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 ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey))

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Rey Skywalker
Rey Skywalker
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((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) Star-wars-rey
› Arrivé(e) : 19/07/2021
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› Personnages attendus : Leia, Finn, Poe et n'importe quel personnage de Star Wars !
› Nombre de mots RP : Entre 1000 et 2500, bien qu'en général je culmine à 1200-1300 mots.
› Age : Vingt années de vie seulement et pourtant tu as l'impression de traîner derrière toi un sac lourd de tourments.
› Race : Humaine sensible à la Force.
› Univers : Star Wars.
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MessageSujet: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyDim 1 Aoû - 4:54


A un passant
"Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?"

Tu courrais. Encore et encore.

Ta foulée marquait lourdement le sol d’un monde qui tournait au ralenti autour de toi. « Ben ! » était la seule chose que tu parvenais à crier à l’adresse de cette foule où se dressait un être qui se démarquait du reste par sa taille – l’autre moitié de la Dyade. C’était encore Elle qui t’avait ouvert ce portail (pouvais-tu appeler cette chose indescriptible qui te permettait de le voir et de le rejoindre en un éclair autrement ?) mais aussitôt traversée, la Dyade te rappelait et t’aspirait dans le coin de ton monde, te fermant à Ben. Tu finissais toujours frustrée. Sans exception. Mais le message de la Force était clair : ce n’était pas le bon moment pour vos retrouvailles. Elle oubliait cependant qui tu étais. Elle avait omis ton obstination. Si tu avais décidé que tu rejoindrais l’être aimé, avec ou sans son consentement, tu le ferais, point barre. Dans ta privation, tu oubliais une leçon importante que Luke t’avait enseignée — La Force avait toujours raison, même si tu la pensais injuste à ton égard. Elle agit toujours pour certaines raisons, sous certaines conditions. Si elle te refusait Ben, c’était pour une cause toute logique que tu ignorais encore : son amnésie le fermait à la Force, à toi, à votre Dyade.

Toutefois, tu ne laissais jamais la tristesse t’envahir, ni même la colère ni mauvais sentiment. Tu étais en total équilibre dans le bon côté de la Force ; toute tentative de la part de l’obscurité sera immédiatement refoulée dans les méandres du néant. Tu ne lui accordais même pas une place dans ton âme par simple crainte que ces ténèbres vivaces s’infiltrent dans ton sang pour te posséder. La guerre vous avait séparé, entremêlant sans cesse vos routes, et pourtant, elle n’avait en rien ébranlé votre lien. Certes, la mort sacrificielle t’avait enlevé Ben dans un ultime acte d’amour, mais votre histoire, shakespearienne à souhait, surmonterait encore et encore jusqu’à l’infini les obstacles qui se dresseront sur votre route. Vous n’êtes pas une version de Roméo et Juliette qui laisse le sort décider à votre place. Tu es le Roméo qui chante au balcon de sa belle. Et tu ne te contentes pas de chanter : tu détruis carrément la tour pour retrouver ta Juliette. Tu trouveras Ben. Tu le ramèneras à toi, car personne ne peut vous séparer. Les choses sont ainsi faites, la Dyade vous garantit cette sécurité. Votre lien, votre amour est indestructible. Ce n’est donc pas un changement d’univers qui altérera cette évidence et qui te fera baisser les bras. Tu cherchais donc une solution pour trouver Ben au milieu de ce monstre qu’était New York. Si tu arrivais à être pendant quelques secondes en contact avec lui à travers la Dyade, c’est que la Force était encore flottante en lui, même faiblement. Alors, régulièrement, tu la sondais à sa recherche, mais un nouvel obstacle se dressait sur ta route : Anakin Skywalker.  

Il était comme un trou noir au milieu de votre galaxie. Il absorbait toute énergie, tout corps qui flottait autour de lui, Gargantua vorace ne laissant aucune chance à ses victimes. Et toi, Rey, tu étais ce corps flottant, cette étoile naissante qui finissait toujours par être attirée dans le champ gravitationnel de cet astre destructeur en pensant que c’était Ben. Le petit-fils et le grand-père avaient une puissance égale, distordant la Force de la façon la plus déconcertante qu’il soit, mais la signature d’Anakin était bien plus chaotique, féroce, sans aucune lueur que celle de celui que tu convoitais — il était physiquement impossible pour la lumière de s’échapper d’un trou noir alors que quand tu te perdais dans Ben, votre halo irradiait la moitié de l’univers. Pliant l’espace-temps avec une atrocité innommable, c’était toujours sur l’Elu de la prophétie que tu tombais dans les rues de New-York. Il avait fini par te remarquer de l’autre côté de la rue à force de te croiser sans savoir qui tu étais et ce que tu lui voulais. Même toi, tu ignorais tout de lui, n’ayant jamais su à quoi ressemblait le fameux Anakin Skywalker. Si tu avais su que tu te trouvais devant celui qui avait laissé la galaxie en champ de ruines, devant celui qui avait suscité tant de fascination dans le regard de ton amour… En tout cas, ce jour-là, heureusement que tu trouvas le temps de t’enfuir dans le métro, sinon il t’aurait taillé en pièces.

Avec le temps, tu t’en voulais de ne pas réussir à détecter la galaxie Ben derrière le trou noir Anakin. Étais-tu aussi puissante que Luke et Leia l’avaient prétendu ? Tu en doutais depuis que tu n’arrivais pas à faire une chose aussi simple que d’appeler le fils Solo. Si seulement tu savais que ce n’était pas de ton fait, mais plutôt à cause de l’amnésie qui terrassait ton âme-sœur, tu serais soulagée. Pour le moment, tu devais composer avec les moyens du bord, sans jamais te laisser abattre. L’idée la plus simple naissait au creux de ton esprit : appelle la Force et elle te guidera. Crois en elle, elle est la seule à pouvoir trouver les réponses que tu cherches. Assise donc en tailleur au milieu de ton lit, tu te plongeais dans un état méditatif pour tenter enfin de le trouver. Tu pris une grande inspiration. Plus moyen de reculer malgré cette légère peur qui t’envahissait à cause de l’ombre du Côté Obscur qui planait même au-dessus des esprits les plus éclairés — Luke restait la preuve vivante de cette attaque des ténèbres, même brève, qui pouvait surgir à tout moment. Tu fermais les yeux et tentais de ne faire qu’un avec le monde qui t’entourait. Une vive lumière, blanche, pure, comme si elle portait la Vérité en elle, t’aveuglait. C’est ainsi que la Force se présentait à toi avant que tu n’aies la sensation d’être aspirée par une énergie bien supérieure à toi. Je ne fais qu’Un avec la Force et la Force est avec moi… Dépassant ce halo pur à la vitesse de la lumière, tu plongeais ensuite dans cette nature qui t’aiderait à ne faire qu’un avec les éléments qui t’entouraient. Tu sentais la vie trouver son chemin à travers la terre pour donner naissance à cette plante. À ces fleurs. Tu entendais les insectes grouiller sur le sol et faire leur travail journalier pour que le cycle de la vie se poursuive. Le chant des oiseaux sifflait dans tes oreilles. Tu t’élevais un peu plus et sentis les feuillages des arbres caresser ton visage. Tu avais l’impression d’être cet oisillon qui perçait sa coquille pour naître, mais aussi ce bourgeon qui s’apprêtait à éclore. Je ne fais qu’Un avec la Force et la Force est avec moi… Tu ne t’en rendis pas compte, mais tu lévitais au-dessus de ton lit lors de ton ascension vers le ciel où les rayons du soleil t’attaquaient, mais toi, contrairement à Icare, tu ne te brûlais pas les ailes parce que grâce à la Force, le soleil, c’était toi. Le côté obscur se rebiffait parfois, en prenant la forme d’orages violents ou encore en incarnant la mort à travers les cadavres d’animaux qui jonchaient ton chemin à travers ce Tout. Mais tu ne t’attardais pas sur ces détails funestes, parce que Luke t’avait appris que la Force était un Ensemble avec deux pôles inséparables et qu’il fallait embrasser les deux sans jamais laisser l’occasion à la noirceur de croire qu’elle envelopperait ton corps. Je ne fais qu’Un avec la Force et la Force est avec moi… C’est ce que tu faisais en dépassant cet orage, atteignant presque la stratosphère de cette planète. Tu ne faisais plus qu’un désormais avec la Force qui t’avait transcendée. Tu sentais toute cette énergie te galvaniser à nouveau malgré la peur qui t’envahissait. C’est pour cela que tu arrivais aussi à trouver ce juste-milieu qui t’empêcherait de basculer. Et maintenant que tu baignais dans la lumière de la Vérité tu pouvais enfin Le retrouver.

C’était sûrement ce qui fut le moins compliqué à faire. Tu n’avais qu’à localiser son empreinte dans la Force et tu n’avais qu’à suivre le chemin indiqué désormais. Forcément, la première personne que tu détectas, encore une fois, ce fut ton aïeul spirituel, mais contrairement à l’accoutumée, tu t’en éloignas bien vite — il était encore ce trou noir qui distordait plus que de raison l’espace-temps, avalant toute forme d’énergie qui gravitait autour de lui sans aucune pitié. Tu percevais cette bataille constante contre ce côté obscur violent et destructeur autour de lui et en lui. Tu n’allais pas mentir, tu entendais les ténèbres de Dark Vador t’appeler, réminiscences des visions troublées que tu avais pu avoir dans ton monde quand Ben tentait de te faire basculer. Son chant était même très alléchant, mais tu résistais, tu t’attirais ailleurs, parce que tu sentais une autre Force presque aussi puissante t’appeler. Enfin, tu le détectais après des jours, voire des semaines d’essai peu concluantes. Ben. Le voilà. Tu étais presque soulagée de le sentir. Un léger conflit le remuait, mais son aura t’enveloppait dans toute sa tendresse et l’apaisement qu’elle te procurait. Tu te confortais dans ce cocon qui t’avait tant manqué à un point dont tu te rendais compte seulement maintenant. Ton cœur se consumait dans cet amour entretenu avec panache depuis tant de temps, malgré son absence. La Force rayonnait en toi à la hauteur de ton amour pour lui. Tu n’étais qu’une boule de lumière qu’absolument rien ne pouvait ébranler. Tu ne remarqueras sûrement jamais le sourire que ces émotions t’avaient arrachées pendant que tu flottais à quelques mètres au-dessus de ton lit. Cette fois-ci, ton cœur battait à la chamade, mais plus à cause de la peur, seulement grâce à la passion que tu lui portais. Elle te réveillait, te transportait et surtout te permettait d’accéder aux pleins pouvoirs que te conférait la dyade maintenant que tu avais aussi embrassé la Force de toute ton âme. Peu à peu, tu sortais de ton état méditatif pour le rejoindre. Tu étais fière de toi, tu sentais la puissance entre tes doigts. La Dyade ne te rappellerait pas à l’ordre aujourd’hui.

Comme de trop nombreuses fois, tu te retrouvais perdue parmi la foule new-yorkaise et une seule âme se détachait du reste : celle de ton double au masculin. « Ben ! » criais-tu encore comme une idiote, te prenant le temps d’un instant pour l’héroïne d’un de ses films insipides qui passait l’après-midi à la télévision. Contrairement à leur histoire d’amour, la tienne était bien plus profonde, somptueuse, à faire pâlir de jalousie n’importe qui. Ben méritait que tu coures pour lui, que tu bouscules le commun des mortels pour que ta route rejoigne la sienne plus rapidement. « Ben ! Attends-moi ! » Il fallait que tu l’atteignes avant qu’il ne disparaisse dans la bouche de métro. Mais comment pouvait-il t’entendre à travers le tumulte ambiant de cette ville infernale ? Ton impolitesse montait d’un cran quand tu repoussais les gens sur le côté, occultant totalement et sans honte leurs bralleries colériques qui étaient depuis le départ le cadet de tes soucis.

Et cette fois-ci, tu courrais. Encore et encore.

Ta foulée marquait lourdement le sol d’un monde qui tournait au ralenti autour de toi. « Ben ! » était la seule chose que tu parvenais à crier à l’adresse de cette foule où se dressait un être qui se démarquait du reste par sa taille – l’autre moitié de la Dyade. Il était là… Plus que quelques mètres… C’était toi cette fois-ci qui avait ouvert le portail avec toute la puissance qui coulait à travers tes veines. La Dyade ne te rappelait pas à elle cette fois-ci. Victoire sur cette Force qui te refusait ce moment depuis si longtemps. Il était là… A ta portée… Tu n’avais qu’a tendre le bras pour l’attraper ! Chose que tu fis sans hésiter. Tu eus le réflexe de lui prendre la main, scellant tes doigts aux siens. Contact retrouvé. Geste symbolique. C’était la première fois que tu la tenais. Sa main. Celle de Ben. Effacé, Kylo Ren, relégué au rang de lointain souvenir dans le creux de ton crâne. Tu tirais ton aimé vers toi pour qu’il se retourne et qu’il découvre ce sourire éclatant gravé sur ton visage et ton œil profondément amoureux. Tu espérais un contact, une preuve de tendre, un baiser… « Mon amour, enfin, je te retrouve… » Tu étais très loin de te douter que l’effroi t’attendît au tournant. La découverte de l’amnésie de Ben t’assommerait assurément, comme une claque assénée avec violence pour que tu n’en relèves pas. Tes retrouvailles, tu ne les voyais pas comme ça.
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Ben Solo
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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyMer 4 Aoû - 18:05
A un passant @Rey Skywalker & Ben Solo

"I tried to find love, In someone else too many times, But I hope you know I mean it, When I tell you you're the one that was on my mind, oh When it's said, when it's done, yeah, I would never let you know (let you know), I'm ashamed of what I've done, yeah, When I look at you"



« BEN ! » Ce prénom crié, le sien, l’avait sorti de son rêve, ou de son cauchemar. Il s’était redressé dans son lit, trempé de sueur comme à chaque fois qu’il s’endormait et faisait ce genre de rêve-cauchemar étrange, le même à peu de chose près, qui revenait sans cesse le hanter depuis quelques jours maintenant. Il s’était passé quelque chose, un matin qu’il sortait pour se rendre au Daily Planet. Il s’était réveillé vers 7h30, comme d’habitude lorsqu’il devait se rendre au siège du journal new-yorkais. Douche, vêtements propres, un café et une cigarette en guise de petit-déjeuner pris assis à califourchon sur le rebord d’une des fenêtres de son appartement tout en observant la vie grouiller en contrebas. Puis il avait pris son sac, son appareil photo, s’était assuré que la clé USB contenant les photos requises par Perry White, le rédacteur en chef du journal, était bien là et il avait quitté son appartement, situé au huitième étage sans ascenseur de son quartier miteux de Brooklyn. Ce n’est qu’une fois arrivé en bas, sur le trottoir, alors qu’il se dirigeait vers l’entrée du métro la plus proche, que ça s’est produit pour la première fois. Il n’arrivait même pas à mettre un mot sur ce qui lui était arrivé. Il était là, au beau milieu du trottoir bondé par tous ceux qui se pressaient pour rejoindre leur lieu de travail et, la seconde d’après, c’était comme si quelqu’un avait appuyé sur la touche « Pause » de sa télécommande. Le bruit de la circulation avait disparu. Il ne ressentait plus, non plus, les passants le bousculer en le frôlant de trop près. Il avait même l’impression qu’ils ne le voyaient plus. Incapable de bouger, figer sur place par la peur qui l’avait saisi en constatant ce qu’il lui arrivait, Ben s’était alors retourné et avait vu, à deux ou trois mètres de lui, une jeune femme qui ne le quittait pas des yeux. Petite, brune, mignonne, il vit son regard s’illuminer dès que ses yeux se posèrent sur lui et son visage passa de la stupéfaction à la joie en un éclair. Et puis elle avait soufflé son prénom, « Ben », et tout était redevenu comme avant, le laissant là, effaré et complètement sous le choc de l’expérience qu’il venait de vivre. Elle avait disparu, cette femme qui semblait le connaître, et à la place, il avait retrouvé l’agitation de la rue. Une sensation étrange acheva de rendre ce qu’il venait de vivre encore plus déstabilisant. Entre ce moment où tout avait semblé comme s’arrêter, où il n’y avait plus que lui et elle, et ce moment où quelque chose, comme une force d’attraction magnétique l’avait ramené par les entrailles au moment présent dans la rue située juste en bas de chez lui, il avait eu l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. L’avait-il peut-être croisé dans le métro ou son regard s’était juste simplement posé sur son visage, en la croisant au coin de la rue et son âme de photographe avait retenu ce visage photogénique ? Mais soudain, son portable s’était mis à vibrer et, en le sortant de la poche de sa veste en cuir noire, il vit qu’il s’agissait non seulement de Mr. White, mais qu’il était 8h30 bien passé et qu’il était en retard sur son rendez-vous. Le stress de ce constat lui avait remit les idées en place et il était parti en courant, bousculant cette fois à son tour les passants et oubliant l’expérience bizarre qu’il venait de vivre.

Pourtant, dès la nuit tombée, elle revenait le hanter. Mais cette fois, elle ne revenait pas seule. Il ne comptait plus le nombre de fois où il croyait entendre, même en étant bien éveillé, son nom prononcé par cette douce voix féminine. Parfois, lorsqu’il était chez lui ou même dehors, accoudé à l’un de ses bars favoris devant une bière et un bon match de foot, de basket ou de baseball, il entendait cette voix l’appeler. « Ben ?! » Et il se retournait, épiait les environs, mais ne voyait rien ni personne qui semblait le chercher. Une fois, la chose s’était même produit pendant qu’il était avec Katniss pour le déjeuner.

- Tu as entendu ça ?! lui avait-il demandé, perplexe. Mais elle lui avait lancé un regard tout aussi perplexe et il avait compris qu’elle non plus n’avait rien entendu. Alors il avait changé de sujet et ne lui en avait plus reparlé. Mais dès qu’il rentrait chez lui, cela recommençait. « Ben…Ben…Ben… ». Il finit par en perdre le sommeil, redoutant presque ce que son esprit lui ferait voir dès lors qu’il fermerait les yeux. Car en plus de cette voix qui le harcelait, ses nuits étaient de plus en plus remplies d’images n’ayant aucun sens à ses yeux. Plus des flashs rapides que de véritables séquences, voilà ce qui se jouait dans son esprit. Une fois, il se voyait marcher dans une forêt enneigée, son épée rougeoyante à la main. L’instant d’après, il se trouvait sur une sorte de passerelle et observait quelque chose tomber dans le vide, un corps vu sa taille. Une autre fois, il s’était vu pilotant un engin bizarre et fonçant à toute vitesse dans une sorte de désert. Rien de tout cela n’avait le moindre sens ! Et la fatigue mêlée à l’énervement liée à ces flashs intempestifs avait commencé à le rendre nerveux, irrité, tendu. « Je suis en train de devenir dingue… » se disait-il. Alors il passait le reste de ses nuits éveillé. Allongé sur son lit à moitié nu, il n’y avait alors qu’une chose qui l’apaisait : l’épée rougeoyante. Remisée dans un coffre dans son placard avec la tunique et la cape noire ainsi que le masque, il la prenait avec lui, partait se recoucher et l’actionnait. Son léger bourdonnement, couplé à sa lumière chaude, lui tranquillisait l’esprit, même s’il lui arrivait encore de se dire, à voix haute parfois :

- Pourquoi tu étais avec moi, toi ? J’étais qui, avant, pour t’avoir à mes côtés ?

Mais l’épée ne lui avait jamais répondu. L’attirail qu’il avait trouvé dans son sac, en émergeant à la lisière de la forêt, restait encore un mystère entier pour lui. Il avait fini par faire ses propres conjectures et suppositions. La cape et la tunique devaient être une sorte d’uniforme. Le masque…Peut-être complétait-il la tenue ? A moins qu’il n’appartînt à quelqu’un d’autre ? En tout cas, pour l’avoir mis plusieurs fois, il lui allait…Quant à l’épée…Non, celle-là, il refusait qu’elle appartienne à une autre personne. De tous les objets présents dans ce sac, plus encore que le bracelet avec son prénom, cette date bizarre qui ne ressemblait pas à celles d’ici et ce message empreint d’amour gravé sur son autre côté, l’épée était l’objet qui avait, de son point de vue en tout cas, le plus de réponse à lui fournir. Pour l’avoir tenu longtemps dans sa main et l’avoir fait tournoyer autour de lui, illuminant son appartement de mille éclats rouges, il se sentait lié à elle…presque connecté, l’épée étant comme une prolongation de son bras. Mais cette voix qui l’appelait sans cesse…Il avait alors deux options : l’écouter ou l’ignorer. Quelque part, il voulait écouter cette voix, il voulait même lui répondre. Mais il ignorait comment le faire et, en réalité, il se rendait compte qu’entendre cette voix lui provoquait plus de peur qu’autre chose. La seconde option restait donc la meilleure. « Elle finira bien par disparaître…aussi vite qu’elle est apparue » tâcha-t-il de se convaincre intérieurement, tout en se jurant d’en parler malgré tout à Katniss. Il avait besoin d’extérioriser tout ça, de ne plus le garder pour lui et dans ce cas, Katniss était la personne la mieux placée pour l’écouter et, surtout, le conseiller. Et c’est sur cette pensée-là qu’il se leva, après avoir passé de nouveau une bonne partie de la nuit réveillé, à contempler l’irradiante beauté de son arme entre ses mains.

C’est donc plus motivé que jamais à mettre toute sa volonté dans l’ignorance de cette voix et de ses songes – après tout, ce ne sont rien d’autres que des images de son esprit…pourquoi devrait-il y accorder le moindre crédit ? – qu’il s’habilla et emporta sac et appareil photo avec lui, comme à chaque fois qu’il se rendait au Daily Planet. Le rendez-vous dura une petite heure avant qu’il ne ressorte, peu avant midi, affronté et la chaleur et la bruyante et agitée ville de New-York. Son appareil photo dans son sac, lui-même pendant négligemment sur son flanc droit, il sortit son téléphone et s’apprêtait à écrire un SMS à Katniss lorsque son sang se figea. « BEN ! ». A nouveau cette voix. « C’est dans ta tête Ben…C’est dans ta tête…Avance », se répétait-il, restant hermétique à l’appel de plus en plus pressant – et proche d’ailleurs car il pouvait l’entendre de plus en plus distinctement parmi le vacarme de la ville – et continuait d’avancer. Il marchait vite, sans toutefois aller jusqu’à courir, se forçant à regarder droit devant lui. « Ne te retourne pas…ne te retourne SURTOUT pas, tu sais qu’il n’y a personne…C’est dans ta tête…Marche ». Malgré tout, quelque chose lui oppressait la poitrine, cette même sensation qui lui donnait l’impression d’être tiré en arrière, vers cette voix qui ne cessait de l’appeler, même de lui dire de l’attendre. Mais il luttait, persuadé qu’il était que là, vraiment, quelque chose clochait chez lui et qu’il fallait vraiment qu’il en parle à Kat’. Et au moment où son esprit lui fit entr’apercevoir une autre hypothèse – « Et si tu commençais à retrouver la mémoire, Ben ? » - il sentit des doigts se refermer sur sa main gauche et se fondre entre ses propres doigts et…ce fut le chaos dans son esprit.

Cela dura peut-être une dizaine de seconde ? Peut-être même moins que ça mais tandis que cette main se perdit dans la sienne, il fut assaillit d’images et de sons qui ne venaient pas de la ville. Un SYMBOLE …Une sorte de soleil emprisonné dans un cercle lui-même encadré d’un hexagone…Quelqu’un qui portait le MASQUE qu’il possède chez lui, assis devant un autre masque à moitié calciné...Lui, tenant l’ÉPÉE et la pointant vers quelqu’un ou quelque chose, la haine plus que visible sur son visage… Et enfin, une JEUNE FEMME, celle qu’il avait vu brièvement le matin où ses hallucinations avaient commencé et lui qui effleurait son visage de sa main droite… Une respiration étrange, comme artificielle et un nom hurlé par une voix rauque et grave qu’il n’avait encore jamais entendu et qui lui retourna les tripes – « KYLO REN ! » - et New-York réapparu autour de lui…de même que la jeune femme qu’il avait vu une fraction de seconde. Sa main s’agrippait toujours fermement à la sienne mais Ben était trop secoué par tout ce qu’il venait d’endurer en si peu de temps pour avoir la force de dégager sa main. A la place, il baissa le regard vers ce visage irradiant de joie face à lui : « Mon amour, enfin, je te retrouve… » lui disait-elle. « Mon amour ? » se répéta-t-il intérieurement. « OK elle me connait…elle me connait même très bien on dirait… ». Mais il était tellement déboussolé par l’assaut de ces sons et images et par la présence de cette parfaite inconnue qu’il ne savait quoi répondre et finit par bredouiller un « Quoi ? » maladroit.

Il l’aurait giflé là, à l’instant, que sa réaction aurait été la même. Le visage de la jeune femme perdit presque instantanément de son éclat, comme si quelqu’un lui avait passé un voile noir sur le visage et, en le retirant, il avait retiré avec lui toute sa joie de vivre et ce bonheur qui la transcendait. Il sentit sa main vouloir lui échapper mais il resserra ses doigts autour des siens, l’empêchant de s’en aller :

- NON ! Attendez…S’il-vous-plaît…Je…

Tout était tellement confus dans son esprit qu’il ne savait même pas par où commencer et quels mots employer pour ne pas faire fuir la personne, peut-être bien la seule dans cette ville, qui semblait vraiment le connaître.

- Je suis désolé…Je suis arrivé ici en n’ayant plus aucun souvenir de ma vie…Je… Il s’interrompit à nouveau, baissa la tête vers le sol, contemplant leurs mains fermement accrochées l’une à l’autre et soupira longuement avant de relever brusquement la tête : Vous…C’est votre voix que j’entends depuis des semaines ?! C’est vous que j’ai vu à l’instant ! Quand vous avez touché ma main, j’ai eu…comme des flashs ! Cette fois, ce fut à lui de sourire : Je croyais que je devenais dingue !! Son sourire se fit encore plus large : Vous me connaissez alors ? Enfin…J’veux dire…On se connait ? Vu comment vous, enfin TU, m’as appelé, à l’instant…Tu viens de mon monde alors ?! Qui es-tu ?!

Il était si heureux d’avoir trouvé quelqu’un qui semblait le connaître…Et puis, maintenant qu’il la voyait de près, ses yeux bruns ne pouvaient se détacher de son visage : « Dieu qu’elle est belle… » se dit-il.


©️crack in time
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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyDim 22 Aoû - 15:34


A un passant
"Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?"
« Quoi ? » Mot simple et pourtant mortifère. Il avait volé toute joie dans tes yeux, éclaté en morceaux épars tes vains espoirs de retrouvailles pleines d’amour entre l’ancien Sith et toi. Peut-être exagérais-tu, mais tu te croyais maudite, obligée de vivre dans une existence où l’idée de bonheur et toi seriez pires ennemies. Tu fus d’abord condamnée à la solitude en vivant sans tes parents, puis les Moires ont décidé, avec toute la cruauté qui les caractérisait, de couper le fil qui rattachait Han, Luke et enfin Leia au monde des mortels pour nourrir le Styx affamé. Immondes fussent-elles quand elles rappelèrent Ben à elles, jalouses de l’histoire qui se profilait entre vous. Tu avais cru pourtant que ce monde était une chance, mais il piétinait tes nouveaux espoirs de vie avec celui qui tu aimais à en perdre la tête. Quand est-ce que le Destin serait-il clément avec toi ? « J’ai dû faire une erreur… » bafouillais-tu faussement confuse pour lui faire croire que tu t’étais effectivement trompée de personne dans cette foule immense. Tu étais gênée. Ton cerveau donnait naissance à des hypothèses invraisemblables. Peut-être feignait-il de ne pas te reconnaître parce qu’il ne te voulait tout simplement pas de toi dans cette vie. Peut-être avait-il eu accès à un avenir meilleur ici qu’avec la fouilleuse d’épaves de Jakku. Alors, oui, la seule solution pour toi était de te dérober, drapée dans ta tristesse.

Mais, le fils Solo ne comptait pas te laisser filer. Un ange peignait un discret sourire sur tes lèvres quand tu sentis avec joie les doigts de ton aimé se serrer autour de ta main. La flamme de l’espoir se ravivait, consumant ton cœur comme à chaque fois que l’héritier Skywalker se trouvait à tes côtés. C’était tout ce qu’il te restait de toute manière : ce maigre espoir. Sans lâcher sa main, tu te tournais de nouveau vers lui. Même si ce n’est pas ce à quoi tu t’attendais, tu accueillais ses mots avec sérénité. Il n’en avait sûrement pas conscience, mais il sut te rassurer et balayer tes doutes en montrant qu’il avait de l’intérêt pour toi en souhaitant savoir qui tu étais. Et comment en douter avec le sourire radieux qu’il affichait ? Tu l’avais vu qu’une seule fois, sur Exegol, avant que Ben ne rejoigne la Force et bon sang comme ce rictus t’avait manqué. Tu aurais pu l’embrasser, là, tout de suite, mais tu préférais mettre ta patience à rude épreuve. Remarquait-il ton regard ébahi posé sur lui ? Tu étais fascinée par ce visage dont tu n’avais oublié aucun détail. « Je te connais même très bien, Ben. » Dans votre monde, vos interactions furent très limitées et peu propices à un quelconque rapprochement. Pourtant, tu connaissais tout de lui comme il savait tout de toi grâce à ce lien qui vous unissait et qui vous offrait la Vérité sur Toutes Les Choses — la Dyade. Tu souffrais de son amnésie, car elle te coupait de lui à travers la Force, mais une partie de toi s’en ravissait. Peut-être serait-il plus facile pour lui de reconstruire sa vie sans le poids de son passé meurtrier et décadent. Tu ne comptais pas lui cacher, mais tu ne rentreras sûrement pas dans les détails, pour le protéger de l’homme qu’il fut et qui menaçait de revenir n’importe quand. Certes, Ben mourut absous de tous ses péchés, mais éradiquer totalement Kylo Ren était une autre tâche bien plus complexe. « On vient du même monde oui. D’une autre galaxie. Et je suis Rey… Ça te dit quelque chose ? » Tu espérais que ton prénom suscite un quelconque émoi en lui, qu’il se souvienne de tout juste en l’entendant. Tu voulais que ton nom soit la clé universelle qui ouvrirait toutes les portes de sa mémoire, les plus belles et les plus heureuses surtout. Tu désirais qu’il sente cette même chaleur que tu ressentais et par-dessus tout qu’il retrouve pleinement sa connexion avec la Dyade comme ce lien te manquait atrocement. Tu te sentais comme amputée d’une partie de ton âme depuis qu’il n’était plus là. Mais tu étais impatiente Rey. Trop impatiente. Comme tous les Skywalker avant toi, sans exception. Et tout comme eux, tu ne lâchais pourtant pas l’affaire, répondant en écho à l’action de ton âme sœur quand il garda ta main dans la sienne. Tu poursuivais. « On… On était ennemi avant de comprendre notre lien, avant de comprendre qu’on s’aimait profondément. » Sourire niais et adorateur sur ton visage. Depuis qu’il eut lieu, tu repensais en boucle à ce baiser doux et amoureux échangé avant que l’ancien chevalier de Ren ne trépasse. C’était la seule preuve à laquelle tu pouvais te raccrocher quant à son amour réciproque puisque maintenant, tu n’avais plus la Force pour te sentir connectée à lui. Tu priais de toute ton âme pour que ce sentiment soit encore là, quelque part, niché dans le creux de son cœur et que ce dernier l’aiderait à retrouver la mémoire. La Dyade était censée être de ton côté, elle devrait faire tout ce qui était en son pouvoir pour t’aider. Tu l’espérais bien plus que de raison.

Parler de votre histoire commune au milieu de la foule new-yorkaise n’était pas l’idée la plus brillante. Surtout que tu voulais discuter avec lui pendant des heures et des heures, ne plus jamais le quitter maintenant que tu l’avais retrouvé et que tu l’avais sous la main. « Je peux répondre à toutes tes questions, mais suis-moi. On va en discuter dans un bar, on sera plus tranquille. » Tu l’entraînais avec toi au coin de la rue où se trouvait un bar quelconque dont tu ne connaissais rien, avec cette hâte de lui confier tout ce que tu savais à son sujet.

Installés, la boisson de votre choix devant vous, tu lui déballais tout. Tu lui expliquais d’abord ce qu’était la Force, les Jedi et les Sith, que lui et toi apparteniez à la première classe après moult débâcles et incertitudes. Tu lui parlais du Premier Ordre, de sa place au sein de ce dernier, de la Guerre et de vos affrontements réguliers. Néanmoins, tu omettais la séance de torture qu’il avait opérée sur toi. Tu préférais, toujours dans ce but de le protéger des possibles ténèbres qui n’attendaient qu’à être exploitées. Tu lui racontais ce que tu savais de sa chute dans le Côté Obscur, de son héritage familial si lourd et du conflit avec son oncle. Tu lui parlais de Luke plus en détails, de sa mère, de Palpatine et la façon dont il s’en est pris à sa famille au point de la détruire. Tu lui cachais ta filiation avec le Seigneur Sith pour le moment, mais tu lui avouais néanmoins qu’il avait également anéanti la tienne et qu’il fut la cause de bon nombre de tes malheurs. Tu lui avouais que son père était mort au cours de la guerre sans en évoquer les causes. Au moins une bonne heure que tu parlais et ton verre n’était pas descendu d’un poil, trop captivée, trop happée par ton propre récit et par Ben dont le regard ne te quittait jamais. Tu étais fébrile, déstabilisée par cet œil qu’il posait sur toi. Peut-être rougissais-tu un peu. Sûrement encore plus quand tu évoquais la Dyade qui vous unissait. « Dans les Textes Sacrés Jedi que j’ai lus, j’ai compris que c’était un pouvoir de Force de taille et très rare qui unissait en tout point deux utilisateurs de Force très puissants. Je me sentais… En parfaite fusion avec toi. Comme si j’étais toi et que tu étais moi. Comme si nous faisons constamment qu’un et dès que tu n’étais plus là… Je me sentais amoindrie, faible, perdue, avec un membre arraché. Malgré nos disparités au départ, j’ai fini par ne voir que par toi, comme tu ne voyais que par moi. À deux, on était invisible, une balance parfaite dans la Force, des âmes jumelles… »

À ce moment de ton récit, ta voix faiblissait parce que tu allais devoir évoquer un fait qui te détruisait encore à l’heure actuelle, bien que Ben se retrouvât désormais en face de toi, en chair et en os. Tu sentis ta gorge se serrer, tes yeux se gorger de larmes et tu les baissais pour que ton double ne le remarque pas. Tu voulais garder la tête haute face à lui et surtout ne pas ternir votre moment de retrouvailles. « Puis… Après notre combat final contre Palpatine… Je suis morte. J’avais puisé dans mes dernières forces. Je n’étais pas assez entraînée pour l’affronter. Mais tu m’as ramené à la vie. Tu t’es sacrifié pour moi. Sans hésiter. Ensuite on… On a juste eu le temps de s’échanger un baiser et tu es mort à ton tour… La Force t’a rappelé à elle… Tu as donné ta vie pour la mienne… » Tu reniflais. Avec tes doigts tu tamponnais le coin de tes yeux pour ne pas laisser ces vilaines larmes glisser le long de tes pommettes. « Je n’oublierai jamais le vide abyssal que j’ai ressenti. Je chutais dans le néant. Je sombrais. Je venais de perdre l’homme que j’aimais… » Tu relevais la tête ensuite. Tu avais beau être émue, ton sourire éclatant éclipsait tout le reste. « Mais une part de moi était heureuse, fière. Parce que tu es mort, mais en homme libre. Tu es mort en tant que Ben absous et Jedi, pas en tant que Kylo Ren rempli de haine. C’était tout ce que je voulais : que Ben revienne. Pour ta mère, ton père et ton oncle aussi. Et surtout pour moi. Parce que je voulais garder ce souvenir de toi : apaisé. » Ta main quittait ton verre pendant ton petit discours. Tel un serpent habile, elle se faufilait jusqu’à celle de Ben qui t’attendait, indolente, sur un coin de la table. Tes doigts rencontraient les siens, divine rencontre pour celle qui n’avait eu que de rares occasions pour découvrir ce territoire inexploré, jusqu’à ce qu’ils glissent sur le dos de sa main pour que ta paume les rencontre à leur tour. Tu l’attrapais à la fin, ferme sans omettre d’être tendre : ton pouce lui offrait mille allégresses à travers les caresses que tu infligeais à sa peau. Tu ravalais tes larmes pour que ton regard se noie dans le sien plutôt dans ton émotion. Tu préférais te perdre en lui plutôt qu’ailleurs. « Je sais que tu n’as aucun souvenir de moi à ce stade, mais quand j’ai su que tu étais ici… L’amour que je te porte s’est ravivé, plus violent et intense que jamais. Je pense que ce n’est pas la même chose de ton côté puisque tu as tout oublié, mais… Sache que je t’attendrai. Tout le temps qu’il faudra. Et si ce temps ne vient jamais, je l’accepterai. Parce que tout ce qui m’importe, c’est ton bien-être, Ben. Mon bonheur passe par le tien. Uniquement par toi. » Une fois, tu étais allée le chercher dans les entrailles du monde au royaume de Lucifer. Tu t’étais improvisé Orphée et tu endosserais ce rôle chaque fois que cela serait nécessaire. Une fois, tu l’avais fait tomber amoureux de toi. Tu t’étais improvisé Roméo et tu endosserais ce rôle chaque fois que cela serait nécessaire. Parce que rien ne peut vous séparer. Ni même l’Enfer. Ni même le Styx. Ni même les dieux. Dans une ultime preuve de tendresse, malgré la timidité qui te terrassait par peur de paraître trop familière, tu déposais sur le dos de sa main un baiser délicat. Par ce geste, tu t’improvisais prince pour réveiller ta princesse endormie depuis trop longtemps à ton goût.
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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyMer 15 Sep - 17:15
A un passant @Rey Skywalker & Ben Solo

"I tried to find love, In someone else too many times, But I hope you know I mean it, When I tell you you're the one that was on my mind, oh When it's said, when it's done, yeah, I would never let you know (let you know), I'm ashamed of what I've done, yeah, When I look at you"



Rey. Elle s’appelle Rey, se répétait-il tout en l’observant, sa main toujours fermement accrochée à la sienne, par crainte de la voir s’évaporer s’il venait à la lâcher. Cela faisait des jours, depuis la première vision de cette femme, aussi courte fut-elle, qu’il ne cessait d’entendre sa voix. Il avait été à la recherche de ce visage si brièvement entr’aperçu mais aucune femme qu’il avait croisé depuis ce jour n’avait ses traits. Car maintenant qu’il le revoyait, de bien plus près que la dernière fois, jamais n’aurait-il pu oublier ce visage. Pourtant, sa mémoire lui faisait toujours défaut. Il avait l’impression d’avoir déjà entendu ce prénom mais ses souvenirs n’étaient que des vapeurs floues et difformes. Bien malgré lui, il secoua doucement la tête en signe de négation, conscient qu’il ne ferait que la décevoir davantage, encore plus après avoir entendu, quelques instants plus tard, quelle était la nature de leur lien dans leur monde. D’ennemis, ils en étaient venus à s’aimer tel l’un de ces couples romantiques tout droit sorti d’un roman d’amour. Il ferma les yeux un bref instant et soupira:

Rey…Je suis désolé…Je…Non vraiment, je ne me souviens de rien.

Il se maudissait, intérieurement. Il haïssait cette amnésie qui l’avait envahi depuis son arrivée dans cette ville. Comment pouvait-il seulement ne pas se rappeler de ce visage angélique si plein d’espoir et d’amour qui lui faisait face? Et ce sourire…Bien qu’il n’ait plus aucun souvenir d’elle, ce simple sourire sur son visage réchauffait son coeur. Il avait l’impression de se sentir bien, mieux, entier, comme si, avant de retrouver Rey, il lui manquait une part de lui-même. Que son coeur ou son esprit - ou peut-être même les deux - était incomplet. Alors quand Rey lui assurait pouvoir répondre à toutes ses questions mais peut-être dans un endroit plus calme qu’au beau milieu de cette rue particulièrement fréquentée à cette heure, il lui rendit son sourire, en oublia tout ce qu’il avait prévu de faire durant l’après-midi et, sa main toujours dans la sienne, il la suivit jusque dans un des nombreux bars de la rue, celui qui se trouvait être le plus proche de leur localisation.

L’intérieur ne payait pas de mine mais au moins, l’endroit était calme, propice à ce genre de conversation intimiste. Les bars comme celui-ci étaient surtout pleins à partir de 19h et jusqu’à une heure avancée de la nuit. Mais à l’heure du déjeuner, il n’y avait pour ainsi dire quasiment personne. Alors, après avoir commandé leur boisson - qu’il avait payé - il la suivit jusqu’à une table située dans un coin, près du mur plutôt que près des fenêtres où les passants pourraient les voir. Et, à peine assis, sa main droite posée sur la table et la gauche serrant sa chope de bière, Rey avait été un véritable moulin à parole ! Impossible de l’arrêter, même pour lui poser une question car plus elle parlait, plus son esprit fourmillait de questions en rapport avec ce qu’elle lui expliquait. Les termes commençaient à se mélanger dans son esprit. La Force, les Jedi et leurs ténébreux adversaires, les Sith, dont il avait fait parti et à une place prestigieuse, de même que son rôle au sein du Premier Ordre, dont il avait même fini par prendre la tête dans la guerre qui les opposait tous les deux. Ben était tellement pendu à ses lèvres qu’il en oubliait lui aussi sa bière, qui commençait à se réchauffer dans sa main. Mais il ne pouvait tout simplement pas faire autre chose que de l’écouter parler, son regard braqué sur elle, souriant à certaines de ses évocations et reprenant un air sérieux à d’autres moments. Au-delà du passage sur son propre rôle dans leur univers, celui qui l’intéressa le plus concernait sa famille et Rey put enfin lui dire d’où il venait sans qu’il ne le lui ait demandé. Elle semblait au courant de tellement de choses sur sa vie, ce qui lui fit comprendre qu’effectivement, tous les deux avaient été très proches dans leur monde, autrement jamais n’aurait-elle pu lui faire un compte-rendu aussi détaillé et précis de sa vie.

Le nom gravé sur son bracelet était bel et bien le sien. Ben Solo, le fils d’un contrebandier et pilote reconnu du nom de Han Solo et d’une princesse - rien que ça ! pensa-t-il en levant les sourcils à la mention du rang de sa mère - et générale de grande influence au sein de la Rébellion, Leïa Organa. Mais lui qui pensait que le statut de sa mère était grandiose, Rey se mit alors à lui parler de son oncle, le frère jumeau de sa mère, qui était considéré comme une légende vivante au sein de la galaxie toute entière; Luke Skywalker. Et, si aucun de ces noms, prénoms, titres ou peu importe quoi encore n’avait déclenché la moindre émotion en lui, le nom de Luke Skywalker le fit pourtant se raidir sans qu’il ne sache vraiment pourquoi. Sa mâchoire se contracta et ses doigts se serrèrent autour de sa bière. Mais aussi rapidement cette tension apparu en lui, aussi rapidement disparut-elle, au point de le laisser interdit. Pourquoi avait-il réagit ainsi envers la mention de son oncle alors qu’au contraire, il n’avait rien éprouvé du tout lorsque Rey avait parlé d’un certain Palpatine, responsable pourtant de morts incalculables à travers la galaxie tant elles étaient nombreuses, y compris dans les rangs de sa propre famille. Etait-ce lui le responsable du décès de son père? Et sa mère et son oncle alors? Ce devait être difficile en tout cas pour Rey de devoir lui reparler de tout cela et de rentrer tellement dans les détails pour lui raviver la mémoire car il la sentait fébrile, bouleversée par ce que ces souvenirs faisaient remonter en elle et…peut-être bien aussi par la façon dont il la contemplait. Il ne la regardait pas comme il regardait d’ordinaire les autres femmes. Il la dévorait du regard. Le moindre grain de peau, rictus sur ses lèvres ou mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux et qu’elle replaçait à la hâte derrière son oreille était gravé dans sa mémoire, de peur que cela aussi ne finisse par disparaître de son esprit, au même titre que tous ses souvenirs. Parfois, il voyait ses joues se teinter légèrement de rose lorsque son regard rencontrait le sien et cette gêne fugace qui se peignait sur son visage le faisait tendrement sourire et emballait toujours un peu plus son coeur. Et tandis qu’il portait pour la première fois sa bière à ses lèvres, à peine fraîche depuis tout ce temps où elle s’était trouvée emprisonner dans sa main, Rey lui parla de cette « chose » qui les liait si étrangement l’un à l’autre.

Une Dyade. Cette partie-là de son récit l’intrigua énormément, curieux de voir si ce qu’elle allait lui révéler allait aussi lui expliquer certains de ses flashs, ou toutes ces voix - dont celle de Rey - qu’il lui arrivait d’entendre. Mais ce qu’elle lui expliquait dépassait, et de très loin, tout ce qu’il aurait pu imaginer. Etre lier à ce point-là à quelqu’un…Avoir un lien si fort avec elle, et elle avec lui, et, malgré la puissance de ce lien, ne pas avoir le moindre souvenir d’elle… Mais peut-être était-ce parce qu’il était mort, mort pour elle, comme il le comprit quelques instants plus tard, lorsque Rey lui révéla les circonstances de son décès, son acte héroïque et désintéressé, purement motivé par l’amour qu’il lui portait. L’émotion qui avait saisi la jeune femme le toucha profondément. Pire encore cela fut pour lui de voir ses yeux briller de larmes. Cette vision, combinée à ce qu’elle lui disait, remuait quelque chose en lui. Il eut de la peine à déglutir, sa gorge étant nouée par l’émotion mais, malgré le chagrin lié à son décès, Rey souriait, heureuse qu’il ait finalement trouvé la paix après tant d’années où il ne fut que haine et colère envers sa famille, heureuse d’y avoir contribué et heureuse d’avoir connu, pendant quelques minutes à peine, l’amour. A son tour, il se mit à sourire sans pouvoir dire ou faire quoi que ce soit, paralysé qu’il était sur sa chaise après toutes ces émotions et ces souvenirs. Ce fut Rey qui bougea la première et vint, encore une fois, se saisir de sa main, comme elle l’avait fait dans la rue. Mais cette fois, la sensation de ses doigts qui glissaient sur le dos de sa main était différente. Ce n’étaient plus les doigts ou la main d’une parfaite inconnue. C’étaient ceux de sa moitié retrouvée, aussi dingue cela puisse-t-il paraître. Il y avait tant d’espoir dans sa voix, mais aussi de la peur. Rey avait peur qu’il ne l’ait définitivement oublié ou qu’il ait finalement refait sa vie avec quelqu’un d’autre ici. Son discours lui faisait presque de la peine à entendre. C’était à son tour, désormais, de s’ouvrir à elle.

Je ne vais pas te mentir, Rey. Tu ne mérites pas ça, pas après tout ce que tu viens de me dire. Mais c’est vrai…Je ne me rappelle de rien. J’ai l’impression d’avoir entendu tous ces termes. La Force, les Jedi, les Sith…Même ton prénom. Il m’arrive d’avoir parfois des flashs, comme des bribes de souvenirs mais je serais incapable de te dire à quoi ils correspondent. Mais toi…

Il s’interrompit et posa son autre main sur celle que Rey avait posé sur la sienne et qu’elle avait même marqué de ses lèvres, accompagnant ce geste d’un doux sourire:

Toi…J’entendais depuis des jours constamment ta voix. Elle était brouillée parmi de nombreuses autres et je ne savais pas comment faire pour n’entendre que toi. Depuis ces quelques secondes où je t’ai vu dans la rue, je n’ai cessé de te chercher…Je suis…si heureux que ce soit toi qui m’aies finalement retrouvé.

Ses mains glissèrent de celle de Rey tandis qu’il se levait, prenant sa chaise avec lui pour la poser juste à côté de celle de la jeune femme. Plus il était proche d’elle, plus cette sensation de plénitude, de force et de connexion était grande. S’en était presque grisant.

Je dois encore t’avouer quelque chose…Il fallait qu’il soit honnête avec elle, même si ce n’était ni plaisant à dire pour lui, ni à entendre pour elle: J’ai été avec plusieurs femmes ici. Jamais plus d’une nuit. Disons que…ça me soulageait sur le coup mais j’en ressortais toujours un peu plus vide et amer…Rey…Il posa son avant-bras droit sur le haut du dossier de la chaise de Rey, ses doigts effleurant son dos: Ce vide dans mon coeur…Je pense, non. Je suis sûr, après tout ce que tu m’as dit, que tu es la seule à pouvoir le remplir. Tout comme tu es la seule à pouvoir m’aider à redevenir celui que j’étais, lorsque je me suis éteint dans tes bras.

Plus il parlait, plus le haut de son corps s’était penché vers elle, attiré, comme un aimant, par elle. Alors il exerça une pression dans son dos et tendit son bras gauche vers elle pour l’attirer dans ses bras. Il voulait l’avoir tout contre lui, tant et si bien que ses bras la soulevèrent de sa chaise pour la poser sur ses genoux. Il enroula ses bras autour de son corps si frêle et la maintint ainsi tout contre lui. Il ferma les yeux, enivré par son odeur, par sa présence et n’aurait su dire combien de temps ils étaient restés ainsi, dans les bras l’un de l’autre.

***

Une semaine plus tard et pas un jour ne s’était passé sans qu’ils ne se retrouvent. Ben avait la sensation que plus il passait du temps avec elle, plus il retrouvait celui qu’il était jadis. Pas cet homme rempli de haine et de colère, mais celui que son oncle avait formé, que ses parents aimaient et que Rey avait sauvé des ténèbres. La Force se manifestait à nouveau en lui. Il retrouvait d’anciens réflexes et chaque jour il se sentait plus lui-même que le jour précédent. Tout cela, il le devait à Rey, à sa présence et à sa patience. A cette connexion si singulière et si rare entre eux, à tel point qu’ils ne s’étaient échangés ni leurs adresses, ni leurs numéros de téléphone. A quoi bon? Ben n’avait qu’à penser à elle ou elle à lui, et l’un comme l’autre pouvait voir l’endroit où l’autre se trouvait. Ils pouvaient même se parler et se toucher à distance ! La joie se lisait de plus en plus sur le visage de Ben. Ses traits s’éclaircissaient dès que ses yeux rencontraient ceux de Rey, son visage ou sa silhouette. Mais il sentait autre chose mûrir en lui et il ne comptait plus les fois où il s’était retrouvé près d’elle, son regard ancré sur elle, obnubilé et envoûté par sa beauté naturelle, par le doux son de sa voix ou par son rire, qui fusait parfois entre eux, fugace comme l’éclair et clair comme les chants des oiseaux dans les nombreux parcs de la ville. Ce son-là…Cette présence-là…Il en était devenu accro.

Alors, un jour, après sa journée de travail, il l’avait rejoint près de ce qui lui servait de toit, non loin de la forêt. Sa moto avait rugit avant qu’il n’en coupe le moteur mais Rey l’attendait déjà dehors, bien avant que le bruit de sa moto ne lui parvienne aux oreilles. Dès qu’il la vit, ses lèvres s’étirèrent en un grand sourire et il la prit dans ses bras, la soulevant de terre comme si elle ne pesait rien:

On marche un moment? J’ai envie de te montrer quelque chose. C’est pas loin d’ici.

Il lui tendit sa main, l’invitant à y glisser la sienne et il l’entraîna à environ 700 mètres de là, à l’endroit précis où il était revenu à la vie.

C’est là, dit-il en s’arrêtant soudain. C’est là où j’ai rouvert les yeux, avec une douleur atroce au niveau du coeur. J’avais quelques affaires avec moi mais cette douleur…J’avais l’impression que mon coeur s’était remis à battre mais qu’il était toujours déchiré en deux.

Il se tourna pour faire face à Rey et posa une de ses mains sur son coeur: Je n’ai plus mal maintenant Rey. Je me sens bien. Je me sens…vivant ! Et c’est grâce à toi.

Sa main abandonna celle de Rey, posée sur son coeur. De ses deux mains, il prit son visage entre ses mains, ses pouces caressant ses joues. Le souffle lui manquait tandis qu’il rapprochait son visage du sien et que ses lèvres murmurèrent le doux prénom de celle qui avait ranimé son coeur avant de venir se sceller sur les siennes. Long et tendre, il avait rêvé de ce baiser depuis des jours, tout comme il voulait lui dire ces mots, lui faire comprendre qu’il revivait pleinement grâce à elle et, surtout, qu’il était raide dingue d’elle. Ses lèvres quittèrent momentanément les siennes et son regard se plongea dans le sien: Rey…Nouveau baiser. Je t’aime, cyar’ika. Il ne savait pas d’où ce terme lui était venu. Il était sorti tout naturellement, dicté par son coeur, avant que ses lèvres n’aillent retrouver les siennes, de plus en plus avides et pressantes…


©️crack in time
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Rey Skywalker
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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyJeu 14 Oct - 15:12


A un passant
"Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?"
─ Éternelle. Telle était l’ivresse offerte par les bras de Ben. À travers son regard, tu te sentis immédiatement aimée, chérie, choyée et tant d’autres sentiments encore. Aucun n’égalait pourtant la puissance que tu ressentais en étant ainsi admirée par l’homme que tu pensais avoir perdu à tout jamais. Béni soit l’être qui lui rendit sa lumière — toi ! Une journée passée main dans la main avec le fils Solo était un trésor inestimable, que tu pensais parfois ne pas mériter tant le bonheur qu’il te procurait était grand. Tu chérirais jusqu’à la nuit des temps ces moments d’amour profond partagés, allongés dans l’herbe, dans des champs de fleurs immenses, dans des lieux isolés de toute civilisation en somme pour que rien ne puisse perturber votre tranquillité. Tu passais des journées entières à l’admirer, à lui envoyer toutes ces ondes d’amour démesuré pour que jamais il n’oublie à quel point tu étais raide dingue de lui, à quel point il était roi dans ton royaume. Tes sentiments, déjà puissants, s’étaient réveillés le jour où il t’avait embrassé à en perdre haleine dans la forêt. Tu aurais pu rester jusqu’à la nuit des temps ainsi. « Je t’aime, cyar’ika. » était d’ailleurs la seule musique qui se jouait dans ton cœur à l’unisson avec ce fanatisme que tu lui vouais. Oh oui, ça t’avait dévasté de savoir qu’il avait embrassé d’autres lèvres et qu’il s’était abandonné dans d’autres bras. Tu avais bien cru que ton cœur allait imploser de tristesse le jour où il te la dit, mais le baiser dans les bois avait tout fait voler en éclat. Tu restais la reine, celle qui dominait dans son cœur. Cet état d’esprit était bien évidemment amplifié grâce à la dyade que vous partagiez. Qui pourrait supplanter un tel lien ? Personne. Un milliard de « Je t’aime, cyar’ika » quittait tes lèvres pour s’envoler dans les cieux chaque fois que tu le croisais. Tu t’étais juré de ne plus jamais le laisser seul depuis qu’il t’avait montré le coin où il avait atterri lors de son arrivée ici. Tu avais senti toute la peine, sa peur ainsi que son désarroi et plus jamais tu ne voulais qu’il soit en proie à de tels sentiments douloureux. Tu voulais être sa force, son pilier dans cet univers. Tu ne parleras pas du moment à la plage dans cette crique intimiste qui te donnait encore de violents frissons même deux semaines après. Il te hantait, avait infiltré chacune de tes cellules pour te réveiller en sueur parfois la nuit. Ce moment charnel partagé avec Ben, même s’il y en avait eu d’autres entre temps, avait prouvé et réaffirmé la force de cette connexion entre vous. Il était cette drogue beaucoup trop puissante et addictive pour pouvoir mettre un prix raisonnable dessus. Tu adorais savoir que tu serais sienne jusqu’à la fin des temps, et même au-delà. Vous formiez un tout indestructible.

Tu te sentais toute puissante à ses côtés, à l’abri du malheur. Que pouvait-il vous arriver ici maintenant que Palpatine avait définitivement été réduit à l’état de poussière ? Malgré toutes les preuves du contraire, tu avais un mauvais pressentiment, c’était plus fort que toi. Et tu avais eu raison de suivre ton instinct. Quelque chose se tramait dans ton dos. Tu le savais. Tu le sentais. Tu avais flairé en lui un changement lent, très insidieux, presque imperceptible pour tout œil non avisé. Toutefois, il ne pouvait rien cacher à son double et la réalité de la situation te dévastait. L’homme de la crique semblait loin. Tu avais l’impression que Ben enfilait les vêtements d’un autre, qu’il prétendait devant toi. Il tenait si bien son nouveau rôle que tu ne savais pas mettre le doigt sur la cause exacte de ce changement et tu devenais bien plus soupçonneuse à son égard. « Tout va bien, cyar’ika ? » était une question que tu lui posais régulièrement, habillée de ton air inquiet. Lui trouvait toujours les mots pour apaiser la tempête de doutes en toi en attrapant ton doux visage entre ses mains et couvrant ton front d’un baiser divin avant de te murmurer qu’à tes côtés il était le plus heureux des hommes. Tu souriais, mais tu ne pouvais t’empêcher de penser que ces mots sonnaient faux. Quelque chose clochait.

Une nuit, tu sus la vérité. Elle était bien plus effroyable que tout ce que tu avais pu imaginer. Tu les avais vus tous les deux : Ben, à genoux devant Anakin, prêtant sûrement allégeance à son grand-père. Sans comprendre pourquoi (ou refusant d’accepter la vérité), tu avais si mal… L’ambiance était si pesante, les ténèbres si obscures que tu en avais les tripes toutes retournées et une envie de vomir très prenante. Tu avais l’impression qu’on te perforait le cœur à coup de pieux d’une violence inouïe tant la réalité de la scène exposée à tes yeux était cruelle. Ce n’était pas Ben et Anakin que tu avais devant toi, mais Dark Vador et Kylo Ren. La noirceur qui émanait d’eux était tout bonnement effrayante. C’est un cauchemar… c’est un cauchemar… Tu sus que non lorsque tu te réveillais en sueur dans un cri, dans tes larmes. Vous partagiez vos rêves aussi à travers la dyade et ton nom avait été appelé tellement de fois dans celui de Ben que cela t’avait cruellement amené à lui. Tu étais sonnée, chamboulée. En colère. Tu hurlais avant d’étouffer ton cri et tes pleurs entre tes mains. Ben n’était plus et ça te détruisait au plus profond de ton âme. Comment avait-il pu se laisser aller à de telles bassesses ? N’étais-tu pas plus importante que sa soif d’obscurité ? Les instants vécus ces dernières semaines te semblaient si loin… tellement loin… Tellement faux. Jamais tu n’aurais cru qu’avoir le cœur brisé ferait aussi mal. « Comment t’as pu me faire ça… À moi… » Le tissu de ton coussin n’arrivait même plus à absorber tes larmes tant il était noyé par ton chagrin.

Mais, une fois l’orage de la tristesse passé, le temps de la fulmination et de ta fureur était venu. Tu voulais en découdre avec lui. Kylo Ren avait repris l’homme de ta vie ? Tu allais l’abattre, lui montrer que ce n’était pas Dark Vador qu’il devait craindre en ce monde, mais ton courroux vengeur qui dépassait de loin toutes les colères dévastatrices de Zeus lui-même. Les crimes commis par ton grand-père étaient bien futiles, limite risibles, comparés à la sauvagerie qui t’habitait en cet instant. Tu pourrais débarquer en premier lieu chez les Skywalker pour massacrer le Père, mais jamais tu ne pourrais infliger une telle peine et vision d’horreur à l’ancienne reine naboo. Elle ne méritait pas cela, elle qui avait déjà tant souffert et qui retrouvait à peine une certaine forme de sérénité en ce monde avec celui qu’elle avait tant aimé. Comment pourrais-tu la priver d’un tel bonheur ? Impossible. Tu préférais rendre des comptes à Kylo Ren en premier lieu, car c’était bien cela qui te coutait le plus dans cette histoire. Tu pris ton sabre, au cas où, puis tu y allais, plus déterminée que jamais. Tu avais su ramener Ben une fois, tu y arriverais un million de fois supplémentaires.

En cavalier de l’Apocalypse, tu débarquais chez lui au beau milieu de la nuit uniquement guidée par ta rage vengeresse. Tu savais que ce n’était pas très Jedi comme attitude, qu’il ne fallait pas cultiver de telles envies meurtrières expiatoires, mais tu n’en restais pas moins humaine. Tant pis si tes maîtres te blâment pour ça. Il n’y avait que la femme meurtrie et trahie par l’homme de sa vie qui parlait en cet instant. Tu ne rougissais pas de ton rôle éphémère de Némésis, tu l’assumais. Devant l’entrée de son appartement, tu tambourinais à sa porte comme une folle furieuse, hurlant : « OUVRE CETTE PORTE ! SALE LÂCHE ! » Tu refusais de le nommer. Parce que les démons s’exaltaient des peurs des mortels quand ils osaient les appeler et reconnaître ainsi leur existence. Mais toi tu niais celle de Kylo Ren qui n’était qu’un pleutre à tes yeux, un être faible qui te faisait presque pitié. Tu refusais de lui offrir une existence en lui cédant tes craintes et doutes, il ne récolterait que ton ignorance. Il n’était rien à tes yeux, le néant.

Sa porte à peine ouverte, tu lui sautais à la gorge en le repoussant brusquement. Les flammes dansaient dans tes prunelles : plus aucun amour, juste de la haine pour l’homme qui se trouvait en face de toi. Et malgré l’heure tardive, tu ne retenais pas tes cris féroces. « Comment t’as pu me faire ça ? COMMENT T’AS OSÉ ? » Tes poings s’écrasaient contre son torse, avec force, avec verve. Tu avais envie de te battre, de lui assener toute ta violence latente à la hauteur de la déesse vengeresse que tu étais. Seulement, ton âme de femme amoureuse te freinait, car elle n’oubliait pas que celle de Ben était enfermée dans ce corps et que ce n’était pas lui que tu voulais blesser, mais Kylo Ren. Tu avais terriblement envie de pleurer, mais tu ne le ferais certainement pas devant lui. Hors de question de lui offrir une telle faiblesse. « Avec tout ce qu’on a traversé, comment tu peux me cracher dessus comme ça en allant fricoter du Côté obscur avec ton grand-père ?! COMMENT TU PEUX ! » Tu frappais son torse, encore. Tu le repoussais contre le mur avec une brutalité non retenue avant de lui cracher ta rage. « Tu sais ce que t’es ? Mh ? Un faible. C’est tellement facile de se laisser aller du côté de la Force, plus facile que de te battre contre tes propres démons. T’es sûr que c’est vraiment Maître Skywalker qui t’a entrainé ? Parce que tu lui fais honte. Tu crois qu’elles m’appellent pas, moi ? Bien sûr que si. Tous les jours. Mais moi je suis une Jedi, la padawan de Luke et de ta mère et rien que pour ça, je ne me laisserais pas aller à de telles bassesses. Tu crois que ton grand-père en a quelque chose à faire de toi ? Il est tellement lâche comme toi qu’il a préféré te manipuler à travers tes rêves plutôt que de se présenter directement à toi. T’es un putain de couard, Kylo Ren et je comprends pourquoi tu aimes tant t’attaquer à Ben : t’es jaloux de sa force et de son pouvoir qui dépasse nettement les tiens. Il représente tout ce que tu seras jamais. Tu me dégoutes, j’ai presque pitié pour toi. T’as aucun respect pour rien, pour personne, ni même pour la femme de ton cher grand-père qui a déjà trop souffert à cause de ces histoires. Crache-lui dessus, ça ira plus vite. Là et seulement là, tu pourras considérer que t’as un tout petit peu de courage, mais à mes yeux, tu resteras toujours un faible. J’ai même pas de haine pour toi, ça serait trop d’honneur fait à l’égard de ta pathétique existence. » Un sourire arrogant naissait dans le coin de tes lèvres. Tu étais si près de lui, la tête fièrement relevée, que Kylo n’avait pas pu manquer l’indifférence et le mépris dans ton regard ainsi que tes tremblements de colère et surtout tes larmes qui avaient coulé malgré toi sans provoquer de sanglots dans ta voix. Tu te reculais de quelques pas, sans jamais le quitter des yeux parce que le combat était loin d’être fini. En guise de menace, tu tendais vers lui ton sabre sans dégainer la lame et tu lui affirmais sans perdre de cette arrogance. « Je vais revenir chercher Ben, l’homme que j’aime et toi, je vais te massacrer. Un jour ou l’autre, Ben et moi allons te réduire en poussière. Sois-en certain. Profite de tes derniers instants d’existence. » Tu hochais la tête, étouffant un petit rire narquois. Tu ne savais pas encore quel feu tu venais de déclencher.
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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyMer 24 Nov - 13:09
A un passant @Rey Skywalker & Ben Solo

"I tried to find love, In someone else too many times, But I hope you know I mean it, When I tell you you're the one that was on my mind, oh When it's said, when it's done, yeah, I would never let you know (let you know), I'm ashamed of what I've done, yeah, When I look at you"



La vie de Ben ne ressemblait plus du tout à celle qui était la sienne il n’y avait pas trois semaines de cela. Sa vie était calme, paisible mais bien monotone. Ses journées se ressemblaient toutes et il ne trompait l’ennui qu’en allant passer de longues soirées dans les bars de son quartier avant de rentrer chez lui avec une fille rencontrée autour d’un verre. Puis il y avait eu les voix, les flashs, l’impression qu’on le suivait constamment, qu’on l’appelait. Rey était entrée dans sa vie, ou plutôt était à nouveau entrée dans sa vie. C’était elle qui l’appelait et qui le cherchait avec tant de hardiesse. C’était aussi, indirectement, à cause d’elle que ses jours et ses nuits étaient devenus une succession de flashs plus ou moins agréables de ce qui semblait être ce passé oublié depuis son arrivée à New York. Mais la simple présence de Rey à ses côtés suffisait à appliquer la pommade nécessaire à panser les écorchures sur son corps, dans son cœur et dans son âme que chacun de ces flashs laissait derrière lui. Rey… Ce doux prénom de trois lettres avait fini par ne plus quitter ses lèvres. Ce lien si fort qu’ils partageaient était pour lui une drogue. Il la cherchait, la désirait constamment lorsqu’elle n’était pas là, et ne parvenait pas à la laisser partir lorsqu’ils devaient se séparer. Toujours, il inventait une excuse pour la retenir, lui emprisonnait sa main dans la sienne ou sa taille fluette dans ses bras, prétextant ne plus vouloir la laisser franchir le pas de sa porte, la kidnapper et la garder indéfiniment avec lui, même si cela devait signifier qu’ils vivraient en hermite dans ce petit appartement de Brooklyn. Le rire de Rey était la plus douce musique qu’il n’avait jamais entendu et son sourire, contagieux, se propageait instantanément sur ses propres lèvres. Il ne pouvait plus la quitter. Le moindre instant passé sans elle était un déchirement…et c’est dans ce déchirement qu’une nuit où il était seul, quelqu’un s’insinua.

Cette nuit-là marqua Ben au fer rouge. Ce rêve, plus vrai que nature, l’avait emmené dans une gigantesque salle où trônait un homme. Il ne se présenta pas mais les mots qu’il lui avait dit s’étaient répercutés dans tout son être avec tant de violence qu’il sentit quelque chose émerger des profondeurs de son âme. Une bête. Décharnée et terrible, elle s’était extirpée des limbes où elle végétait grâce au discours de cet inconnu, duquel émanait une aura maléfique telle que Ben avait sentit toutes ses forces l’abandonner. Il ne pouvait que rester là, debout face à lui, paralysé. Puis, en même temps que la bête poursuivait son chemin vers la surface et la lumière, Ben se sentait attirer par les profondeurs et les ténèbres tandis qu’une violente succession de souvenirs le noyèrent dans un tourbillon d’images et de sons. Ses genoux flanchèrent et il tomba devant l’inconnu en même temps que Ben, lui, tombait dans le néant et que la bête, elle, récupérant son identité de Kylo Ren, avait levé ses yeux jaunes injectées de sang vers l’inconnu qui, soudain, n’en était plus un. Dark Vador…Son grand-père. Celui que la bête voulait rendre si fière d’elle.. Tout lui revint en même temps que ce constat. Son passé auprès du Premier Ordre, les Chevaliers de Ren dont il avait pris le commandement par la force, le meurtre du Suprême Leader Snoke et sa propre ascension à la tête du Premier Ordre, sa quête du cœur de l’empire des Siths à travers toute la galaxie et la vérité sur Rey. Rey…Prononcé par la bête, ce prénom avait un tout autre goût dans sa bouche. Dégoût et rage. Voilà ce qu’elle lui inspirait, cette petite pilleuse d’épaves de Jakku qui, par les rouages du destin, avait croisé la route de la bête, s’était mise sur son chemin et lui avait tenu tête, s’obstinant à rester proche des Skywalker alors que sa véritable ascendance était l’incarnation même de la cruauté et de la mort. Rey n’avait rien à faire avec les Skywalker, avec la mère de Ben, le père de Ben ou l’oncle de Ben. Rey était une Palpatine. Sa place était aux côtés de la bête mais comment faire dans ce monde si imparfait où elle était tombée et qui l’avait même privé de ses souvenirs ? Reléguer loin dans les tréfonds de l’âme d’un homme faible qui ne se souvenait même plus de son nom à son arrivée ici, la bête, sournoise, attendait, puisant dans ce qu’il lui restait de force pour lui envoyer des bribes de souvenirs. En cela, elle était reconnaissante envers Rey. Son arrivée dans la vie morne de Ben lui avait permis d’augmenter la fréquence des souvenirs. Mais c’était là son seul avantage. Depuis, la fille Palpatine était une épine dans son pied et un frein dans leurs projets, avec Vador. Il en allait d’ailleurs de même pour celle qui était réapparue dans la vie de son grand-père. Padmé Amidala était le point noir qui empêchait Vador de supplanter totalement Anakin Skywalker. « Et il en va de même pour toi…Solo » fulminait Kylo dès que Rey était près de lui.

La fille devait sentir que quelque chose n’allait pas. La façon qu’elle avait de le regarder et de lui demander constamment s’il allait bien lui tapait sur les nerfs. Ce n’est que grâce à l’enseignement de Vador, qu’il continuait à voir dans ses songes, que Kylo trouvait la force nécessaire pour la toucher, l’embrasser et lui murmurer que tout allait bien sans jamais lui montrer à quel point ces gestes l’écœurait. Mais un soir, Kylo avait baissé sa garde juste ce qu’il fallait pour permettre à la Palpatine de le voir en train de recevoir, à genoux, un nouvel enseignement de Vador. La vision s’était arrêtée nette dès que Kylo avait senti la présence de l’intruse entre le Maître et son Apprenti. Se retrouvant dans son appartement, seul, il s’était relevé lentement et s’était dirigé vers la salle de bain où il contempla son reflet dans le miroir.

- Elle sait, dit-il à son reflet. Elle va venir pour toi.

Ce n’était qu’une question d’heures, Kylo le savait. La fougue de Rey était ce qui faisait d’elle une Jedi imparfaite. C’était la faille à exploiter. Son tempérament sanguin était en total inadéquation avec la mesure et le contrôle de soi que prônait l’enseignement Jedi. Comment la mère et l’oncle de Solo ont seulement pu lui enseigner ne serait-ce que les bases de l’ancien Ordre Jedi ?! Cela tenait presque du miracle à ses yeux et il se mit même à ricaner en imaginant ce qu’avait dû être la formation de Rey. Cependant, un tressaillement dans son cœur le fit grimacer. La lumière de Ben n’aimait pas ce qu’elle entendait dire de Rey par les ténèbres de Kylo.

- Ne t’inquiète pas, reprit-il toujours en se regardant. Quand j’en aurais fini avec elle, j’en aurais fini avec toi.

Un rictus mauvais accompagna ces mots et il s’agrandit plus encore en entendant une succession de coups furieux frappés à sa porte.

- Tiens, regarde qui vient pour te sauver…

Il quitta la salle de bain et se dirigea vers la porte d’entrée qui, à peine ouverte, lui offrit la vue d’une petite furie brune, hurlant et le frappant de ses poings qui venaient s’écraser sur son torse. Contraint de reculer sous ses assauts, il finit dos au mur, impassible face à toute cette hargne développée face à lui. La bête sentait Ben fou de rage contre elle de voir la femme qu’il aimait se mettre dans un tel état. Elle l’entendait hurler dans son esprit et s’échigner à lui déchirer l’intérieur de ce cœur de pierre et de glace où Kylo l’y avait enfermé. En vain. La bête, elle, posait un regard indifférent sur la Palpatine, quoique cette fureur dont elle faisait preuve avait quelque chose d’excitant, à tel point qu’elle ne put se retenir de plisser les yeux et de se mordre la langue, sentant avec délice le goût métallique du sang dans sa bouche lorsqu’elle se mit à le menacer de son sabre-laser désactivé. Lentement, Kylo décolla son dos du mur et voulut s’avancer vers elle lorsqu’un de ses voisins frappa à la porte restée ouverte depuis tout ce temps. Les hurlements de Rey avaient dû finir par attirer l’attention.

- Tout va bien ici ? demanda-t-il d’une voix à mi-chemin entre la curiosité et la détresse face à temps de cris.

Ce n’était pas l’envie qui lui manquait de tuer cet intrus d’un simple serrement de ses doigts, usant de la Force pour l’étrangler, mais à la place, Kylo leva la main droite et la porte se referma sur le nez du voisin avec une telle violence que les murs de l’appartement tremblèrent et que des fissures apparurent dans le placo entourant la porte. Un grondement sourd s’éleva de sa gorge. Il brûlait littéralement. Les flammes lui léchaient l’intérieur du corps et remontaient jusqu’à ses yeux qui brillèrent de cette rage intérieur. Le brun naturel des iris de Ben s’évapora pour laisser la place au jaune et rouge des iris de la bête. Un nouveau mouvement de la main droite et le sabre-laser qu’elle brandissait sous son nez vola à l’autre bout de l’appartement. Sans laisser le temps à Rey d’user de la Force pour retenir son arme, les doigts de la main gauche de Kylo s’abattirent autour de sa gorge, la soulevèrent comme si elle ne pesait rien et la firent tourner pour la plaquer elle, cette fois, contre le mur où il s’était trouvé quelques secondes auparavant, subissant sa colère.

- J’ai tué pour bien moins que ça, Rey Palpatine, lui cracha-t-il au visage, usant exprès de son véritable patronyme. Ses doigts se mirent à se serrer plus encore et son bras gauche se leva juste assez pour que Rey sente ses pieds s’agiter dans le vide. Sache que ce n’est pas l’envie qui me manque d’en finir avec toi. Toi morte, je tuerais en même temps l’intrus en moi que tu aimes tant.

Il la souleva plus encore avant de brutalement desserrer sa poigne autour de sa gorge, la laissant tomber au sol tandis qu’il reculait en se passant les mains dans ses cheveux noirs.

- Mais je n’en ai pas le DROIT, hurla-t-il à son tour. Mon Maître me l’interdit. Apparemment, ta mort peinerait beaucoup sa femme. Le visage de la bête se déforma en un sourire aussi noir que l’atmosphère de la pièce. Est-ce qu’elle sait qui tu es ? Mmh ? La petite-fille de celui responsable de la perte de son cher et tendre mari ? Ou tu lui mens aussi à elle ? Qui est le lâche, maintenant? Tu n’es PAS, tu n’as JAMAIS été et tu ne seras JAMAIS une Skywalker.

Puis il se rapprocha à nouveau d’elle et s’agenouilla face à elle.

- Tu as peut-être la fougue et la verve de l’ancien Anakin Skywalker mais là…Oh oui là…Ton visage et la façon dont tu me regardes…Je te dégoûte. Tu me hais. Tu veux me tuer mais si tu me tues, tu te prives toi-même de Ben. Ce que je vois là a tout d’une vraie Palpatine…




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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptyMar 30 Nov - 4:26
Une pulsion de mort ; seule sensation qu’il arrivait à créer dans le creux de ta cervelle. Kylo Ren avait décidé d’invoquer de bien sanguinaires démons dans ce pentacle invisible qu’il avait dessiné dans sa fureur. Ses incantations fonctionnèrent dès qu’il évoquait ce nom maudit — Palpatine. Ren voulait que tu en aies honte, que tu te plies au dogme que sous-entend ce patronyme qui décima tant de peuples à travers la galaxie. Il oubliait cependant une des forces que tu avais acquises : la sagesse de Luke Skywalker. Le fils de l’Élu, le Jedi légendaire, t’avait appris à faire de ton nom, de ton héritage, une véritable fierté, lui pour qui le nom de Vador fut pendant fort longtemps une malédiction. Un Jedi ne peut vivre dans la honte, dans les regrets, dans le passé, parce que la douleur que provoquerait de tels sentiments serait un aller simple pour les ténèbres du Côté Obscur — un chant des sirènes auquel un bon nombre de chevaliers, même les plus aguerris ont cédé, mais pas toi, pas ton Maître non plus. Luke Skywalker était la preuve qu’on pouvait renaitre des cendres d’un passé violent, trouble et mortifère. Palpatine devrait être ton opprobre, mais tu en avais fait une force, parce que, comme ton Maître te l’avait si joliment expliqué, « le sang n’est pas la seule chose qui nous définit. » Pour sa jumelle et lui, les valeurs pures de cœur de leur mère s’étaient jointes à celle de leur père quand il fut encore ce jeune homme plein d’espoir ayant à cœur de bien faire. Luke et Leia étaient l’héritage de cette jonction de paix tout comme tu étais l’héritière des valeurs de tes parents qui ont su faire fit de ce nom et se sacrifier pour ta survie, pour que tu dépasses cette malédiction qui entoure cette famille. À l’instar de Luke et Leia, tu t’étais libérée des chaines qui t’entravaient. Tu étais une Skywalker, autant que Ben, bien plus que Ren, pour toutes les valeurs Jedi que tu avais conservées, si propre à cette famille parmi lesquelles la Force est si puissante. Alors quand Kylo Ren s’amusait à te cracher le nom de Palpatine à la figure, tu riais à l’intérieur, et tu faisais en sorte que cette gausse rayonne pour que chacune des cellules de Kylo Ren t’entendent. Tu riais parce qu’il n’arriverait pas à te faire basculer dans la haine, malgré tes premières émotions. Tu étais baignée de lumière, graciée par la Force. Tu ne tomberas pas. Jamais.

Mais dans le monde réel, loin du domaine de l’impalpable que formait la Force, tu étais si faible face à lui. Tu ne le niais pas : la haine était difficile à retenir quand il te désarmait et qu’il t’empoignait avec une telle force. Même si tu étais puissante et surentrainée, Kylo l’était bien plus que toi, parce que le sang et les gènes d’Anakin Skywalker et de Leia coulaient dans ses veines. Tu étais tétanisée quand tu vis les flammes danser dans ses yeux. Ben était loin. Ben n’était sûrement plu. Et cette éventualité te fit perdre toute notion de courage et de combativité tant elle te brisait le cœur. Les mots de Kylo n’étaient qu’un souvenir lointain, un brouhaha informe que tu ne cherchais jamais à percevoir. Une pulsion de mort, le Styx en approche lorsque les doigts de Ren se fermaient sur ton cou. Tu n’étais qu’une proie, une pauvre biche entre les griffes du loup qui se débattait bêtement en portant tes mains à ta gorge, comme si tu pourrais te défaire de cette prise invisible. Stupide biche. Kylo ne lâcherait pas, parce que dès que la bête goutait au sang, elle finissait infestée par ce péché, réclamant toujours plus de vice. Tes yeux en étaient injectés, presque exorbités à cause de la force déployée par le monstre. « Gnfh… » Malheureuse défense, plus que risible. Tu étais pathétique Rey. Déjà faible alors que le combat venait à peine de commencer.

Alors que tu étais au bord du précipice, sur le point de perdre conscience à cause du manque de souffle et de ton corps qui te faisait gaspiller le peu d’oxygène que tu avais en gigotant de la sorte, le monstre te relâchait. Ton corps tombait lourdement, ta tête claquait contre le sol. Tu n’avais pas encore senti ce filet pourpre qui glissait le long de ta tempe, trop occupée à chercher de l’air, toussant, ta main sur ton cou, à quatre pattes sur le sol pour retrouver un semblant de normalité et de conscience. Vaguement apeurée, tu tentais de te rabattre dans un coin du salon quand tu entendais Ren hurler sa rage, s’emportant dans un monologue aussi théâtral que son attitude. Tu n’entendais qu’un mot sur trois à cause de ton cerveau qui tentait de se raccrocher à la réalité après avoir été privé de cet air si précieux qui lui permettait de fonctionner. Et même quand tu repris un semblant de contenance, tu ne répondis pas, jamais, à aucune de ses provocations. Si Padmé savait que tu étais une Palpatine ? Même si l’aveu avait été difficile et douloureux à faire, oui elle le sut. Tu ne lui avais rien caché de tes origines que tu découvris sur le tas, parce que tu ne voulais pas lui mentir, parce que sa famille avait trop souffert à cause des non-dits. Or, cette information, tu te targuais bien de la révéler à ton ennemi du moment, estimant que la dissimulation pouvait être un atout, une carte que tu pourrais sortir plus tard pour le devancer. Padmé était loin d’être aussi sotte et irréfléchie que Kylo le pensait. Ne pas révéler votre entrevue, c’était agir dans l’intérêt de sa sagesse. Tu te contentais alors de le toiser, avec dédain, gardant ce masque de façade froid pendant que tu récupérais ton souffle. « Je ne te hais pas, Kylo Ren. Ça serait bien trop d’honneur fait à ton égard. Tu ne me dégoutes même pas. J’ai juste pitié de toi. » Mens autant que tu veux Rey, mais tu ne pourras pas l’empêcher de lire la réalité de ta situation dans ton regard. Il était l’être que tu haïssais le plus dans la galaxie, mais jamais tu ne pourrais te l’avouer, parce qu’on ne hait que les gens qu’on aime, et la haine est à la hauteur de l’amour éprouvé. Il est impossible de haïr quand on éprouve uniquement mépris et indifférence, comme ce fut le cas de tes sentiments envers ton grand-père. Malheureusement pour toi, malgré toutes tes défenses médiocres, le monstre avait vu clair dans ton jeu depuis le début et tu te retrouvais désormais à sa merci.

Par tous les moyens, tu avais tenté de le repousser quand il t’attrapait pour te coller à lui. « LACHE-MOI ! » tentais-tu vainement en le frappant avant que tes lèvres ne succombent à l’appel des siennes. Ton corps, ton esprit, ton âme… Toute l’entité que tu formais bataillait contre ce violent conflit intérieur : l’essence de Kylo te touchait certes, mais c’était le corps de  Ben qui était à l’œuvre. Difficile de résister au magnétisme de l’homme dont tu étais profondément amoureuse, pour lequel tu tomberais aisément. Et tu n’avais désormais plus aucune échappatoire maintenant que tu te retrouvais piégée entre le mur et le corps massif de ton amant. Tu avais beau tourner la tête, le frapper, te débattre, crier, il te dominait, forçant pour ce baiser que tu trouvais répugnant au départ, avant de succomber aux cendres de Ben qui voltigeaient, qui se retrouvaient ancrées dans chacune des cellules de ton ennemi. « Lâche-moi… » soufflais-tu dans un soupir d’aise qui te révulsait, mais qui trahissait pourtant tes sentiments les plus profonds à cause des baisers brulants de Kylo qui marquaient ta peau au fer rouge. Tes défenses étaient encore là, molles, les mains à plat contre ce torse que tu cherchais sans répit à repousser. Il sut que tu baissais définitivement les armes quand un gémissement faiblard s’échappait malgré toi d’entre tes lèvres après qu’il eut laissé sa trace sur ton lobe d’oreille. « Laisse-moi… » Ta dernière barrière cédait. Ton regard se noyait dans ses prunelles qui avaient retrouvé leur couleur brune d’origine, comme pour te séduire à nouveau. Ça fonctionnait. Presque. Parce que tu eux l’impression d’entrevoir Ben. « Padmé ne lassera jamais Vador vaincre Anakin. Elle vous donne l’impression, à Vador et toi, d’être faible, mais elle vous défera tous les deux… Parce que Padmé est l’univers, la raison de vivre autant de Vador que d’Anakin et elle brille à travers Luke, à travers Leia, à travers tellement de choses et d’êtres qu’il est impossible pour Lui de la manquer… et c’est une faiblesse qui fera périr ton maître… Comme la première fois avec Dark Sidious et tu le sais… Elle ne vit pas avec l’homme et le monstre, elle se bat contre le monstre pour faire vivre l’homme… et je ne t’aimerais jamais, toi, parce que je me battrais toujours contre toi pour faire vivre Ben… Parce que je reste ta faiblesse Kylo Ren, et tu le sais. Regarde-toi… » Si seulement tes soupirs d’aise n’avaient pas étouffé ton rire narquois… Il aurait pu voir à quel point tu le méprisais. Au moins ton regard, aussi épris soit-il du corps qui se trouvait en face de toi, reflétait cette émotion. Parfois, à plusieurs reprises d’ailleurs, ton regard s’était évanoui et ton discours fut perturbé par des gémissements intempestifs causés par la main baladeuse de l’homme que tu exécrais. Il allumait la mèche. Comment osait-il réclamer un territoire qui n’était pas le sien ? Pire encore aurait été ta colère si tu avais entendu ton aimé hurler dans la prison de glace dans laquelle le monstre l’avait enfermé. Mais ton corps réagissait contre toi, appâté par la façade : tu avais envie de lui, de Ben, de l’homme sur la plage…

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Ben Solo
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MessageSujet: Re: ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) ((Hot)) A un passant ((Ben x Rey)) EmptySam 22 Jan - 17:13
A un passant
Rey & Kylo Ren


Appartement de Kylo Ren, quartier de Brooklyn.
De la pitié. C’était tout ce qu’il lui insufflait. En son coeur, il sentit quelque chose se débattre. Tel un animal mis en cage contre sa volonté, Ben Solo tentait par tous les moyens possibles de s’extraire de cette prison invisible où son double maléfique l’avait enfermé. Ce dernier ressentait parfaitement ce combat à l’intérieur de lui. La vue de ce mince filet rouge sombre qui s’écoulait de la tempe de Rey avait suffit à le faire tressaillir. Ben était hors de lui. IL l’avait blessé. IL avait osé la toucher, la soulever de terre pour l’étrangler et la laisser violemment retomber au sol, sans plus se préoccuper d’elle. Cette rage était intérieure, mais elle était si puissante que, malgré lui, Ren fit un pas en direction de l’autre moitié de sa Dyade. Pas dans le but de l’attaquer non; ce mouvement était celui, incontrôlé, de l'homme enfui à l’intérieur de lui. Ben aurait voulu se précipiter vers Rey, la prendre dans ses bras, la soigner, comme ils l’avaient fait l’un pour l’autre autrefois. Mais Kylo se reprit bien trop vite et arrêta net sa démarche en se détournant d’elle avant de vociférer toute sa haine à l’encontre de la née-Palpatine.

Elle disait avoir de la pitié mais lorsqu’il accorda plus d’attention à ses yeux, Kylo sourit tout en gardant le silence. Ce n’était pas de la pitié qu’elle ressentait pour lui. Loin de là. Les yeux sont le miroir de l’âme et ce qu’il y lisait l’excitait bien plus que n’importe quel mot qu’elle aurait pu lui dire. Elle le haïssait autant qu’elle l’aimait. Alors il s’était jeté sur elle, l’avait plaqué contre un mur et ses lèvres s’étaient violemment collées aux siennes. Voraces, elles s’attaquaient autant à ses lèvres qu’à sa mâchoire, à ses lobes d’oreille ou à la peau de sa nuque. Rey se débattait mais curieusement, plus elle le frappait et tentait de lui échapper, plus il sentait le feu de son désir pour elle gagner en ardeur dans les tréfonds de son corps. Parmi les flammes, il distinguait le fils Solo qui, loin de rester insensible à la proximité de Rey, l’enjoignait à la traiter avec plus de douceur. « Pour qu’elle sache que tu es toujours là ? » lui répondit-il en pensée tout en mordillant le lobe d’oreille de Rey, lui arrachant un gémissement qu’il accueillit victorieusement. « Au contraire, je veux qu’elle sente la différence entre toi et moi. Je veux qu’elle sache que tu n’existes plus. Que je t’ai tué. »

- Tu te trompes. Tant qu’elle m’aimera, je vivrais toujours en toi. Elle me ramènera. Elle l’emportera sur toi…comme elle l’a déjà fait par le passé.

A cet instant, Kylo s’écarta de Rey pour plonger son regard dans ses prunelles. Quelque chose en lui avait dû changer car le regard qu’elle posait sur lui était différent. « Mes yeux… » comprit-il. L’échange secret qu’il avait eu avec Ben lui avait fait perdre le contrôle du Côté Obscur de la Force. Son côté Sith avait dû battre suffisamment en retraite durant cette petite conversation intérieure pour permettre à Ben Solo de reprendre le dessus. Cette constatation fit frémir Kylo Ren. Visiblement, il n’était pas encore aussi omniprésent qu’il le pensait. Solo avait encore trop d’emprise sur lui s’il pouvait faire reculer le Seigneur Sith aussi aisément. Il tressaillit et recula d’un pas tandis que Rey, elle, reprenait confiance et semblait s’adresser à Ben vu le ton de sa voix. « Elle a raison. C’est l’amour que Vador portait à son fils et, à travers lui, à sa femme, qui l’a fait se retourner contre l’Empereur. Toi aussi tu t’es retourné contre lui, à la fin. Tu as fini par comprendre que le chemin qu’il t’avait laissé miroiter ne t’amènerait nulle part. Rappelles-toi. Tu voulais le tuer la première fois que tu l’as vu. » Les paroles de Rey avaient su atteindre Ben. C’était lui qui venait de s’adresser à Kylo Ren pour lui faire entendre raison. Et il poursuivait, conscient que la bête avait été touchée et que c’était le moment ou jamais d’approfondir cette blessure, de l’affaiblir suffisamment pour lui permettre de revenir. « Tu l’aimes autant que je l’aime. Et tu le sais. C’est ça qui te fait horreur plus que de me sentir moi en toi. Tu l’as aimé dès la première seconde où tu l’as vu. Pourtant tu étais tout-puissant à ce moment-là et elle n’avait même pas encore entamé sa formation. Si tu l’avais vraiment voulu, tu l’aurais tué quand tu en avais en l’occasion. » Toujours aucune réponse de Kylo Ren. S’agrippant à ce silence, la voix de Ben remonta jusque dans la gorge du monstre pour lancer un appel à l’aide à l'être aimé. L’emprise de Dark Vador sur Kylo Ren était trop forte pour qu’il puisse réduire définitivement la bête au silence. Il avait besoin d’aide. Jadis, ce furent sa mère, son père et Rey qui, ensemble, l’avaient ramené. Il ne savait pas ce qu’étaient devenus Han Solo et Leïa Organa dans ce monde mais Rey était là. Rey avait toujours été là. « Rey…aide-moi… » s’entendit-il murmurer d’une voix suffisamment haute pour être entendu. Mais à peine les mots furent-ils prononcés que Kylo Ren, fou de rage d’avoir fait preuve d’autant de faiblesse pour permettre cela, reprit immédiatement le contrôle.

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