Talk friend and drink... (Théo et Jackson)

Cela faisait des jours entiers que Jackson Whittemore se préparait à vivre cette journée. Ce jour qui allait, du moins qui devait, donner une nouvelle tournure à sa vie. Jusqu'à présent, il avait consacré son existence à tout simplement vivre. Sans trop en attendre des autres, cela évitait bon nombre de déception tout en se fixant des objectifs clairs, réalistes : devenir capitaine de la crosse, être le meilleur du club de natation, demeurer populaire, sortir avec une jolie fille, aller au bal du lycée - bien qu'en réalité il s'en contre ficher de cette soirée. L'idée première était de garder la face jusqu'à l'obtention de son diplôme mais... Disons que les choses avaient quelque peu changé entre-temps.

Tournant une énième fois le verre de wishy, qu'il avait commandé sec et sans glaçons, il se laissait peu à peu aller à ses songes. Le whisky en question lui provenait d'une bouteille de dix-huit d'âge assez coûteuse. Elle trônait fièrement sur une étagère derrière le comptoir avant que le barman s'en empare pour lui servir ce délicat poison. Comment aurait-il pu lui résister ? Mise ainsi en évidence, elle ne demandait qu'à être vu, qu'à être but. Et son goût tourbé, généralement doux, délicat et un poil épicé, aurait probablement été moins amer en bouche s'il n'avait pas été encore un peu tôt ce matin là et sûrement davantage s'il ne s'acharnait pas à demeurer dans cet état d'esprit de perdant. L'introspection, n'était semble-t-il, pas toujours une bonne chose ni même propice à tout le monde. Finalement, peut-être aurait-il dû demander au barman de lui servir quelques goute de cette même boisson dans un café. Cela aurait peut-être été une tragédie de gâcher ainsi une aussi bonne bouteille mais, de cette façon-là il serait probablement mieux passé et il aurait, peut-être, eut l'allure d'un poivrot on ne peut plus discret... Bien que le regard des autres lui importât peu, celui du barman était intrigant.

Plus tôt dans la journée donc, pour en revenir à ses besognes, il avait traversé la ville avec une assurance débordante. Il avait passé la porte d'un superbe restaurant, réputé pour ses brunchs et c'était installé à la table qu'il avait réservée deux jours auparavant - et cela même si la réception lui avait affirmé n'avoir aucune réservation au nom de Whittemore. Il avait tout de même en dépit de ce petit accroc, gardé un sourire impeccable. Il se devait une fois encore de faire bonne figure face à tous ses abrutis incompétents. Il attendit ensuite l'arrivée de ses investisseurs. Il attendit longtemps. Très longtemps... avant de finalement lâcher l'affaire, quitter la table et enfin le restaurant. Puis, il avait marché un bon moment. Contrarié, il avait à présent ôté la veste de son costume trois-pièces acheté spécialement pour l'occasion, d'un bleu roi éclatant avant de la rabattre sur son épaule tout en desserrant légèrement le nœud de sa cravate. Ce fut à ce moment-là qu'il aperçut la devanture de l'Arkenstone. Un bar... Songea t-il. Pourquoi pas ?

Une mauvaise matinée ? Se répéta alors Jackson lorsque le barman s'adressa à lui. C'était peu dire et pourtant une part de lui-même semblait culpabiliser vis-à-vis de cela. Après tout, il n'avait pas perdu un bras et le ciel ne lui était pas encore tombé sur la tête, pour peu qu'il le sache. Donc, en dépit de ses petits malheurs, peut-être qu'il y avait pire ? Peut-être que quelque part ailleurs quelqu'un vivait quelque chose de bien pire que lui ? Mais malgré tout, il avait du mal à penser à autre chose que cette rencontre ratée. *Probablement une belle occasion de manquée...* Mais, est-ce une raison suffisante pour baisser les bras si vite ? Est-ce une raison suffisante pour trouver refuge dans l'alcool à la première déception ?

Il aurait volontiers pris le temps de tergiverser on ne peut plus longtemps sur la dernière question, mais aussi étrange que cela puisse paraître, le barman venait tout juste de prononcer son nom. Or, il n'avait pas le souvenir de s'être présenté à son arrivée et sa réputation ne le précédait pas au point d'être connu jusque New-York.

Curieux, Jackson étudia un moment le garçon qui se tenait toujours de l'autre côté du comptoir. Il ne voulait pas nécessairement le dévisager de la sorte, mais ses yeux se perdirent sans peine le long de ses bras musclés. Reprenant toutefois ses esprits, il laissait finalement son regard courir sur le contour de son visage. Plus, il le regardait et plus il réalisait que c'était précisément ce genre de garçon qui lui avait fait comprendre qu'il appréciait également la compagnie de ses derniers. Quelque chose le chiffonnait néanmoins. Il n'aurait pas su dire quoi avec certitude, mais on aurait dit que plus il le regardait, plus les traits de son visage lui devenaient familiers.

- Hann merde... Théo ?! Dit-il en manquant de peu de s'étouffer avec son whisky en réalisant qu'il était à deux doigts de fantasmer sur son meilleur ami d'enfance.

Jackson n'avait jamais réellement eu de véritable ami en dehors de @Theo Raeken, bien qu'ils n'étaient que des gosses à l'époque et que ce dernier avait déménagé avant qu'il n'entre dans le secondaire... Théo avait malgré tout été pour lui, la seule personne qu'il avait réellement appréciée de toute sa scolarité. Comment avait-il pu ne pas s'en rendre compte bien avant ? S'en était presque gênant.

- Qu'est-ce que tu fiches ici dis-moi ? Questionna-t-il à la fois désireux de savoir de quelle façon il avait atterrit ici tout en essayant de masquer tant bien que mal son trouble.

Théo Raeken. Son whisky avait failli lui rester en travers de la gorge lorsqu'il avait fini par associer ce nom à ce si beau visage. Un nom qu'il avait presque oublié avec le temps. Un visage qui lui aussi avait presque disparu au cours de ses dernières années. Pas parce qu'il n'avait pas compté, bien au contraire, mais tout simplement parce que cela avait toujours été plus facile pour Jackson de compartimenter. Tant les souvenirs que les gens, passant par ses propres émotions, celles-là même qu'il peinait parfois et toujours à maîtriser malgré l'assurance débordante dont il fait souvent preuve. Il détestait toujours autant d'ailleurs d'être ainsi en proie au doute, synonyme et/ou être dans un état d'esprit proche de l'échec. Et ça, il ne pouvait pas le supporter.

- Oui. Question idiote, réponse idiote, tu me diras. Commença-t-il amusé. Quant à moi, j'aimerais bien savoir ce que je fiche là moi aussi. Acheva-t-il avec moins de plaisir et davantage de sarcasme.

Quitter Londres pour débarquer ici. Songea t-il. C'était un peu idiot de sa part, peut-être plus encore que d'avoir pensé qu'à peine arrivé, il serait déjà devenu le roi de ces sublimes rues new-yorkaise. Cette pensée lui arracha tout de même un rictus, car il n'était tout de même pas prêt à céder sa couronne aussi facilement.
Il but ensuite une énième gorgée de son breuvage et acheva ce poisson d'une traite. Oubliant presque que cet alcool n'avait malheureusement pas - ou plus à présent - le pouvoir de le rendre ivre, il avança à nouveau son vers en direction du barman. Pendant l'ombre d'un instant, il hésita à lui demander de lui servir un second verre. Mais il réalisa bien vite que c'était une mauvaise idée. Il se résigna alors et ramena son verre vers lui avant de le placer aux creux de ses mains.

- Tu vas probablement me prendre pour un fou, mais j'étais censé rencontrer de potentiels investisseurs aujourd'hui. Si l'entretien avant été concluant, je serai patron à l'heure qu'il est. L'american dream, quelle belle connerie ! Lança t'il sur un ton mêlant cette fois, sarcasme et amusement.

Serrant toujours son verre vide entre ses mains, Jackson parla volontiers à Théo de ses projets d'ouvrir une boîte de nuit ici. Qu'il avait quitté l'Angleterre quelques jours auparavant et qu'il avait bon espoir malgré tout que le jeu du sort finit enfin par jouer en sa faveur. Ce qui le conforterait dans son idée de quitter définitivement Londres pour venir s'installer ici. Bien qu'il était loin de se douter que son rêve - concernant ce dernier point du moins - c'était d'ores et déjà réalisé.

- J'ai entendu parlé de toi en effet. Dit-il lorsque Théo évoqua la meute.

Il était curieux de savoir ce que les autres avaient pu lui dire à son sujet. Peut-être même qu'il craignait, inconsciemment, que la vision de Jackson sur sa personne ne soit influencée par ce qu'on avait pu lui raconter ou non ?

- Je n'ai pas revu la meute de Mccall depuis le petit incident avec l'anuk-ite. Mais Lydia s'est chargée de me faire un petit topo. Avoua-t-il. Il marqua une pause avant d'ajouter ceci : mais je suis rarement d'accord avec les autres tu sais.

Car oui, les avis divergeaient concernant Théo, mais Jackson voulait se faire sa propre idée de chaque personne qu'il rencontrait. D'autant qu'un passé commun les liés. Il préférait donc se baser davantage là-dessus et sur ce qu'il ressentait que sur ce qu'on avait pu lui dire. Et puis Scott semblait lui laisser le bénéfice du doute et il avait même entendu dire que quelque chose se tramer entre Théo et le bêta du véritable Alpha. Ajouté à cela le fait que personne sur Terre ne pouvait prétendre n'avoir que des bons cotes, Jackson avait donc bel et bien l'intention de lui donner sa chance. C'était si bon de retrouver ici un ami, de le revoir lui.

S'il y avait une chose parmi tant d'autre que Jackson était bien forcé d'admettre, c'était qu'il était lui-même un beau conard. Beaucoup de personnes du moins le percevaient comme tel. Et honnêtement, être vu et reconnu comme quelqu'un de beau, était assez flatteur. Songea t-il alors qu'un rictus se dessiner tout naturellement sur ses lèvres, fier de sa bêtise. Plus sérieusement, il continua de penser, car là où il voulait vraiment en venir en songeant à cela, c'était que tout le monde était, un jour ou l'autre, susceptible de faire n'importe quoi. Et bien souvent, personne ne pouvait comprendre - ni ne cherchaient à comprendre d'ailleurs - les véritables raisons qui pouvaient pousser quelqu'un à agir comme un con... Là encore, il savait de quoi il parlait.

Personnellement, pour sa part, les choses avaient déjà mal commencé avant même qu'il pointe le bout de son nez dans ce monde. À croire qu'il était destiné dès le départ à devenir ce qu'il était. Un être à l'ego sur dimensionné. Parfois manipulateur et calculateur. Froid et secret. Vu aussi comme quelqu'un de sournois, qui désire plus que tout être le meilleur en tout, à chaque instant. Et la plupart des gens s'arrêtaient à ça. Sans même chercher à creuser un peu plus, à faire tomber le masque. Celui-là même qu'il portait continuellement pour cacher la part de lui plus fragile, plus faible. Celle qu'il détestait et qui pourtant le rendait humain. Et vous vous demandez sûrement : pourquoi diable ? Eh bien, la réponse à cette question était à la fois simple et évidente. Et peut être même beaucoup plus complexe que cela en réalité. Mais c'était tellement plus simple de passer pour quelqu'un de distant, sans cœur... que de mettre à nu qui on était vraiment. Parce que, quoi qu'on fasse, on est jugé. Et quand on commet l'erreur de trop se dévoile, on fini toujours par souffrir.

- Qu'est-ce que tu entends par on ne sait même pas ce qu'on fout là...? Questionna-t-il lorsqu'il perçut la drôle de façon dont Théo avait dit cela.

Il écouta ensuite ce dernier lui parler de ce qu'était sa vie avant d'arriver à New-York. Et le seul mot qui lui vient à l'esprit pour qualifier cela était misérable. Attention, ce n'était en aucun cas un jugement de sa part, simplement une triste constatation. Et il ne put s'empêcher de culpabiliser un peu de déverser ainsi ses malheurs sur quelqu'un qui en avait réellement vécu. Lui, contrairement à Théo, et bien d'autres finalement, il avait eu la chance de grandir dans une bonne famille. Sans se soucier de savoir s'il aurait suffisamment à manger pour combler sa faim. Sans se demander ce que c'était de vivre avec peu de moyens, car jamais il n'avait manqué de quoi que ce soit. C'était aussi ce qui pouvait expliquer, en partit, pourquoi il avait la fâcheuse tendance de toujours se prendre pour le roi du monde.

- Je suis désolé d'entendre ça, sincèrement.

Mais il n'eut pas le temps de poursuivre que déjà le barman s'activait à nouveau derrière son bar. Puis, après quelques préparatifs la chimère lui donna une tasse de chocolat qu'il lui mit sous le nez. Il le remercia, touché par cette délicate attention, mais se figea presque aussitôt en entendant ce qu'il dit ensuite.

- Je crois que la seule bonne réponse ça, c'est que je suis un con. Un putain d'égoïste. Dit il en se massant nerveusement la nuque. - Mais ne va pas croire que tu n'as pas compté pour moi. Que tu ne comptes pas. Parce que c'est faux. Mais je... Je crois que suis incapable d'être bon ami pour qui que soit. Ajouta-t-il à regret. - Je me souviens très bien de toi, tu sais. À l'époque, t'étais le seul que je pouvais vraiment supporter. Que j'aimais vraiment. On est peut-être devenu des étrangers aujourd'hui et je suis loin d'imaginer ce que la vie a bien pu faire de toi, mais je n'ai jamais oublié. Acheva-t-il en préférant dire cela comme ça plutôt que : je ne t'ai jamais oublié toi. C'était se livrer beaucoup trop et il n'avait pas l'habitude de se retrouver ainsi au pied du mur. Il essaya tout de même de se montrer le plus honnête possible, il lui devait bien ça. Ne parlant volontairement plus de ce que les autres pouvaient penser ou dire de lui, parce que finalement ce n'était plus là question.

- Hé bien, dans cette ville. On arrive comme ça, on apparaît comme par magie dans cet endroit dont on ne peut pas sortir et on ne sait même pas pourquoi.
- Tu te paies ma tête ?! S'étonna Jackson.
- C'est plutôt étrange, non ? Se contenta t-il de lui demander. Alors Jackson comprit aussitôt que ce dernier était loin de le prendre pour un idiot en lui expliquant cette drôle d'histoire.

Prenant un petit instant pour tenter d'assimiler cette information à la fois capitale et étrange, il souffla doucement sur son chocolat chaud avant d'y boire une gorgée. Et il était absolument divin - probablement le meilleur chocolat qu'il avait bu de toute sa vie, ou alors il n'y connaissait rien. Après quoi, ils échangèrent quelques mots sur leurs vies respectives. Il avait été désolé d'apprendre les malheurs de son ami. Désolé de se voir baisser les bras aussi facilement et de penser que le monde c'était arrêté de tourner parce qu'il tournait uniquement autour de lui - et que comme lui allait mal, il ne pouvait fonctionner correctement. Quel imbécile je suis !

Arriva ensuite le moment que Jackson redoutait sans même le savoir avant que ce fameux moment n'arriva réellement, celui où il dut expliquer à Théo pourquoi il n'avait pas cherché à le revoir lorsqu'il était retourné à Beacon Hills après la chasse sauvage. Bien qu'un peu déconcerté et attristé, il répondit très sincèrement à cette question. Comme il se l'était dit on ne peut plus tôt dans son esprit, il lui devait au moins ça. Puis, sans qu'il ne s'y attende réellement Théo s'était vivement rapproché de lui et attrapa son visage déconfit par la culpabilité entre ses mains.

- Tu as probablement raison dans le fond, mais quelque chose me dit que c'est un peu plus compliqué que ça. Où alors, c'est moi seul qui me complique la vie ?

Théo relâcha ensuite le visage du demi-garou et poursuivi sur sa lancée en adoptant toutefois un ton on ne peut plus calme. Et ces derniers mots à son attention réconfortèrent instantanément Jackson. Il semblerait qu'il eût besoin d'entendre ce genre de chose et le fait que ce soit Théo qui le lui disait était d'autant plus important à ses yeux et avait une véritable valeur pour lui. Ce qui ne manqua pas d'adoucir son petit cœur qu'il pensait de pierre et hermétiquement sceller à ce genre d'émotion profonde. Plus enclin à présent à se livrer, il confia finalement à Théo ce qu'il ressentait vraiment sur le moment.

- Dix ans qu'on ne s'est pas vus et pourtant quand je te vois aujourd'hui rien n'a changé. Alors que paradoxalement tout est si différent, mais à mes yeux quand je te regarde je ne vois rien d'autre que mon meilleur ami.

Continuant ainsi sur sa propre lancé, il ne semblait plus pouvoir s'arrêter. Il lui confia finalement pas mal de chose sur ses dernières années de sa vie -  importante ou non - et il lui parla même de sa récente rupture avec Ethan. Mais il avait peur d'en dire trop sur lui-même en seul morceau alors il se tû.

- Bon, peut-être qu'on devrait s'arrêter là pour la séquence émotion avant de finir par me faire pleurer comme une fillette. Dit-il en souriant pour masquer la nostalgie qui commençait à l'envahir. Et toi alors, j'ai cru comprendre qu'un certain bêta ne te laissait pas complètement de marbre ?

- Eh bien, disons que maintenant, je le sais. Pourquoi est-ce que j'ai la drôle d'impression que c'est toujours à nous que ça arrive ces choses-là ? Questionna-t-il sans réellement attendre une réponse quelconque à cette question qui s'apparentant plus à une réflexion qu'il se faisait à lui-même, mais à voix haute. En fait, je suis venue ici pour rencontrer es investisseurs pour ma boîte, en premier lieu. Mais si tu veux tout savoir, je cherché surtout à fuir une situation qui commençait sérieusement à me peser... Ethan et moi, c'est fini. Lui confia-t-il en parvenant à peine à masquer le nœud qui commençait à s'emparer de sa gorge. Je pensais vraiment... Je croyais que... Tenta t-il d'ajouter en ne parvenant pourtant pas à finir aucune de ses deux phrases. Il n'en avait ni l'envie, ni le courage nécessaire pour cela.

Il réalisa finalement en confiant cela à Théo, que c'était peut-être davantage pour cette raison qu'il était si abattue. Mais c'était tellement plus simple pour lui de camoufler cette perte sous l'échec de sa tentative pour ouvrir sa boîte que de l'assume réellement, qu'il s'était aveuglément laissé convaincre qu'il était vraiment déçu pour cette raison. Il avait également essayé de faire gobé ça a Théo avant qu'il ne mette réellement le doigt sur le vrai problème sans même le savoir.

Il reprit ensuite le cours de ses autres conversations avec Théo, se sentant en dépit de tout heureux de l'avoir retrouvé, même dans ses circonstances un peu étranges.

- Non, Scott ne m'a strictement rien dit à ce sujet rassure toi. Je ne l'ai pas vu depuis un moment. Mais j'ai gardé de bons contacts avec Lydia. Elle non plus ne pas réellement confié ce genre de chose, mais elle a noté un petit rapprochement entre vous. Et au vu de ta réaction mon cher, je suis maintenant convaincu qu'il y a bien quelque chose. Pas vrai ? Questionna-t-il en haussant l'un de ses sourcils en l'air tout en cherchant à croiser son regard laissant à présent un sourire empli de malice se dessiner sur son visage.