Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bienvenue sur Universes
N'hésitez pas à nous rejoindre avec le personnage de votre choix
Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Why don't we talk to each other? [Klausy]

Aller en bas 
AuteurMessage
Ben Hargreeves
Ben Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Why don't we talk to each other? [Klausy] Original
› Arrivé(e) : 07/10/2021
› Messages : 94
› Personnages attendus : Vanya Hargreeves
Allison Hargreeves
Diego Hargreeves
Luther Hargreeves
› Nombre de mots RP : 500 et plus
› Age : 32 ans
› Race : Humain génétiquement amélioré
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyMer 20 Oct - 19:05

Why don't we talk to each other


@Klaus Hargreeves


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L’avantage, si l’on peut dire, d’avoir pendant si longtemps été exclu du monde des vivants est que Ben Hargreeves n’a jamais vraiment eu l’occasion de connaître cet état de démotivation, de déprime et de tristesse que l’on nomme communément un chagrin d’amour. Certes, il en a observé les effets à distance, et pas qu’un peu, alors que Klaus portait le deuil de Dave (et il n’ira certainement pas dire que sa propre situation est tout aussi dramatique), mais il n’a jamais rien vécu de tel pour sa part. Pas plus qu’il n’avait vraiment eu l’occasion de tomber amoureux par ailleurs. Oui, il a eu des béguins, des filles qui ont attiré son regard, regard qu’elles ne pouvaient pas croiser (et quand on y réfléchit, c’est un peu creepy), mais pour connaître une vraie relation, avec ce qu’elle induit autant de complicité que de réciprocité, il avait dû attendre ces derniers mois… Et il en est à ce stade encore frais qui succède à la rupture qui le fait amèrement regretter de s’être engagé dans une relation pour commencer.

Ben a aimé Annie, sincèrement, et même si elle a été très claire, et qu’il n’avait en réserve aucun contre-argument qui aurait été susceptible de la retenir, une part de lui continue d’espérer qu’elle viendra frapper à sa porte et lui affirmera, comme ça, sorti de nulle part et sans raison, qu’elle tient toujours à lui, et qu’au fond, ce n’est pas si grave si sa vie est chaotique et que ses frères et sœurs ont une trop grande place dans sa vie pour qu’elle soit capable de trouver la sienne. Mais ça n’arrivera pas. Tout comme il ne pouvait pas lui promettre de cesser de se soucier de sa fratrie ou de répondre présent pour eux en priorité, quoi qu’il puisse advenir. Un comble, tout de même… on lui reprochera – et Klaus le premier, il en a bien conscience – de les avoir négligés en décidant de mener sa petite vie de libraire bien rangé, en couple avec une jolie blonde bien sous tout rapport, mais visiblement, ce n’est pas un jeu auquel il a suffisamment bien joué non plus.

Le cul entre deux chaises, Ben a un peu le sentiment d’avoir tout perdu, là, tout de suite, autant sa petite amie que Klaus, avec qui ses relations se sont naturellement distendues (logique, ça ne pouvait tout simplement pas être comme avant, c’était impossible, ou bien il faudrait qu’il meure une deuxième fois, et fuie à nouveau la lumière : je vous le donne en mille, ça n’arriverait pas). Il se sent seul, et malheureux, et un peu con, aussi. Bref, il ressemble à n’importe quel quidam au cœur brisé qui viendrait de se faire larguer. Il passe son temps à penser à Annie, à se refaire le film de ce qu’il aurait pu faire différemment, à se repasser les épisodes les plus heureux de leur relation, et ensuite, il rage en se disant qu’il a tout gâché. Rien de nouveau sous le soleil. Rien de grave non plus… ça ne l’empêche pas de se sentir franchement au plus mal.

Il a tenté de focaliser son attention sur toutes ces activités méticuleuses qui pouvaient accaparer son esprit et lui éviter de trop penser, que ce soit en triant les livres de la librairie où en rangeant son appartement de fond en comble. Seulement ces activités, rapidement mécaniques, ont eu tôt fait de lui laisser encore plus d’espace de réflexion, et donc de démoralisation. Et donc il en est là, avachi sur son canapé, à contempler son téléphone comme si ce dernier serait capable de lui apporter les réponses qu’il attend. Le pouce suspendu au-dessus de l’écran, il hésite… beaucoup plus qu’il n’est nécessaire… Il pourrait contacter Vanya ou Allison, peut-être… Mais ce n’est pas à eux qu’il a envie de parler, ce n’est pas eux qu’il a envie de voir. Non, il a besoin de parler à Klaus… Sauf qu’il est à peu près convaincu que l’idée n’est qu’à quinze pour cent bonne… Il a une idée assez claire de la tournure que pourrait prendre leur conversation, et au vu de la manière dont s’est achevée la précédente, il n’est pas certain de devoir ajouter ça à son moral déjà au ras des pâquerettes.

Oui. Sauf que Klaus lui manque… pas juste là, maintenant, parce qu’Annie n’est plus là et qu’il se sent d’autant plus seul, mais depuis plus longtemps que ça. Il ne demande à personne de comprendre ce que l’on peut ressentir quand on a été dépendant de quelqu’un d’autre pendant aussi longtemps, avec l’envie de se libérer, de voler de ses propres ailes et en même temps le besoin de la compagnie de l’autre. Lui-même ne se l’explique pas complètement. Bien sûr, évidemment, et sans aucune hésitation, il ne voudrait absolument pas revenir à sa vie d’avant… ou plutôt, à sa mort d’avant. Mais peut-être ressent-il tout de même un fond de nostalgie, que ce contexte particulier n’aide définitivement pas du tout. En plus de se sentir désespérément seul, là, tout de suite… et ça aussi, c’est un sentiment qu’il a un peu oublié. Un soupir, et Ben se décide.


Salut
Est-ce que tu peux passer s’il te plaît ?


C’est tout. Ben penche la tête en arrière, et maintenant, il attend. Une réponse à son message, ou que Klaus frappe à sa porte. Peut-être qu’il n’aura ni l’un ni l’autre, au bout du compte.





Code by Joy
Revenir en haut Aller en bas
Klaus Hargreeves
Klaus Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Sobriety is super overrated ♪
› Arrivé(e) : 20/02/2021
› Messages : 343
› Nombre de mots RP : 500 à +2500
› Age : 32 ans (1ier Octobre 1989)
› Race : Human disaster
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyLun 1 Nov - 15:15

Ben & Klaus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Why don't we talk to each other

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Bzzz Bzzz.

Klaus grelotta à la petite décharge au niveau de sa cuisse. Il sonda autour de lui les visages fatigués de la queue qui s'étirait devant la caisse de la pâtisserie - personne ne sembla prêter attention à son sursaut - et vérifia son téléphone.

Pas de réaction. Le junky scruta stoïquement l'écran plusieurs secondes...

...Puis il fourra son téléphone au fond de la poche de son skinny et s'obligea à ignorer le message reçu. Parfaitement! Le silence est le meilleurs des mépris, disait l'proverbe, et on avait jamais été aussi méprisant que BEN quand il avait décidé de refaire sa vie SANS LUI après des années de fidélité fraternelle sans faille. Ah il avait bon dos, de le texter après tout ça!

Klaus chassa la présence d'une adorable et irréprochable petite blonde au côté de Ben, et le souvenir viscéral de la colère qui s'était emparée de lui et avait fait voler son poing dans le nez du frérot lorsqu'il lui avait avoué errer dans New-York depuis des mois et abandonner de revoir la fratrie. Dont lui.
Le moment de leur retrouvaille fut également le dernier moment où ils s'étaient vus de depuis.
Et il se passait bien assez de bizarreries dans le quotidien du drogué pour s'attarder sur pareilles broutilles!

Les mains dans les poches de sa veste, il avança avec le reste de la file. Il avait assez pour des croissants et un café, une petite envie de Déjeûner Frânçais, mais les donuts lui faisaient de l’œil avec leur grasse parures toute colorée de vermicelles... Le junky hésitait. Mordillait l'intérieur de sa joue. Triturait de plus en plus nerveusement les pièces de monnaies au fond de sa poche...

...ça l'démangeait teeellement!

Klaus se retrouva à pianoter sur son portable sans même s'en rendre compte, un bout de langue concentrée coincée au coin de la bouche. Sur l'écran les mots se composaient, frénétiques.

"Oh!! What a surprise! Moi qui pensais que jn'étais qu'un lointain souvenir, le genre qui srange dans un coffre et qu'on laisse moisir à la cave avec les vieilleries, pis qu'on revend une misère à la brocantes de quartier parce qu'après-tout on vit dans une société de consommation alors pourquoipas se dégoter du plus frais quand on a passé sa VIE avec le même éternel EMMERDEUR!!!"

Klaus leva son pouce sur la touche "Envoyé" et lâcha un brusque soupir par les narines. Nan. C'était trop long. Trop démonstratif aussi. On efface et on recommence : "Keskya? Tu compte m'inviter à ton mariage?" Gniark, gniark. Sauf que, si ça s'trouve, il était dans l'vrai... Grrh! Le sale lâcheur, mieux valait se contenter d'un franc et sans équivoque "Lâche moi la grappe le pouolpe, C'EST FINI ENTRE NOUS!!!!" De quoi le mettre face aux conséquences de ses actes! Bien que, ce choix de formulation... Alors un subtil "Tiens, un revenant...", ce qu'il faut de mordant et ouvert à toutes réactions?... Pff, trop prévisible, il le voyait lever les yeux au ciel avec son air de junky-sitter exaspéré, ça l'énervait rien que d'y penser. Plutôt un méchant et sec "Kestu me veux??"... Eeet puis quoi encore, pour que Môsieur s'imagine pouvoir lui déballer ses état-d'âmes de re-mortel?! Y avait pas marqué Numéro des pleurs sur son front! Et surtout, Klaus n'était pas assez désespéré pour entrer dans ce manège : ENVOYÉ !



 02:55
Sexy Trash> to
Benzoylbenzoïque>
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Salut

Est-ce que tu peux passer s’il te plaît ?

Lenuméro que vous avez demandé n'est pas attribué ou n'est plus accessible. Votre sms ne peu aboutir
 

Et TOC!

-Mange toi-ça, fiente d'ectoplasme!

Klaus rangea son téléphone avec le sourire satisfait de quelqu'un qui s'engage sur une belle journée. Son tour arriva, une jolie boulangère lui servit ses donuts, et Klaus la remercia avec sa chaleur d'animal social, sourire mielleux et plein de promesses, sait-on que la demoiselle ait un numéros et un lit chaud à lui refiler...

Et s'il était au porte de la mort?... Est-ce que son Ben pourrait être gravement malade?!? Ou était-il était engagé dans une lutte acharné contre un pot de beurre de cacahuète récalcitrant?

-Ah-AH! Ch'est qu'ch'est plus compliché que cha en a l'air, la vie d'un vivant, hein, Môsieur-j'ai-clamsé-à-la-fleur-de-l'âge-et-j'abandonnerais-frères-et-soeurs-pour-avoir-une-nouvelle-vie-et-une-FICHUE-P'TITE-AMIE!!!

Les badauds se retournèrent sur l'énergumène qui sortait du commerce en gesticulant et jubilant avec la bouche pleine.

Qu'il reste en tête-tête-tête avec son pot de beurre de cacahuète, tiens! Ça lui f'ra les mains..., qu'il conclu en mordant à pleine dent dans son donuts. CROUNCH.
...
Mais quand même... Un message de Ben... Il n'avait jamais été du genre à demander grand chose, le Benny. Il était né discret, son pouvoir l'avait fait doux comme un agneau et sa condition de fantôme rendu résiliant. Il ne le contacterait pas si ce n'était pas important. Pas vrai?... La vie n'avait pas pu le rendre si retord qu'il avait préparé son appât et attendait mesquinement qu'il y morde dedans!... Nah... Klaus vérifia son tél. Avec ce qu'il lui avait répondu, cette tête de mule serait surtout capable de se terrer dans le silence et ne jamais lui répondre. Il rédigea un bref "Keskispasse?" mais ne se résolu pas à l'envoyer. Ce serait entrer dans un jeu dont il n'était pas sûr de ressortir vainqueur, et, pourquoi est-ce qu'il s'inquiétait pour ses miches de fantôme-plus-fantôme-siii-indépendant, hein?!!

En plein trottoir, le junky se frictionna rageusement le crâne.

-Grrrhaaah!!!

Et puis merde.

* * *

Bam! Bam! Bam!

Klaus frappa à la porte sans délicatesse. Il ne faudrait pas que le frangin pense qu'il avait couru jusqu'ici de gaieté de cœur. Il était là parce que Ben l'avait dérangé, et qu'il était humainement de son devoir de s'assurer qu'il n'y avait pas l'feu chez lui. Rien de plus.

Il s'apprêta à toquer de nouveau quand la porte s'ouvrit. Klaus resta le poing en l'air, le temps de tempérer le sentiment de satiété qui submergea le vide en lui, aussitôt contrecarré par un revêche amour-propre. Envie de gronder. Envie de pleurnicher. Une folle envie de contact, sans savoir s'il s'agissait de vouloir lui décocher un nouveau coup de poing dans la face ou le tacler pour ne plus jamais le lâcher. Les deux, sûrement. Pourtant, le junky n'en fit rien. Il baissa lentement le poing, et regarda nonchalamment autour de lui pour s'assurer de n’apercevoir ni fumée noirâtre, ni inondation, ou plus vraisemblablement, pour arrêter de lorgner sur un Numéro Six en un seul et indemne morceau - tiens, sa lèvre qu'il lui avait ouverte d'un uppercut avait guérit. Il le jugea de la tête au pied, le regard morne, un peu dédaigneux.

-T'as une sale tronche. Pire que d'habitude, j'veux dire.

Faut croire que la vie, ça le vieillissait prématurément l'asiatique - autant qu'un asiatique puisse vieillir, s'entend - c'pas cliché, c'est factuel!

-Tu voulais quoi? Ça a intérêt à être important, parce que j'étais très occupé, figure toi. Y avait cette brune à la boulangerie, je mettrais ma tête à couper qu'elle cache p'tit appart' douillet comme il faut, le genre un peu en désordre mais entretenu pour les invités, et chaud, et mmh avec un fucking king-size! à ce damner.

Klaus entra quand on lui en donna la permission et tout en soliloquant, se balada dans l'appartement. Il lorgna, l'air de rien, côté salle de bain, puis chambre à coucher.

-Ta blonde est pas là? C'est que, j'voudrais pas déranger... chantonna t-il non sans un petit air de cynisme.


codage par LaxBilly.

Revenir en haut Aller en bas
Ben Hargreeves
Ben Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Why don't we talk to each other? [Klausy] Original
› Arrivé(e) : 07/10/2021
› Messages : 94
› Personnages attendus : Vanya Hargreeves
Allison Hargreeves
Diego Hargreeves
Luther Hargreeves
› Nombre de mots RP : 500 et plus
› Age : 32 ans
› Race : Humain génétiquement amélioré
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyJeu 4 Nov - 19:42

Why don't we talk to each other


@Klaus Hargreeves


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Ben sursaute légèrement au moment de sentir son téléphone vibrer, et c’est au moment de constater sa réaction qu’il réalise à quel point il est tendu. Une part de lui éprouve un certain soulagement à l’idée que Klaus ait au moins daigné lui répondre, une autre redoute de lire le message qu’il lui aura envoyé. Si c’est bien lui ? Si ça se trouve, c’est une publicité à la con et il est en train de stresser pour rien, là, tout de suite. Une seule façon de le savoir… Il s’empare de son portable et daigne lire le message qui, en quelques mots, vient confirmer ce qu’il présumait déjà. L’ignorer n’aurait pas été suffisant, il fallait que Klaus lui signifie qu’il faisait sciemment le choix de l’ignorer. Les doigts suspendus au-dessus de son écran tactile, Ben envisage d’insister, mais il renonce. Non, ce n’est pas une bonne idée. Klaus ne veut plus le voir, il faut qu’il se fasse une raison. Et au fond, c’est mieux comme ça, pas vrai… ? Pas vrai… ?

Fait chier.

Déjà qu’il se sentait mal pour commencer, là, il se sent au trente-sixième dessous. Le pire, c’est qu’il s’y était attendu… alors pourquoi lui écrire malgré tout. Évidemment que Klaus ne viendra pas. Pourquoi est-ce qu’il viendrait après ce qui s’est passé la dernière fois ? Ben dépose le téléphone sur sa table basse et rejette sa tête en arrière. Klaus ne viendra pas. C’est très bien comme ça. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à… quoi ? Il n’a envie de rien, là, tout de suite, pas même d’ouvrir un livre, ou de regarder un film. Fixer le plafond et songer au message sans appel qu’il vient de recevoir n’a aucune forme d’intérêt mais est, semble-t-il, la seule chose dont il soit capable en cet instant.

Il ne sait pas combien de temps il est resté là, amorphe, le regard dans le vague, en tête-à-tête avec son plafond, mais ce qui est certain, c’est qu’entre le moment de recevoir le message de Klaus et celui où l’on vient frapper énergiquement à la porte, il n’a pas bougé d’une once. Le regard de Ben se tourne vers la porte, à ce stade, il se demanderait presque s’il n’a pas eu une hallucination auditive. Non, il y a bien quelqu’un de l’autre côté de la porte. Ben ouvre pour découvrir son frère sur le palier. Il a envie de sourire, juste parce qu’il le voit. Il a envie de le prendre dans ses bras, juste parce qu’il est là, mais à la place, il reste comme un con dans l’encadrement de la porte, à ne plus savoir ce qu’il est supposé dire ou faire. Klaus est là. Très bien. Et maintenant ?

Maintenant, il peut compter sur Klaus pour donner le ton. Plutôt désagréable, comme ton. Il a une sale tronche, ça, il veut bien le croire. Il encaisse. Klaus est en rogne mais au moins, il est venu, ça veut dire qu’il peut espérer un semblant de réconciliation, non ? Ou pas… Ben s’écarte pour laisser à son frère la possibilité d’entrer, et il l’écoute sans rien dire, lui parler de la brune de la boulangerie, et de son appartement fictif qu’il n’aura jamais l’occasion de squatter, ou pas. Et pendant qu’il parle, il fait le tour du propriétaire (rapide, vu la taille de l’appartement). Et évidemment, il parle de sa blonde. Logique. Inévitable. Au moins, voilà un point de discorde qui n’existera plus entre eux. Ben voudrait prétendre pouvoir s’en réjouir.

« Elle n’est pas là »
, répond Ben d’une voix sans timbre. « Elle n’est plus là. Je veux dire. Pour de bon. On n’est plus ensemble. »

Ben détourne le regard, il n’a pas envie de voir le visage de Klaus s’illuminer à l’idée qu’Annie ne fasse plus partie du tableau. Oh, il se doute que ça va le réjouir, et ensuite, il lui reprochera sans doute de ne demander à le voir que maintenant parce qu’il est seul, et de le prendre comme un bouche-trou où il ne sait quoi encore. Il a anticipé ses remarques et ses reproches, et il ne sait pas exactement pourquoi il a cru qu’il serait en mesure de les encaisser alors qu’il se sent d’ores et déjà au bout du rouleau. Mais au fond, c’est pas ses remarques qu’ils recherchait, il avait juste eu envie que Klaus soit là, c’est tout. Et maintenant, il est là.

« Tu veux boire quelque chose ? Je crois que j’ai des bières au frigo »
, ajoute-t-il comme s’il venait d’apprendre à Klaus une information sans importance.

Il ne veut pas s’appesantir sur le sujet, une fois de plus, ce n’est pas vraiment pour ça qu’il a voulu voir Klaus. Il a voulu voir Klaus, c’est tout.




Code by Joy
Revenir en haut Aller en bas
Klaus Hargreeves
Klaus Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Sobriety is super overrated ♪
› Arrivé(e) : 20/02/2021
› Messages : 343
› Nombre de mots RP : 500 à +2500
› Age : 32 ans (1ier Octobre 1989)
› Race : Human disaster
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyVen 5 Nov - 22:20

Ben & Klaus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Why don't we talk to each other

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
-Ta blonde est pas là? C'est que, j'voudrais pas déranger...

-Elle n’est pas là.

-Anh! Tu m'en vois ravi. lâcha Klaus, sans scrupule, en glissant un doigt sur un meuble, à la recherche DU cheveux blonds à envoyer valser d'une pichenette écœuré plutôt que des grains de poussière supposés inexistants dans l'intérieur d'un très cadré Ben Hargreeves.

-Elle n’est plus là. Je veux dire. Pour de bon. On n’est plus ensemble.

Klaus se retourna sur le frangin. What?... Est-ce qu'il avait bien entendu?... A juger son manque total d'émotion, on aurait pu sérieusement se le demander. Et pourtant, pour qui connaissait bien ce résigné de Numéro Six... Klaus suivit le lent cheminement de son frère des yeux, la bouche ouverte.

-... Oh ben... merde alors. J'm'y attendais pas à celle là.

Elle était plus là. Pour de vrai. Klaus ne su pas très bien ce qu'il ressentit. Un engourdissement comme il en vient avec les nouvelles inattendues. Un petit sourire plein de soulagement qui lui allégea la poitrine et lui chatouilla les lèvres aussi, difficile à réprimer - après tout, son territoire menacé ne l'était plus! Youpiii!!! Mais... Sa joie gonfla, gonfla! mais n’atteignit pas l’euphorie à laquelle il aurait du prétendre. Comme un soufflé au fromage prometteur qui retombe finalement. Ben était libre. Ben était à lui à nouveau. Du moins, il n'appartenait plus à Miss Perfection, ni à personne d'autre pour l'heure.  
Mais Ben paraissait être redevenu l'ombre qu'il avait été pendant seize ans...

Et c'était... bizarre. Ben avait souffert bien sûr, comme tout un chacun si ce n'est d'avantage du fait de sa condition de spectre. Mais, par conséquent, il n'avait jamais été affecté que par les souffrances d’autrui, de ce qu'il ne pouvait rien faire pour aider sous sa forme intangible. En fait, c'était sans doute  la première fois depuis très, très longtemps que Ben souffrait d'être directement atteint - les passifs-aggressifs de Klaus étant réduits à une vieille ritournelle, pour ce qu'il lui semblait.
Ben vivait son premier râteaux. Ce qui était à la fois adorable! et un peu pathétique, aussi.

-Tu veux boire quelque chose? Je crois que j’ai des bières au frigo.

-Ouais, j'veux bien, MAIS! Attend-'tta-'tta, le poursuivit-il jusqu'au frigo, escaladant ce qui servait de table ou de comptoir de cuisine pour s'y percher dessus, qu'est-ce qu'il c'est passé?! Vous aviez l'air de ces parfait p'tit couple de publicité pour assurance vie tous les deux, et puis elle avait pourtant l'air folle de ton poulpe intérieur! 

Alors comment tout ça pouvait être terminer?! Oh, oui, il avait été question qu'elle savait et acceptait sa créature d'Eldritch, mais de là à prétendre qu'elle avait été séduite comme elle l'avait été par son hôte... c'était un peu exagéré. Klaus ne tenait pas à s’embarrasser des nuances. Puis qu'est-ce que ça changeait : elle était partie. Le point était là.
Ben lui tendit sa bière. Klaus l'attrapa en prenant la main de l'innocent asiatique en otage. Le temps de poser un regard lourd de suspicion sur lui.

-Qu'eeest-ce que tu lui a fait?...

Oh, aller! Klaus écarta les bras en guise de décharge.

-On est des Hargreeves!!! Si ça foire, tu peux être sûr que ça viens pas de l'autre parti. En théorie...

Bon, il était prêt à admettre que Ben pouvait peut-être être l’exception, haussa t-il une épaule en portant le goulot à ses lèvres. M'enfin, cette rupture... aussi incroyable que ça puisse paraitre, Klaus n'en était pas pleinement satisfait. Qui aurait pu l'être?! Ça ne collait pas!!! Ni avec la logique universelle qu'un brave gars comme Ben devait obligatoirement se caser avec une fille sage et proprette, ni avec la claque qui l'avait intimement marquée que son frère méritait et avait trouvé le bonheur auprès d'une personne saine de corps et d'esprit!...
Ça le faisait cogiter, le junky. On aurait pu le mettre devant un rubik's cube qu'il aurait pas eu l'air moins concentré.

-... T'as été si mauvais au pieux?... Oh tu sais, j'te l'reproche pas, c'est pas comme si un frère avisé et soucieux t'avait conseillé de t'faire la main sur les gogo-girls du coin avant de toucher ta blonde - tu te préserve pour la bonne, je comprend, je respecte ça...

... Il disait ça, il disait rien. Et toujours à ses réflexions :

-... Remarque, j'ai toujours pensé que c'est ce qui ferait craquer les filles chez toi, le coté inexpérimenté, maladroit, qu'on a envie de prendre ce pauvre petit Benou en main et lui apprendre les choses de la vie!... illustra t-il de mimiques énamourées et de caresses langoureuses le long de ses propres épaules.

Pas de doute que s'il avait du imaginer leur première fois, il aurait parié ce qu'il avait dans les poches que Ben aurait fait l'étoile de mer sous les griffes d'une féline humanoïde...

-Nan sérieux, avec ton tempérament de lapereaux, tu peux que faire ressortir le côté tigresse de tes conquêtes! Mais bon sang, qu'est-ce qui t'es arrivé?!...

Pourquoi ça n'avait pas marché?! Est-ce que Klaus était en colère? Peut-être. Frustré?! Mais comment ne pas l'être!!! Larguer ce brave et vaillant Ben, c'était comme... comme jeter du caviar aux ordures! Et lui alors, tout ce qu'il avait éprouvé de culpabilité et de sombres prises de consciences, son incapacité à le partager qui remuait méchamment dans ses entrailles depuis lors, on en parlait?!... Toute cette tension accumulée et ses efforts à réfréner des pulsions meurtrières POUR DES PRUNES! De la à prétendre qu'il pouvait être déçu?... Et quoi! Qu'avait-on fait de sa rivalité déchirante et passionnée avec l'intruse pour récupérer l'attention et le cœur de son siamois spectral?!
C'était pas censé se passer comme ça dans son scénario... Si ça ne filait pas droit pour le plus équilibré des Hargreeves, comment pouvait-on espérer que le monde tourne rond?! C'était à devenir dingue!

-RAAAH! La salOP-portuniste, j'l'ai pas senti des l'début t'façon! s'agita t-il sans prendre le temps de considérer les élucubrations qui lui traversaient le crâne et qui lui sortaient de la bouche - pas plus que les réponses qui pouvaient lui être adressées. Et de quel droit est-ce qu'elle te lâche?! Offenser un Hargreeves, c'est offenser tous les Hargreeves : j'préviens les autres.

Et se disant, Klaus dégaina son téléphone, bien décidé à ameuter toute la fratrie... C'était sans compter le soubresaut de survit d'un poulpe sans doute déjà assez humilié comme ça. Oh, oooh! Klaus retrouva une réelle joie à écarter son téléphone de la trajectoire du frérot, entretenir la crainte dans son regard, le voir faire des efforts désespérés? furieux? ridicules? pour l'empêcher de commettre l'irréparable. Ça menaça, ça se frappa, ça se roula, et ça rit comme un hystérique du côté du junky.  

Klaus battait une cuisse avec ses mains et tentait d'attraper un bras avec ses jambes quand soudain, une illumination perça son euphorie de camé. Klaus ouvrit rond ses mirettes, les darda sur l'ex-petit-ami, et se plaqua les mains sur la bouche. Le visage grave.

-Roooh Beeen! M'dis pas qu'tu l'a mise en cloque?!! Une hésitation le temps de mesurer l'importance de la chose, puis un irrépressible : J'préviens les autres!


codage par LaxBilly.

Revenir en haut Aller en bas
Ben Hargreeves
Ben Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Why don't we talk to each other? [Klausy] Original
› Arrivé(e) : 07/10/2021
› Messages : 94
› Personnages attendus : Vanya Hargreeves
Allison Hargreeves
Diego Hargreeves
Luther Hargreeves
› Nombre de mots RP : 500 et plus
› Age : 32 ans
› Race : Humain génétiquement amélioré
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptySam 6 Nov - 9:11

Why don't we talk to each other


@Klaus Hargreeves


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Klaus ne s’y attendait pas, Ben peut-être un peu. Il ne méritait pas Annie, il lui arrive encore de le penser, et cette relation, vu le fossé qu’elle creusait entre lui et Klaus – comme peut-être le ferait n’importe quelle de ses relations –, ne pouvait pas être pleinement épanouie. Pour le reste… Ce qui lui arrive n’est pas différent de ce qui est arrivé à des millions de gens dans le monde, et qui arrivera à des millions de gens plus tard. Il le découvre en retard, c’est tout. Ben s’applique à ne pas croiser le regard de Klaus, il n’a pas envie de le voir sourire ou s’enthousiasmer. Ceci dit, il n’a pas besoin de le croiser, ce regard, pour comprendre qu’il l’est bel et bien, enthousiaste. Mais au moins, il n’explose pas de joue sous son nez, et ça, l’air de rien, c’est déjà plus que largement apprécié. Plutôt que de se focaliser sur lui, il préfère se concentrer sur les bières qui traînent sans doute au fin fond de son frigo. Il dégote deux bouteilles qu’il dépose sur le plan de travail tandis que Klaus, qui l’a suivi à la trace, décide de passer à la phase interrogatoire. Évidemment, il n’allait pas se contenter d’apprendre cette nouvelle et de laisser couler… et dans le fond, Ben a envie d’en parler, comme, dans le même temps, il voudrait pouvoir parler de tout autre chose.

Ben tend sa bière à Klaus et boit une première gorgée de la sienne tandis que, sans délicatesse, Klaus lui demande ce qu’il peut bien lui avoir fait. Klaus et la délicatesse, hein… Il ajoute qu’en bon Hargreeves, c’est forcément lui qui a foiré… Et dans le fond, c’est certainement vrai. Annie n’a rien fait, si tout a explosé, Ben en est le responsable. Klaus avait dit un jour que dans leur fratrie, ils n’étaient pas capable d’avoir des relations saines, et que la relation la plus saine qu’aucun d’eux ait déjà expérimentée avait été celle que Five avait partagée avec son mannequin. C’est très probablement vrai. Plutôt que de répondre – et parce que son frère ne lui laisse pas forcément en placer une –, Klaus y va de ses suggestions. Embarras maximal au moment de suggérer qu’il est peut-être un trop mauvais coup. Le sujet qu’il n’a aucune envie d’aborder, même si, peut-être que ça y est pour quelque chose, et que s’il avait été plus entreprenant, ils n’en seraient pas là. Certes, Annie ne lui a jamais fait ce genre de reproches, ce n’est pas pour autant que ces reproches ne seraient pas mérités.

Le comportement de Klaus n’est, finalement, pas celui auquel Ben s’attendait. Il s’était imaginé qu’il rirait aux éclats, qu’il suggèrerait de sabrer le champagne, qu’il énumérerait toutes les raisons qui faisaient qu’il était mieux sans elle. Il ne s’attendait pas spécialement à quelque chose qui ressembleraient presque à de la colère. Jusqu’ici, il se rend compte qu’il s’est contenté de le regarder faire sans rien dire, sa bière à la main. Il réagit au moment d’entendre Klaus suggérer de prévenir les autres.

« Non, ne fais pas ça ! S’il te plaît, Klaus, ne fais pas ça ! »


Il tente du mieux qu’il peut de prendre à Klaus son téléphone des mains, mais Klaus s’arrange toujours pour le garder hors de sa portée, manifestement ravi de se démener comme un beau diable, sans réussir une seule seconde. Il s’interrompt dans son geste au moment d’entendre la suggestion de Klaus. Il affiche des yeux ronds.

« Arrête, bien sûr que non. »
Finalement, il parvient à arracher le téléphone de Klaus de ses mains. « J’ai pas envie d’en parler aux autres, d’accord ? C’est avec toi que je veux parler. »

Même s’il ne sait même pas quels mots choisir, même s’il ne sait pas s’il a vraiment envie de s’épancher en long, en large et en travers sur son histoire avec Annie. Il a juste envie que Klaus soit avec lui, et certainement pas de voir débouler un attroupement de Hargreeves qui iraient tous de leurs commentaires au sujet de sa vie sentimentale. Sans façon. Ben pousse un soupir, se laisse tomber sur son canapé.

« Elle risque pas d’être enceinte, on a jamais… »
Plutôt que de finir sa phrase, il préfère boire une nouvelle longue gorgée de sa bière. Ce n’est pas comme si Klaus n’aura pas compris où il voulait en venir, et comme s’il avait besoin de s’épancher sur le sujet (mais connaissant Klaus, il est bien probable qu’il ne se contente pas de cette réponse). « Et non, ce n’est pas pour ça qu’elle est partie. » Nouvelle gorgée de bière. « Elle est partie parce qu’elle en avait assez de mes histoires de famille. »

Il affiche une esquisse de sourire. Ironique. Klaus n’a jamais été aussi absent de sa vie (de son existence serait un terme plus juste), et Annie lui reprochait d’être trop présent malgré tout. Pas parce qu’il était là physiquement, certes, mais ça n’empêche pas.



Code by Joy
Revenir en haut Aller en bas
Klaus Hargreeves
Klaus Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Sobriety is super overrated ♪
› Arrivé(e) : 20/02/2021
› Messages : 343
› Nombre de mots RP : 500 à +2500
› Age : 32 ans (1ier Octobre 1989)
› Race : Human disaster
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyDim 21 Nov - 12:40

Ben & Klaus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Why don't we talk to each other

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
-Non, ne fais pas ça! S’il te plaît, Klaus, ne fais pas ça!

AH! Il allait s’gêner! C'était tellement bon de pouvoir jouer avec les nerfs de son souffre-douleur préféré Why don't we talk to each other? [Klausy] 2868234427 ! ça lui semblait une éternité depuis qu'il n'avait pas eu le privilège de l'enquiquiner et lui foutre la honte. Ça avait un goût de bon vieux temps. Comme si les choses reprenaient enfin leur cours normal. Et tous les prétextes étaient bons pour retrouver leur bonnes vieilles complicité, quitte à ameuter la famille au complet pour venger l'honneur bafoué de leur pauvre sixième lamentablement largué par sa blonde! Roooh, naaan!!! A moins qu'elle se soit barrée parce qu'il lui avait fait un poulpe?!! Ça expliquerait bien des choses...

-Arrête, bien sûr que non. s'offusqua le papa-poulpe en lui arrachant son téléphone. Hey! J’ai pas envie d’en parler aux autres, d’accord? C’est avec toi que je veux parler.

L'insupportable se calma instantanément.

-... Ah oui?...

Un timide sourire accompagna ses battements de cils incrédules. Le temps que se dégage son brouillard d'euphorie et que l'information ne parvienne à la partie molle et sensible abritée sous sa cage thoracique. C'était... ça faisait plaisir à entendre. Vraiment très plaisir. Ben, son fantôme affranchis, avait encore besoin de lui...
Le fraîchement largué s'affala dans son canapé.

-Elle risque pas d’être enceinte, on a jamais…

-... Jamais?... Jamais jamais "jamais"?! descendit-il de son perchoir pour le rejoindre sur le sofa. Tu veux dire que tu l'a même pas... agita t-il ses longs doigts aventuriers dans des mouvements suggestifs. Même pas avec tes tentacules?

Moh, qu'il fasse pas sa tête de dégoutté... tout le monde n'avait pas la chance d'être habité par un spécimen Hentai! Ça aussi, du point de vu du junky, ça aurait du contribué aux charmes du sixième - quelles coquines et polissonnes ne fantasmaient pas sur ce genre de fantaisie, hein?

-Et non, ce n’est pas pour ça qu’elle est partie.

-Tu m'intrigue...

-Elle est partie parce qu’elle en avait assez de mes histoires de famille.

Un silence.

-Oh. Ooh...

...Bien sûr. C'était trop beau pour durer. Klaus scruta son frère puis se laissa fondre dans le dossier du canapé. Il colla les lèvres au goulot de sa bière et téta longuement en contemplant un point invisible vers le sol.

-J'ai pas fais une très bonne impression, hein?...

Sûr que vomir sur les basques de la belles en guise de salut... Il y avait mieux en la matière. Klaus secoua la tête et se tourna néanmoins vers le frangin, confus.

-C'est pas exactement comme si j'étais venu m'installer chez vous, ni que je t'avais harcelé depuis, t'en conviendra!...

Parce que, si Klaus avait ne serait-ce qu'envisager toutes les options possibles et inimaginables de récupérer son frère - fratricide inclue - on ne pouvait pas lui reprocher de les avoir mises à exécutions. 'Pas comme si cette rupture impromptue lui en avait laissé le temps, songea t-il avant de glisser sa vilaine pensée sous un tapis mental.

-... Et les autres...?

Est-ce que le reste de la team avaient fais irruptions dans la vie privée de Ben? A moins que le problème ne venait pas seulement d'eux mais de l'attachement du sixième à sa fratrie?...
Il n'avait jamais cessé d'existé pour lui, en fin de compte.

-Ben, j'sais pas quoi dire...

C'était une excellente nouvelle. Son précieux Ben ne l'avait pas oublié, et il était libre à nouveau de n'appartenir qu'à lui, puisqu'au final, il n'appartenait plus à personne. Et la Miss Parfaite qui ne faisait qu'accentuer tout ses défauts avait eu la faiblesse! de le quitter. Il ne pouvait pas le cacher, il était Ô combien soulagé. Mais, peut-être parce que tout danger étaient écarté maintenant, et qu'il n'avait même pas la satisfaction mesquine et enivrante d'y avoir contribué, Klaus faisait face à la réalité sobre et dépouillée. Il ne faisait plus face à un frère ingrat et méprisant qu'il se désespérerait de reconquérir, mais au plus brave et méritants des Hargreeves injustement privé de son bonheur fraichement acquis. Et ça, c'était franchement triste.

-... Tu méritais pas ça. J'suis sincère.

...Même s'il aurait tout fait pour que Ben se sépare de sa blonde et en arrive à ce même résultat. Mais précisément, il n'était pas la cause directe du départ de la belle, alors ça n'avait plus rien à voir!

La lippe navrée, Klaus fondit doucement mais surement sur Ben. Il referma autour de lui ses longs bras taillés pour donner des câlins dont on n'est pas censé pouvoir s’extirper et le serra fort, fort contre lui, à pouvoir sentir la pression de son thorax contre le sien.

-Tu veux pleurer un bon coup?... J'le répèterais pas, promis. Sauf si tu me contrarie, taquina t-il en frottant son dos. Il se gonfla d'une longue, vitale inspiration. C'est bon de te retrouver... soupira t-il profondément, un trémolo dans la voix, profitant enfin de cette étreinte qu'il s'était interdit depuis toute cette histoire pour une stupide question de fierté mal-placée.

Klaus ne voulu plus le lâcher. Il aurait pu rester comme ça des heures...

-Tu sens bon... commenta le médium en s'écartant finalement, les mains toujours en contact avec le ressuscité, posée sur une épaule ou un avant bras. En fait, c'est pas vraiment que tu sens "bon", c'est juste que tu sens. Mais c'était encore asse nouveau concernant le fantôme qui avait partagé sa vie pour le faire remarquer sur un petit rire. Et t'es consistant, aussi. Et est-ce-que... c'est un début de moustache que j'vois, ? illustra t-il en caressant son propre filet de poil, sous son nez. Est-ce que le deuil de son couple pouvait emmener le frangin à se négliger et laisser sa pilosité s'épanouir ou n'était-ce qu'une fantaisie de plus sur la rétine du junky? Un sourire jubilatoire égaya sa face toute entière. Aaaanh Ben!!! C'est fantastique! Tu vis enfin ta puberté!!! Mince, qui aurait cru que ça arriverait...

... Ému, le médium. On aurait dit un père assistant aux premiers pas de sa progéniture.

-... même si c'est bizarre... dans l'sens, t'as vieillis en tant que fantôme, mais sans les inconvénients de la pousse capillaire en fait...  j'pense que les scénaristes avait pas pensés à ça en acceptant le concept... réfléchit-il pour lui-même, tout à ses divagations de vecteurs-entre-les-mondes.

Il roula de la nuque sur le dossier du canapé et dévisagea longuement son frère, un tendre sourire au lèvre. Ses cheveux noir libérés de leur éternel coupe plaqué-bien-coiffé. Sa bouille tristounette délavée par les soucis. Ses frusques de vivant qui a la possibilité de choisir sa tenue du jour... Ça faisait mal de le savoir en vie. Parce que ça voulait dire qu'il était susceptible de disparaitre à tout moment. Et pas nécessairement pour retourner dans l'Au-Delà où Klaus saurait le rappeler à lui... Mais... Il y avait peut-être du bon à exploiter de cette incroyable situation. C'était touchant de voir Ben grandir, et souffrir... vivre, tout simplement.  

Klaus joua silencieusement avec le pan du t-shirt de son frère en ravalant ses douloureuses réflexions. Puis osa.

-... Est-ce que tu veux que j't'aide à te créer un profil Tinder?

Comme un aveux qu'il pouvait parfois dépasser les bornes, et qu'il était prêt à libérer son frère de sa possessivité maladive et à donner sa bénédiction pour sa future élue.
Comme un... mauvais pressentiment tapis au fond de ce regard attentionné et ce sourire tendre dirigé sur le sixième?...
... Pourquoi tant de méfiance...

-Aller, debout! qu'il lui claqua la cuisse pour se donner l'élan de bondir du canapé. Hors de question de moisir ici! On va sortir prendre un café. Ou visiter un de ces trucs ennuyeux à mourir que tu adore, genre musée ou aquarium, brrr... Mais avant ça, laisse ta morosité au placard et fait moi le plaisir de te changer, steuplait! En fait... montre moi ta garde robe : j'vais t'aider!

L'aider?...

-A façonner le Nouveau Ben, pardi!

Et sans attendre de permission, le quatrième s’éclipsa dans la chambre ouvrir grands les portes de la penderie.

Aucune raison de se méfier.
Ce n'est pas comme si à défaut de pouvoir empêcher Ben de vivre, et de faire des rencontres, et d’éprouver des sentiments - ce qui se reproduira forcément tôt ou tard!, Klaus ne pouvait pas garder une prise sur l'épanouissement, et les relations, et la vie sociale de son si cher frère en y participant...


codage par LaxBilly.

Revenir en haut Aller en bas
Ben Hargreeves
Ben Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Why don't we talk to each other? [Klausy] Original
› Arrivé(e) : 07/10/2021
› Messages : 94
› Personnages attendus : Vanya Hargreeves
Allison Hargreeves
Diego Hargreeves
Luther Hargreeves
› Nombre de mots RP : 500 et plus
› Age : 32 ans
› Race : Humain génétiquement amélioré
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyMer 24 Nov - 20:31

Why don't we talk to each other


@Klaus Hargreeves


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Ben ne prend même pas la peine de dire quoi que ce soit quand Klaus cherche à en apprendre plus sur sa vie sexuelle, ou le désert aride et infini en lequel se résume sa vie sexuelle, plutôt. Il se contente d’une grimace franchement dégoutée quand Klaus évoque ses tentacules (même si c’était couru d’avance, bien sûr qu’il allait lui en parler). Bref, non, c’est pas le sujet, et pour le coup, il est pas sûr que ce soit un sujet qu’il se sente d’évoquer avec Klaus en quoi que ce soit. C’est qu’il a vécu ses années de virginité fantomatique en étant en revanche le témoin de la vie sexuelle débridée de son frère, et il est pas sûr de vouloir franchement prendre exemple sur cette dernière. Il n’est ceci dit pas beaucoup plus à l’aise quand vient le moment de parler des raisons du départ d’Annie. Parce qu’il veut pas donner l’impression d’accabler qui que ce soit alors même que s’il y a quelqu’un qu’il a envie d’accabler ici et maintenant, c’est bien lui, parce qu’il a vraiment le sentiment d’avoir tout foiré, dans absolument tous les domaines. Sans exception.

Ben adresse à Klaus un regard qui pourrait se traduire par « sans déconner » (ses regards en disent souvent long, et Klaus, quand il ne les a pas sciemment évités, le connaît bien assez pour savoir ce qu’ils signifient) quand il suggère qu’il n’a pas fait une très bonne impression à son ex… alors, le combo vomi sur les godasses et interrogatoire musclé ne l’avaient pas franchement séduite, bizarrement. Encore que sur le moment, elle s’était montrée plutôt… conciliante. C’est plus la suite qui avait dégénéré. Parce que le souci, c’est qu’ils avaient pas besoin d’être présents, de dire ou de faire quoi que ce soit pour prendre une place par trop importante dans son esprit. Il ne se sent pas l’énergie de l’expliquer, de le détailler, et il se sent soulagé de voir que Klaus a l’air de le comprendre, sans attendre d’explications de sa part, sans suggérer qu’il rejette la faute sur sa fratrie plutôt que d’admettre ses propres torts.

Un fin sourire parvient à étirer ses lèvres quand Klaus lui dit qu’il méritait pas ça. Ben en est pas spécialement convaincu, mais ça lui fait du bien de l’entendre malgré tout. Il se dit qu’il a peut-être cherché ce qui lui est arrivé, qu’il aurait pu l’empêcher, mais obtenir de Klaus une compassion dont il a terriblement besoin, là, tout de suite, c’est tout ce qu’il demande, et il ne s’attendait pas à l’obtenir si simplement. Alors, Klaus le prend dans ses bras, et Ben resserre cette étreinte si fort qu’il se demande s’il ne va pas finir par lui briser quelques côtes au passage. Non, il ne pleure pas, mais pas loin. Il se sent con, il se dit qu’il aurait dû faire ça plus tôt, juste prendre son frère dans ses bras, parce qu’avec toutes ces conneries, il a continué de lui manquer alors même qu’ils s’étaient déjà retrouvés. Est-ce que c’est pas stupide ? Est-ce que c’est pas absurde ? Si, ça l’est. Complètement, même. Oui, c’est bon de le retrouver. Bon, finalement, peut-être bien qu’il pleure un peu.

« Tu m’as manqué, Klaus »
, il finit par lui avouer parce que au bout d’un moment, il fallait quand même qu’il le dise une bonne fois pour toutes. « Je suis désolé, je voulais pas te laisser tomber, je voulais pas te blesser… Je suis toujours là pour toi, OK ? »

D’accord, d’accord, cette affaire est doucement en train de virer au mélo, mais tant pis. En même temps… ça fait un moment qu’il se dit qu’il devrait lui dire ça, mettre son orgueil de côté et exprimer directement le fond de sa pensée. Alors autant s’en donner l’occasion plutôt que d’y réfléchir à mille fois. Heureusement, on peut compter sur les remarques pertinentes de Klaus pour que l’atmosphère ne s’alourdisse pas plus que nécessaire.

« T’es bête », se contente de répondre Ben, faute d’argument, quand Klaus commente d’abord son parfum, puis sa pilosité avant de s’interroger sur les failles scénaristiques de son développement fantomatique. Oui, parfois, y a des choses auxquelles il vaut mieux pas trop réfléchir. « Un profil Tinder ? Tu es sûr que tu es prêt à laisser une autre fille te voler ton frère ? » demande-t-il avec un fin sourire aux lèvres, parce que dans le fond, il sait que c’est, plus ou moins, ce que ça veut dire, qu’il est prêt à faire l’impasse sur sa possessivité maladive pour laisser son frère vivre sa vie. « T’inquiète donc pas, pour l’instant, je crois que je vais rester célibataire un petit moment et c’est bien comme ça. »

Et ça le touche. Même s’il devine qu’il va leur falloir encore beaucoup de temps pour réussir à s’adapter, à trouver une dynamique qui leur conviennent à tous les deux. Quand on a été dépendant de quelqu’un d’autre pendant si longtemps, il n’est pas simple de juste passer à une dynamique plus saine. En tout cas, les efforts de Klaus pour faire non pas un mais des dizaines de pas vers lui. A même accepter de se coltiner une de ces sorties qui l’ennuieraient à mourir.

« Bon OK, autorisation de fouiller dans ma garde-robes, mais interdiction de te foutre de moi », fait Ben qui conduit Klaus jusqu’à sa chambre et donc jusqu’à son armoire, parfaitement rangée… et pour ce qui est de ses tenues : du noir, du noir… et globalement du noir, sans rien d’extravagant, évidemment. « Et non, pas de relooking extrême, pas de séance de shopping, et non, je n’essaierais pas tes fringues », ajoute-t-il en prévision de toute éventuelle tentative de la part de son frère.




Code by Joy
Revenir en haut Aller en bas
Klaus Hargreeves
Klaus Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Sobriety is super overrated ♪
› Arrivé(e) : 20/02/2021
› Messages : 343
› Nombre de mots RP : 500 à +2500
› Age : 32 ans (1ier Octobre 1989)
› Race : Human disaster
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyMar 14 Déc - 23:05

Ben & Klaus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Why don't we talk to each other

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
-Tu m’as manqué, Klaus.

Le dénommé resserra son étreinte autour de l’ancien spectre. Comme c'était bon de le retrouver. Son frangin, son complice de toujours, leur amitié mise à mal tant de fois mais jamais aussi durement que leur actuelle séparation. Enfin ils firent la paix. Je suis désolé, je voulais pas te laisser tomber, je voulais pas te blesser… Je suis toujours là pour toi, OK?

Klaus se détacha doucement de lui pour le dévisager avec émotion.

-Moi aussi, s'pèce de sensibilisateur. Moi aussi, promit-il, les yeux humides, les lèvres pincée sur son rire de soulagement en accrochant doucement le pan de ses vêtements pour ne pas se séparer de lui trop vite.

Klaus avait compris les limites qu'il avait enfreintes - ces limites là, du moins -, et reconsidéra les libertés qu'il devait rendre à son frère afin de conserver la meilleure relation possible. Il voulais faire amende honorable. Et puis, il avait besoin de passer un cap symbolique aussi, sans doute : il pouvait l'épauler pour se trouver une nouvelle petite-amie grâce aux rencontres en ligne, s'il voulait.

-Un profil Tinder? Tu es sûr que tu es prêt à laisser une autre fille te voler ton frère?

-Me voler MON frère... certainement pas. Mais me l’emprunter... haussa t-il les épaules en réponse au sourire taquin du sixième. On devrais pouvoir trouver un terrain d'entente.

-T’inquiète donc pas, pour l’instant, je crois que je vais rester célibataire un petit moment et c’est bien comme ça.

Aaaw... pauvre Benny. Le meilleur de la fratrie, le plus brave et le plus gentil, celui qui méritait le plus de se trouver une petite perle pour le choyer, l'aimer comme tout gamin Hargreeves en avait manqué, et qui puisse combler des années passé dans l'Après-Vie. Klaus, si réticent à ce qu'il se trouve quelqu'un, songea que ça ne devrait même pas être une option.
Ben DEVAIT passer du bon temps avec une gentille créature. Et maintenant que cette pensée l'avait traversée, il se ferait un devoir d’œuvrer à cet objectif.  

Aller, ils allaient pas moisir dans cet appart' empuantie de déprime post-break-up : ils allaient se changer les idées! Et pour ça, il allait falloir se passer quelque chose sur le dos!

-Bon OK, autorisation de fouiller dans ma garde-robes, mais interdiction de te foutre de moi,

-Ooh, Ben, mais pour QUI est-ce que tu me prend?!! J'oserais jamais... Why don't we talk to each other? [Klausy] 2868234427

...Premier arrivée! s'enchanta le renard aux yeux verts. La penderie lui fut présenter. Et, comment dire... c'était propre. Soigné. Carrément carré... Pas une manche qui dépasse des vêtements pliés, pas une chaussure dépareillée... Si Ben perdait une chaussette, on pouvait presque imaginer qu'il lui en réapparaissaient trois pour compléter la disparue et ne pas déranger ses scrupuleux calculs vestimentaires. Si ce n'était que ça, ça aurait encore pu passer mais...
Noir. Noir, noir, noir, du noir rien que du NOIR, partout!!! Ah, mais il ne faut pas s'y méprendre, il y avait là toute une palette de noir : de l’anthracite, du charbon, du fumé, de l'obsidienne, du jais, de l'encre, du réglisse, du carbone, de l'ébène, même de l'authentique Vantablack, le noir plus noir que noir approuvé par l'éminent Anish Kapoor!!! - Klaus y aurait parier sa petite-monnaie - non, vraiment, on ne pouvait pas lui reprocher la diversité des tonalités de ses vêtements! Maiiiis...

-Ben, comment dire... Klaus ferma les yeux en joignant ses mains en prière juste sous son ne-

-Et non, pas de relooking extrême, pas de séance de shopping, et non, je n’essaierais pas tes fringues.

MAIS!!! Ok : Plan B

-Anh, Bennyyyy! Il me viendrais jamais à l'idée de te faire faire du shopping, pas à toi! leva t-il au ciel, comme s'il venait d'associer l’indissociable, pas plus que JE ne t'autoriserais à essayer MES fringues. Quelques secondes de silences. Puis : Montre moi tes sous-vêtements!

Ah que si, il était bien décidé à juger jusqu'aux dessous du frangin! Slip, chaussettes, le démodé ridicule de l'un et l'invariable noirceur de l'autre, rien ne lui échapperait! Quand Ben le somma de l'épargner et l'empêcha vigoureusement d'atteindre la commode convoité - ou quelque chose comme ça -, Klaus lui lança un sourire effrayant innocence.

-Aaaaanh! Mais attend : j'suis sûûûr que Diego, lui, doit être un expert en sous-vêt' sexy pour mecs! Et Five... nah, lui, il doit encore porté des caleçons remontés jusqu'au nombril, maiiis, on pourra compter sur sa franchise sans filtre, j'en suis certain! s'arma t-il a nouveau ce précieux objet de communication qui tenait dans le creux de la main. Prendrait-il réellement le risque qu'après débattre de ses amours, la fratrie débarque en renforts pour se mêler de ses choix en matière de dessous? Klaus conclu qu'ils avaient un arrangement. Parfait! Alors allons marcher un peu et lécher deux-trois vitrines pour apporter du peps à ton allure! annonça t-il gaiement en le prenant bras-dessus bras-dessous et l'entrainant vers la porte, lui coupant toute possibilité de fuite. Et si tout ce passe bien, j'nous paierais un milkshake! Why don't we talk to each other? [Klausy] 2868234427

Aaaah! Mais quel bonheur de sortir avec son frère préféré! - note que, tous les Hargreeves de sexe masculin devenaient les frères préférés de Klaus quand il avait un service à leur demander ou une facétie à leur faire supporter, indépendamment du véritable attachement qu'il leur portait. Mais, Klaus aimait croire qu'aucun d'eux ne l'avait encore noter, ou à tout le moins, s'en contentait avec leur blasé habituel.

Ainsi un Ben mal-assuré et un Klaus radieux flânèrent dans les rues commerçantes du district.
Lorsqu'ils eurent passer les portes d'une boutique, des étoiles s'allumèrent dans les mirettes de l'allemand.

-Premier arrêt! déclara t-il, comme une promesse... menace?qu'il y en aurait possiblement d'autres. Il passa un bras autour de l'épaule de l'asiatique et se pencha pour chuchoter. Et, heu, Benny, frèrot, n'essaie même pas de t'échapper, ok? Je connais chaque recoin du ce quartier et j'ai 5cm de jambe de plus que toi : tu ne gagnera jamais à ce jeu là.

Il le rattraperait. Toujours... Ceci dit, Klaus trépigna comme un gamin dans un magasin de jouets et s'enfuit dévaliser les rayons en mode tornade humaine avant de revenir à leur point de départ, les bras chargés.

Ben? un regard à droite, à gauche, par delà l’horizon de portants et d'étagères. Beeenyyy? ♪

Mais où eeest-ce qu'il était allé se cacher encore...

-Je l'savais. sermonna le quatrième, avec un brin non dissimulé de moquerie dans la voix, de le découvrir dans le seul rayon dans lequel il puisse se sentir en terrain connu. Oublie les hoodies, sweat à capuches et tout ce qui porte un couvre-chef! T'es privé de hoodies! C'est l'une des premières règles de notre refonte-de-ton-image-extérieure.

Est-ce que Ben avait pas dit qu'il voulait pas de relooking? Est-ce que Klaus avait prétendu qu'il deviendrait un saint d'un claquement de doigts?!
Aller, aller, on avance! qu'il l'arracha au rayon capuches et le poussa jusqu'aux cabines d'une seule main en calant son fatras de fringues en tas sur son autre bras avec le menton. Il fini par pousser la cible de ses tortures vestimentaire dans une box en lui fourrant son stock de fringues dans les bras et chantant un :

-Avant tout, il te faut de la cou-leur! ♪

Et sur-ce, il attendit.

Ben finirait par montrer le bout de son nez : le bon sens qui lui était si coutumier qu'il en devenait prévisible laissait deviner au quatrième que le sixième se dépêcherait d'après le principe que, "plus vite on s'y met, plus vite s'est terminé".

Ben sortie avec une première tenue.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-De la COULEUR j'ai dit! Est-ce que l'après-vis t'as ruiné la rétine?! C'est pas de la couleur, ça! C'est trop gris, trop fade, c'est trop...

Klaus fit des tas de gestes vagues en l'air. C'était trop LUI, trop Ben le fantôme déprimé et déprimant! Même s'il avait gagné un degré de clair : on était passé du anthracite au vert-de-gris!

-Ben, il en va de ta survie sociale! Tu pourra jamais copiner en te recouvrant éternellement de noir! Crois-en un expert. Laisse le noir aux avocats, au curés et aux croc-morts. Et au gothiques confirmés, aussi.

Il allait falloir lui apprendre à apprécier la vie et ses tonalités foisonnantes!


-Enfile ça. Shneil!

Alors, Klaus lui refila au compte goutte pantalon, hauts et chaussure, et telle une Julia Roberts en pleine éclosion, le rideau virevolta de gauche à droite, et Ben, au plus haut de sa superbe, défila sur les rythmes du rock qui jouaient dans l'imagination de Klaus.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Moui... c'est pas mal, mais... fit Klaus en se massant la barbe comme un artiste insatisfait de son œuvre. Tu devrait varier un peu les tons.

T-t-t-t que c'était lui qui lui refilait les mauvaises fringues! Pas du tout! Il fut question de choisir ses propres fringues... le styliste en herbe hésita, mais il ne pouvait pas le lui interdire. Ne serait-ce pour le garder un minimum motivé par leur activité. Klaus acquiesca de mauvaise grâce e laissa Ben en tête à tête avec ses fringues jusqu'au levé de rideau.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Klaus ne su pas très bien. Y avait-il toujours un insupportable camaïeux de couleur? Indubitablement. Le camaïeux était-il si insupportable? Bien moins que tout ce qu'il avait vu passé jusqu'à maintenant.

-Ok, je t'accorde ce point, balaya t-il négligemment de la main, comme un roi de la mode un poil vexé de ne pas avoir la main mise totale sur son mannequin. Retourne te changer, tu veux?

Nouveau glissement de rideau.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Ben. NON.

Et puis quoi encore, le parfait look du bibliothécaire ringard?!! Même Five et sa tenue d'écolier faisait moins... moins scolaire que ce pseudo costume de professeur! Ou de psy. Dans tous les cas, rien de sexy!

-Retire ça et laisse moi t'aider! Klaus s'invita dans la cabine pour tenté de voler sa veste au frangin. Quelque part dans le rayon chaussettes, une vendeuse haussa un sourcil suspicieux aux chamailleries bruyantes qui échappaient du coin cabines...

Mais allait-il se laisser faire? Klaus parvint à lui enlever une manche, et lui chouraver une chaussette.

-On a partagé la même chambre pendant quinze ans et tu m'as regardé pissé et m’envoyer en l'air les quinze autres années! Alors fais pas ton pudique!

Est-ce que le sixième se défendait? Il savait pas à qui il avait à faire!

-AH-Ah! Et qu'est-ce que tu compte me faire si j'te lâche pas? Me relooker en Môsieur Ringard?! Même si tu voulais, t'y arriverait jamaiiiis!

Klaus était à cheval sur Ben, bien résolu à lui retirer son t-shirt, quand un raclement de gorge retentit. Les Hargreeves levèrent la tête de concert - autant que Ben pouvait voir avec un pan de vêtement retroussé sur son visage à lui en faire un groin de cochon.
Une vendeuse les regardait, sourcils froncés, un doigt sur la bouche pour leur prier de... se caler... Ooh. Un petit far de joue lui vint. Elle venait de remarquer l'ensemble abdos-pectoreaux à l'air de l'asiatique. Elle s'en alla sans d'avantage de loquacité. Klaus la suivit des yeux - toujours perché sur son frère -, avisa lui même son ventre ferme par dessus son épaule, et sourit à ce dernier.

-Dis donc, Casanova! Quand est-ce que t'as pris l'temps de travailler tes tablettes de chocolats? Au fait : je crois que t'as une touche.

Comme quoi ça fonctionne leur relooking pour épater la donzelle!
Ironique au sujet des abdos? Ça, ça dépendait de l'état de la musculation du bibliotécaire-anciennement-figé-dans-la-mort. Il y a au moins un fait indéniable, c'est que le noir de cheveux était ferme sans efforts ce que Klaus était svelte par nature. Bon. Et sur ceux. On continu?
Klaus n'en démordit pas, changea le frangin de force, et... ne pu s'empêcher de pouffer derrières ses mains.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

... C'était de l'art, du graphisme plutôt, des touches sauvages pour débridé un peu son Benny trop coincé. Mêma si on aurait pu se méprendre et croire qu'il cotoyait les dessous de ponts et les poubelles avec Klaus, à l'occasion!

-Ok, d'accord, c'est pas avec ça que tu vas chasser de la lionne, j’admets... teste ça pour voir?

Il ne le pris pas du tout mal quand BENNY-LE-COINCE! lui referma le rideau au nez.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

FLASH

-Mh... trop homme d'affaire.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

FLASH

-Moui, c'est d'jà mieux...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

reFLASH

Klaus leva ne museau de derrière son portable.

-Quoi?! J'immortalise notre après-midi entre frangin! C'est pour mon album souvenir! Why don't we talk to each other? [Klausy] 2868234427

Et pour Tinder et pour épater la gent féminine. Et pour le faire chanter quand il aurait besoin d'un autre service, aussi...

-D'ailleurs, si tu pouvais légèèèrement surélever tes commissures, vers le haut - c'est la définition même de "surélever" - voir un peu, pour changer...

FLASH flash FLASH

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Beeeen! Mes-y un peu du tiens! se désespéra le photoshooter amateur. Pourquoi t'essaierais pas de prendre un air mélancolique perdu dans le lointain? Un air mystérieux, genre insondable? Ou, tu pourrais snober l'appareil photo, la bouche entrouverte? Mais qu'eeest-ce que tu as fais de tout ce temps passé dans l'eau delà avec toi-même?!! Pour sûr, t'assoir dans des positions improbable parce que personne ne pouvait te voir, t'étais passer maitre, mais là... Tu aurais pu pousser le vice à adopter le genre de minois sexy qui va avec!

Mais si! Il savait bien, cette façon de s'allonger de côté, la joue dans une main et un genou surélevé sur le lit durant son kidnapping, de poser les fesses en mode badass sur le conteneur qu'il fouillait en interceptant le hermano - pas lui, l'autre, le p'tit Five -, ou sa façon de le menacé, assis sur des piles d'oreiller comme un Vilain en train de négocier dans les 60'?

-Tiens, met ça au lieux de faire la grimace!

Tout pour lui éviter de lui permettre de rencontrer des filles! Pfff...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Wooaaah c'est diiingue... t'as vachement une tête à binocles, en fait! ça doit être ton côté intello qui fait ça.

Exactement comme lui qui portait à merveilles les fringues improbables, énergumène inclassable qu'il était. Note pour eux-même : gardé l'idée des lunettes. Les filles allaient tomber comme des mouches.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Oooh! Je crois qu'on tient quelque chose...

Klaus s'amusa surement à jouer les photographe plus qu'à imposer ses idées au brun. Aussi le laissa t-il faire derrière l'objectif et ne put-il qu'approuver certains de ses choix, après-tout...

Et Klaus, dans tout ça? Allait-il avoir droit à sa part de refonte vestimentaire?
Le défis était lancé : ne ringardise pas Klaus Hargreeves qui veut!


codage par LaxBilly.

Revenir en haut Aller en bas
Ben Hargreeves
Ben Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Why don't we talk to each other? [Klausy] Original
› Arrivé(e) : 07/10/2021
› Messages : 94
› Personnages attendus : Vanya Hargreeves
Allison Hargreeves
Diego Hargreeves
Luther Hargreeves
› Nombre de mots RP : 500 et plus
› Age : 32 ans
› Race : Humain génétiquement amélioré
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyLun 3 Jan - 15:58

Why don't we talk to each other


@Klaus Hargreeves


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


Comme quoi, il ne fallait pas grand-chose, tout compte fait. Il avait juste fallu qu’ils se parlent, qu’ils communiquent, ni plus ni moins. Pourquoi est-ce que ça avait eu l’air si compliqué, dans ce cas ? Parce que les circonstances ne s’y prêtaient pas, et aussi, sans doute, parce qu’ils avaient eu besoin d’un temps d’adaptation, d’appréhension de leur nouvelle situation, et si c’est forcément compliqué, ce n’est pas pour autant infaisable. La preuve, ils ont déjà fait un sacré progrès, l’air de rien, que ce soit parce qu’ils arrivent à se parler, à se dire qu’ils se sont manqués, et parce que Klaus a l’air d’accepter l’idée que son frère vole de ses propres ailes, même si Ben à l’heure actuelle est convaincu du fait que ça n’arrivera pas de sitôt. Quand il dit qu’il a l’intention de rester célibataire un bon bout de temps, il le pense. L’histoire avec Annie, ça lui a servi de leçon, et ça suffit comme ça. Mais bien sûr, ce n’est pas lui qui décide, et ça a d’immenses chances de lui tomber dessus quand il n’aura évidemment rien demandé à personne… Mais ça, ce sera au Ben du futur de s’en soucier…. Forcément qu’encore démoralisé par sa rupture, il aura du mal à voir les choses sous un angle moins pessimiste.

Klaus se précipite dans la garde-robes (si on peut l’appeler comme ça) dès l’instant où Ben lui donne son feu vert. On ne peut pas dire que le concerné en soit spécialement surpris. Et il l’a cherché. Lui, son style vestimentaire lui convient tout à fait, mais pour faire plaisir à Klaus, après tout, pourquoi pas. Oui, il ne porte que du noir, c’est vrai, mais après tout, c’est bien, le noir, non ? C’est élégant, c’est classe, c’est… amincissant ? Pas qu’il en ait franchement besoin mais en même temps… Bref, il ne va certainement pas se justifier de ses choix vestimentaires. Son retour parmi les vivants ne lui a pas donné le goût des couleurs criardes et encore moins le sens de la mode…. Bien à lui de son frère. Là-dessus, il ne pense pas qu’ils sauront s’entendre. Si Klaus doit décider de le faire rentrer dans un de ses sempiternels pantalons hyper-slim, ils vont avoir un réel problème.

« Tu oublies les sous-vêtements. Tout de suite »
,
répond Ben, catégorique, pour mettre fin à la lubie de son frère qui est en train de remporter la partie d’une autre manière… Lui qui avait refusé catégoriquement toute sortie shopping, le voilà ni plus ni moins que piégé. Il grommelle entre ses dents, au moment de quitter l’appartement un « C’est bon t’as gagné » qui tient lieu de protestation molle.

Au fond, même si la perspective d’une séance de shopping ne le comble pas de bonheur et d’allégresse, il n’en est pas malheureux non plus. Ça lui laisse une occasion de passer du temps avec son frère. Ces occasions ont été si rares qu’elles en sont d’autant plus précieuses… Et peu importe ce qu’ils doivent décider de faire, au bout du compte, ce n’est pas vraiment le plus important, au final. Ben, alors qu’ils pénètrent dans un premier magasin, n’a même pas vraiment le temps de zyeuter les rayonnages : Klaus dévalise les portants, sûr de lui, et Ben attend de se faire passer un savon pour chaque tenue un peu trop conventionnelle qu’elle pourra trouver. Il se rapproche dangereusement d’un hoodie quand il est contraint de suspendre son geste. Klaus ne laissera certainement pas passer ce qu’il considère sans doute comme une attaque directe au bon goût (le bon goût, c’est une affaire de perspective). Ben grimace franchement quand Klaus suggère d’y ajouter un peu de couleur… Mais il accepte.

La première tenue, celle qui plaît le plus à Ben, est évidemment celle que Klaus apprécie le moins… Bon… Une. Deux. Trois. Quatre. Tenues. Il espère que Klaus s’amuse bien parce que Ben, de son côté, a surtout hâte qu’ils en finissent. Surtout qu’il n’est pas sûr de porter aucun de ses vêtements… Encore que ? Il est mauvaise langue, là. Certaines tenues lui plaisent assez, à vrai dire. Mais de toute manière, le mannequin du dimanche n’a pas vraiment son mot à dire. Forcément, la dernière tenue qu’il essaie, et qu’il préfère, une tenue sans doute bien trop sage aux yeux de Klaus, emporte tout sauf son adhésion, bien au contraire. Voilà qu’il parle de le suivre dans les cabines et de l’aider à se changer.

« C’est pas parce que j’ai dû supporter ton absence de pudeur pendant quinze ans que ça m’interdit d’en avoir une de pudeur, Klaus. J’ai dit non. Oublie ça. Ou-blie, j’ai dit ! »

Mais Klaus est du genre super insistant, et du genre à obtenir ce qu’il veut à la fin. Il faut croire, puisque Ben finit torse poil sous le nez d’une vendeuse qui ne sait plus où se mettre. Eh bien, ils sont deux – en plus, elle était plutôt mignonne, la vendeuse.

« N’importe quoi, arrête tes conneries »
, se défens mollement Ben quand Klaus lui assure qu’il a une touche avant de lui imposer de nouveaux essayages. Et le résultat…. Pas ouf. Pas franchement plus que l’ensemble costard cravate. Là-dessus, ils tomberont effectivement d’accord : beaucoup trop homme d’affaires : cette tenue, c’est clairement pas lui. Et ça continue sous les flash des photographies de Klaus… Ben n’a même pas envie de voir à quoi peuvent bien ressembler les clichés en question.

« Tu me fatigues »
,
soupire Klaus sans pour autant protester plus que ça en laissant Klaus jouer les photographes amateurs. Au fond, il retrouve Klaus, ainsi, et ça lui importe plus que des essayages fastidieux, et c’est vrai que les lunettes, ça lui va pas si mal. « Bon, t’es satisfait ? » finit-il quand il parvint à trouver une tenue qui ne lui déplaisait pas à lui, et semblait plaire à Klaus aussi. « Crois pas que tu vas y couper. Tu as joué à la Barbie avec moi pendant… Ah oui, un heure seulement ? J’ai cru qu’on était là depuis deux semaines. A ton tour. » Avec fermeté et un sourire malicieux au coin des lèvres, il entraîne son frère par le poignet jusqu’au portant où il avait trouvé le hoodie de ses rêves. « Allez, on enfile ça, et en vitesse. Oh… et cette chemise aussi, et ce gilet, et cette veste. Ce pantalon – tu savais que ça se portait large, toi ? » Il fourre le tout dans les bras de Klaus. « Pour me faire plaisir. »



Code by Joy
Revenir en haut Aller en bas
Klaus Hargreeves
Klaus Hargreeves
• MEMBER OF THE MONTH •
Who I am
Sobriety is super overrated ♪
› Arrivé(e) : 20/02/2021
› Messages : 343
› Nombre de mots RP : 500 à +2500
› Age : 32 ans (1ier Octobre 1989)
› Race : Human disaster
› Univers : The Umbrella Academy
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] EmptyMer 23 Fév - 21:43

Ben & Klaus

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Why don't we talk to each other

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
-Bon, t’es satisfait?

Un peu qu'il était satisfait le fashionista de la famille Hargreeves! Pouvoir relooker son ex-fantôme de frère, celui toujours flanqué de noir, et le plus blasé avec ça, ça relevait du cadeau de Noël! Il s'en donna à cœur joie, transformant The Horror tantôt en mannequin de podium fantaisiste, tantôt en business man, le tout sans oublier de mitrailler avec son appareil photo, pour la postérité – ou un chantage en règle le moment opportun.

Il due bien convenir d'un ensemble qui saurait le colorer un peu sans dénaturer avec son caractère posé. Ce n'était, après tout, pas la plus ringarde ni fade des tenues qu'il lui avait exposée.

-Crois pas que tu vas y couper. La cible de la menace leva le nez de son téléphone. Mh? Tu as joué à la Barbie avec moi pendant… Ah oui, un heure seulement? J’ai cru qu’on était là depuis deux semaines. A ton tour.  

-Arrêêête, t'as adoré ça Why don't we talk to each other? [Klausy] 3092689597

Klaus se laissa poussé à travers les rayons, direction les coins obscurs seuls connus d'un geek comme Ben. Voilà t-il pas qu'il lui tend... son fameux hoodie.

-Allez, on enfile ça, et en vitesse. Klaus fit la grimace. Oh… et cette chemise aussi, et ce gilet, et cette veste. What?! Ce pantalon – tu savais que ça se portait large, toi? Pour me faire plaisir.

-Oooh toi... je sais très bien ce que tu essaie de faire... souffla celui qui n'avait pas hésité à jouer à la poupée avec avec son frère, les yeux plissés plein de suspicion. Un juste retour de bâton. Tu penses que tu peux m'humilier, m'épuiser, me transformer en scoot ou en Bonhomme! Mais saches, mon frère, que RIEN qui ne recouvre mon épiderme n'est en mesure de m'avilir!

Il bomba le torse et d'un air hautain travaillé, il s'engouffra dans une cabine avec son bardas de fringues tout sauf tapageuses et flamboyantes, en ne manquant pas d'envoyer une manche gifler le visage du frérot.

-Ce n'est pas le vêtement qui sublime Klaus Hargreeves. C'est Klaus Hargreeves qui sublime le vêtement!

Qu'on se le tienne pour dit! Sur cette déclaration pleine d'emphase et qu'on fut certain d'entendre à trois rayons à la ronde, il referma le rideaux d'un coup sec et on n'entendit plus que le froufroutement des tissues.

A l'intérieur de l'habitacle, Klaus jouait du sourcil et de la commissure des lèvres, pas convaincu. Un baggy? Des sneakers?! Sérieux? Et pas une once de couleur? Ben, petit rancunier...

Il se révéla au bout de quelques minutes, dans un pantalon de sport sans forme, un manteau sans doute censé caché ses maigreurs ouvert sur une fade chemise, elle-même laissée déboutonnée. Il faisait la moue.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-J'ai l'impression de flotter.

Quoi? C'est son torse à l'air, qui le gênait? A quoi est-ce qu'il s'attendait? Le médium chassa par de petite claque les mains qui tenteraient de le recouvrir.

-Hhhssssh! Bats les pattes! Si le plat est sans saveur, laisse moi au moins en disposé pour que ça soit agréable à l'oeil! Ce pantalon est juste bon à servir de pyjamas. Ou me fondre dans un club de gym de petite réputation...

Là dessus, il consentit à aller se changer. Le manteau était assez douillet, il fallait le reconnaître, et ce serait sûrement le seul habit qu'il conserverait de cet ensemble. Lorsqu'il estima le reste de ses fringues, un sourire de renard lui fendit la figure...
Le rideau s'ouvrit dans un triomphal bruit de tringles.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

-Je serais un meilleur toi que toi-même! provoqua fiérement l'efflanqué revêtu du sweat à capuche sous un blouson noir de jaie, et d'un jean large sombre et banal à pleurer. Du Ben tout craché.

Cela dit, il passa un bras autour des épaules de son frère, et l’entraîna vigoureusement avec lui devant le miroir.

-Mh. Quoique, je pourrais m'y faire... On dirais des frères, tu trouves pas? On pourrait sortir ensemble plus souvent dans ces tenues! On se ferait même appeler « Les Brothers Hood ».

… "Les Frères Capuches", dans les sous-titres. Ou un truc dans l'genre...

-Ah c'est les autres qui vont être jaloux!

Klaus était intimement persuadé qu'il aurait toujours une longueur d'avance en matière de détournement de farces contre ceux qui avaient le malheurs de lui en faire. Il sourit à pleine dent à l'idée que son précieux Benny se coltine une pâle parodie vestimentaire de lui-même.

-Autre chose à me proposer avant qu'on ne passe à la caisse? défia t-il d'une voix sirupeuse. Non? Alors il retourna se changer et embarqua le frangin à la caisse.

Il y avait deux personnes devant eux. Quand Ben croisa son regard, Klaus haussa les épaules et tira le fond de ses poches vides pour signaler qu'il n'avait pas de quoi payer. Il avait parlé de faire les magasins, il avait jamais dit qu'il lui payerait un ensemble au complet! Il le bourinna d'un petit coup de coude.

-Hey, r'garde, c'est la vendeuse de tout à l'heure!

Celle qui l'avait vue torse nu par accident. Quand vint leur tour, Klaus observa son frère lui passer ses fringues, puis la regarda elle – plutôt jolie -, puis son frère, puis elle... attendant que quelque chose se passe. Mais rien ne se passa.
Raaah, il savait bien qu'il n'avait pas à s'en mêler! C'était à Ben d'y aller à son rythme, et il devait respecter ça. Mais c'était tellement... insupportable de le voir faire! Poli, formel, ennuyeux, en train de laisser couler une si belle occasion!

-Ben alors, Ben? ne put-il s'empêcher. Je croyais que t'avais... tu sais! Qu'il gesticula, sous-entendant des choses. T'avais pas un truc à lui dire?

Klaus accusa le regard du frangin sans ciller. Intérieurement, il se projeta une tombe avec son nom graver dessus, et deux dates : un 1ier octobre 1989, et juste à côté, la date du jour. Il se pencha sur le comptoir-caisse, le sourire enjôleur.

-Faut l'excuser, il est timide. Ben me disais pas plus tard que quand il vous à vu déguerpir des cabines qu'il vous trouvez très jolie. Comment tu m'as dis, déjà? Ah oui : elle m'inspire l'Esmeralda de Hugo, la Carmen de Bizet, et un tas d'aut' beautés de la littérature - parce qu'il est libraire, et , et célibataire, aussi, et comme il osera jamais vous refiler son numéro : voici l'mien, comme ça je pourrais vous rencarder quand vous serez-

et... Hé! HEY! Est-ce qu'on tentait de le faire taire?! Mais il avait à peine commencé!

-Le rejet génère du stress chez les deux parties, vous savez! Lança t-il tandis qu'on le tirait en direction de la sortie. Et le stress peut emmener des complications physiques comme des maux de tête, les ulcères, et même un arrêt cardiaque!! Vous feriez bien d'accepter un rendez-vous, histoire de vous éviter un allée chez le médecaaARGH!!!

Klaus se marrait, égal à lui-même.

-Alleeer, détend toi un peu! J'étais à deux doigt de la faire craquer!

Certes. Il y avait Annie, toujours présente dans sa tête. Et son cœur. Klaus s'empara d'une poche qu'il balança par dessus son épaule et passa l'autre bras autour de celui de son frère pour évoluer parmi les passants qui empruntait le trottoir en poussant un soupir.

-Tu sais Ben, je suis le mieux placer pour savoir c'que ça fait de se faire jeter. J'ai été refoulé teeeellement d'fois! T'as pas idées! qu'il gloussa en tournant le regard vers son... ex-fantôme de compagnie. Ah. Si, en fait. J’oubliais. T'étais là une bonne partie du temps. Ce que je veux dire, c'est que la Vie a tellement à t'offrir. Tu peux te marier à ta main droite, si tu veux, mais bon, comme tous les mariages, ça finira par un divorce, je te le prédit! Et se fritter avec sa propre main...

Klaus eu un doute. Un doute très typique de Klaus. Il lorgna suspicieusement sur Ben.

-Parce que tu... enfin, rassures moi, tu éprouves quand même des choses, des envies?

Des besoins fondamentaux masculins?! Klaus aimait sans distinctions de genre, d'age, ou d'autre étiquettes. Mais pour un épicurien comme lui, il y a bien un phénomène - qu'il concevait pourtant aussi bien que sa pansexualité - qu'il n'était pas en mesure de comprendre dans ses trippes.
Non. Nah. Sûr que Ben était romantiquement et sexuellement! attiré par quelque chose. La mort n'avait pas pu le privé d'élans charnels! Il s'arrêta soudain et écrasa ses mains sur les épaules du frangin.

-Ben, je suis très sérieux. Je te soutiendrais si tel est l'cas - je suis ton frère et je t'aime, tu l'sais, hein? Mais Ben, dis moi. Est-ce que tu t'es déjà seulement tripoter la tentacule?

Oui, il venait de le dire, les yeux dans les yeux, de façon solennelle. En pleine rue. Pas trop fort cela dit. Pas plus que pour se faire retourner une sexagénaire sur leur passage...

Qu'importe la réponse qu'on lui donnerait : la situation méritait une attention chirurgicale.

-Suis moi. commanda t-il, sans souffrir de réplique.

Il raffermis sa prise sur le bras du sixième et l'entraina à travers les rues commerçantes.
Klaus savait e-xa-ctement ce qu'il lui fallait...


codage par LaxBilly.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Who I am
More

Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
MessageSujet: Re: Why don't we talk to each other? [Klausy] Why don't we talk to each other? [Klausy] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Why don't we talk to each other? [Klausy]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Talk friend and drink... (Théo et Jackson)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Universes :: New-York City :: Brooklyn :: Habitations-
Sauter vers: