revanche, elle entendit parfaitement ce mot. « Mère ? » et tout s’écroula en elle comme un château de carte. Secouée de sanglots, elle le prit dans ses bras et le serra fort contre elle, aussi fort que ses bras le lui permettaient. Des larmes de joie, un immense sourire aux lèvres, elle ne se détacha de lui que juste ce qu’il fallait pour pouvoir mieux le voir. « Luke ! Mon garçon ! Je n’arrive pas à y croire ! Tu es là ! Je t’ai enfin retrouvé ! » Un léger rire accompagna ses sanglots. Ceux-ci finirent par s’apaiser pour lui permettre d’essuyer un peu son visage de toutes ces larmes. « Je n’ai pas les mots pour te décrire ce que je ressens » dit-elle en posant affectueusement sa main sur sa joue. « Je pense bien que cela doit être…très perturbant pour toi mais…je voudrais tant que tu fasses partie de ma vie, et moi de la tienne. C’est pour ça que je vous cherche, toi et ta sœur. Je suis incomplète sans vous deux. Luke…J’ai dû te voir peut-être une minute ou deux avant d’être engloutie dans les ténèbres et de vous perdre, toi et Leïa. Je ne l’ai pas encore retrouvé mais toi oui. Et je refuse de te perdre une seconde fois. Je n’y survivrais pas cette fois… »


©️crack in time
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Luke Skywalker
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MessageSujet: Re: Like mother, like son (Padmé) Like mother, like son (Padmé) EmptyVen 18 Fév - 19:52

Like mother, like son


« New York, Manhattan, commisariat »
Même en vivant tel un reclus, Luke savait tout ce qui se déroulait dans ce nouveau monde grâce à la Force. Cela lui permettait d’ailleurs de mieux se concentrer, préférant le calme de la nature à la frénésie de la ville. Cette planète n’avait rien de semblable à ce qu’il avait connu. Probablement qu’Obi-Wan pourrait la comparer à Coruscant, ancienne capitale de la République Galactique. Il n’en restait désormais que des légendes et descriptions assez floues. Une chose était sûre, tous étaient revenus à la vie, le fils de l’Elu sentait des fluctuations dans la Force, des auras familières et d’autres un peu moins. Lui en était le parfait exemple, ayant retrouvé son apparence juvénile sans aucune explication. Pourtant, en son fort intérieur, il restait le Maître Jedi ayant fermé les yeux pour ne faire qu’un avec la Force. La vie l’avait regagné, rompant la paix trouvée. Il semblait que son existence n’était pas censée se terminer, il avait encore une tâche à accomplir, à lui de trouver laquelle. Pour l’heure, c’était de retrouver les siens. Sa famille, ses amis, ses erreurs. L’ombre de Ben Solo planait encore et encore, et il savait qu’un face à face ne pourrait être évité éternellement. L’enfant se trouvait ici, quelque part, il en était persuadé.

Pied nu, il arpentait les rues de New-York jusqu’à ce que des policiers ne l'embarquent dans le commissariat le plus proche. S’il faisait mine de ne pas comprendre, il savait que cela lui permettrait de retrouver quelqu’un de proche, quelqu’un qui l’avait tant imaginé. Il idolâtrait sa Mère, était fier de son parcours et il semblait qu’il partageait beaucoup de points communs avec cette génitrice tant fantasmée. Assis sur ce siège dans cette pièce vide, froide, il sentait la nervosité le gagner. Comment allait-il réagir ? Comment devait-il se comporter avec celle qu’il avait la sensation d’avoir toujours connue sans pour autant que ce soit le cas ? Celle dont l’ombre n’avait cessé de le suivre ? A mesure que les minutes passent, son coeur s'emballe. Encore plus lorsqu’il put entendre des voix s’élever, dont une féminine. Il manquait de faillir. C’était elle.

Au détour du couloir, elle apparaissait dans son champ de vision, alors qu’il s’était levé. A cet instant, il n’était plus l’homme âgé, l’homme sage, l’homme qui savait tout de la vie. Il devenait cet enfant qui avait été privé de sa mère. Cruellement, injustement. La mort les avait éloignés ainsi que les années. Tout comme l’ancienne Reine, il avait pu voir le bon en Anakin, tous deux étaient des cœurs purs. Et en cet instant, ils battaient enfin à l’unisson, après des années de séparation. Dans les yeux marron de la jeune femme, il pu reconnaître cette même lueur subsistant chez sa soeur jumelle Leia. D’eux deux, elle était probablement celle qui avait le plus hérité du physique de Padmé. Ainsi que son esprit. Maman… Entendait-il, cette voix de lui enfant qui avait tant réclamé sa mère, la vraie, l’unique qu’il reconnaissait.

Elle le prit dans ses bras, et il entreprit de la serrer, aussi fort qu’il le pouvait, sans pour autant l’étouffer, par crainte qu’elle ne s’envole. Qu’elle ne lui échappe de nouveau. Les sanglots qui la secouaient eurent le don de le faire pleurer d’émotion. Heureux. Il l’était et cela faisait longtemps. Un grand sourire sincère étirait ses lippes, sa main venant se poser sur la sienne, sur sa propre joue. “C’est…je…Oui, perturbant. Je t’ai tant imaginé, parfois, j’avais la sensation que tu étais à mes côtés, que tu veillais sur moi…” Admettait-il dans un soupir, preuve qu’il avait ressenti cette absence toute sa vie, même s’il ne l’avait vu que quelques minutes. Tout cela était irréel. “Plus rien ne nous séparera maintenant.” Le cœur léger, empli d’optimisme “Et je veux faire partie de ta vie, à toi et Père.” Sa main ne quittait pas la sienne, tandis qu’il se reculait doucement pour l’admirer, les yeux brillants. Il irradiait de la sénatrice une grande sagesse, inédite pour son âge. “Tu…Tu es arrivée ici depuis longtemps ?” Fébrile, il l’était, tant il était profondément ému de la retrouver, lui, l’orphelin dont la vie l’avait brisé. A tel point que des larmes coulaient sur ses joues. Il les essuya bien vite, avant de rire. “C’est trop beau pour être vrai.” Il n’avait plus rien du Jedi mais du jeune garçon ayant tant espéré connaître sa mère, qui avait agi pour la rendre fière dans l’espoir d’un jour la rencontrer. Évidemment, avec le temps, il s’était résigné, connaissait son histoire et qu’elle avait succombé en lui donnant naissance. Ces retrouvailles balayaient toutes ces affirmations. Elle bousculait sa vie, dans le bon sens. “J’ai tant voulu te dire que j’avais réussi à sauver Papa.” Oh oui, lorsqu’il était parvenu à faire resurgir Anakin Skywalker et non Dark Vador, alors que ce dernier avait trépassé dans ses bras. “A te dire qu’il y avait du bon en lui.” Chuchotait-il avec douceur. Un acte manqué qui l’avait longtemps poursuivi. Il savait que Padmé avait vécu ses derniers moments de la pire des manières. Brisée par son amour qui avait sombré dans la noirceur, il aurait aimé lui montrer que tout n’était pas perdu. Encore plus maintenant qu’ils étaient réunis.
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