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 (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker

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Padmé Amidala
Padmé Amidala
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MessageSujet: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyMar 6 Juil - 8:42
There's still good in you @Anakin Skywalker & Padmé Amidala

SORTIE DE MÉTRO CENTRAL PARK NORTH (110 ST.), dans la nuit du 06.07.2021

Elle n’avait pas vu le temps passé. Assise à une des nombreuses et grandes tables de la bibliothèque de l’université, le nez plongé dans plusieurs livres ouverts autour d’elle, Padmé fut soudain sortit de son travail de recherches par l’annonce automatique invitant les étudiants à quitter la bibliothèque car celle-ci allait fermer. Le stylo coincé entre ses dents, elle avisa sa montre et découvrit qu’il était presque 22h00. Les horaires différaient selon les jours et aujourd’hui, elle restait ouverte un peu plus longtemps aussi pour permettre aux étudiants comme elle, qui cumulaient études et travail, de pouvoir profiter du savoir entassé dans toutes ces rangées de livres. A contrecœur, elle se leva et rangea ses affaires, prit les livres et les emporta avec elle jusqu’au guichet d’emprunt où elle les déposa sur le bureau d’une femme d’un certain âge qui lui demanda sa carte d’étudiante. « Padmé, c’est joli comme prénom », remarqua-t-elle avec un sourire bienveillant. « Tout comme votre collier ». Machinalement, Padmé porta sa main droite au cadeau que lui avait offert Anakin alors qu’ils quittaient Tatooine pour rejoindre Coruscant, il y avait des années de cela. « Pour que tu ne m’oublies pas », lui avait-il dit et depuis ce jour, l’objet, qu’elle avait transformé en collier, ne quittait jamais son cou. Elle le portait comme un talisman, l’objet lui donnant la sensation d’être forte et d’avoir un peu de la force d’Anakin avec elle, comme ci, avec cela autour du cou, rien ne pouvait lui arriver. « Merci » avait-elle répondu en rangeant les livres dans son sac. Ce dernier n’était pas assez grand pour tous les accueillir et elle se vit contrainte de porter le dernier dans ses bras, après avoir rangé sa carte d’étudiante dans son portefeuille. « Bonne soirée », lança-t-elle à l’employée en souriant avant de se diriger vers la sortie.

Dehors, il faisait déjà nuit noire mais les lumières innombrables de la ville lui donnait l’impression d’être encore malgré tout en plein jour et Padmé comprenait chaque jour un peu plus pourquoi on l’avait surnommé « la ville qui ne dort jamais ». Ce n’est qu’en s’engouffrant dans le métro que le froid et la noirceur de la nuit la rattrapèrent. Elle n’aimait pas prendre les transports en commun tard le soir. Elle avait déjà lu et entendu aux informations que beaucoup d’agressions avaient lieu le soir et la nuit, que ce soit aux arrêts du métro ou dans les transports en commun de manière générale. Sa carte de transport dans la poche de sa veste, elle passa les portiques en validant sa carte et serra son livre et son sac encore plus près d’elle. Cela lui donnait l’impression d’avoir un bouclier, une armure. Ici, elle était toute seule. Pas de gardes de sa suite de Sénatrice de Naboo, encore moins de Chevaliers Jedi pour veiller à sa sécurité. Elle n’avait pas la moindre arme sur elle et ne pouvait compter que sur sa bonne étoile et sur cette protection que lui offrait son collier. Du moins elle tâchait de s’en convaincre suffisamment fort en attendant le métro, les yeux rivés sur le sol. Deux minutes plus tard, le métro arriva à son arrêt. Elle s’y engouffra et trouva une place près d’autres personnes. Ils avaient tous un casque ou des écouteurs sur les oreilles et avaient les yeux rivés sur l’écran de leur téléphone portable mais elle préférait cela à se retrouver totalement seule durant le trajet. Elle les avait pourtant entendu et même vu, ce groupe d’hommes assis plusieurs rangées devant elle.

Ils devaient être passablement ivres vu leur façon de parler et leurs rires. Padmé se recroquevilla sur elle-même et tâcha de se rendre aussi invisible que possible mais l’un d’entre eux l’avait remarqué et ils s’étaient mis à la siffler de loin, à l’appeler en usant de noms bien peu flatteurs pour une ancienne Reine et Sénatrice. Qu’elle fut soulagée d’atteindre enfin son arrêt, Central Park North 110 St. mais son soulagement fut de très courte durée car, malheureusement, le groupe sortait là aussi et Padmé eut l’horrible sensation que ce n’était pas là leur arrêt, et qu’ils n’étaient sortis que pour la suivre. Ses sens en éveil, elle pressa le pas mais à presque 22h30, il n’y avait quasiment plus personne ou presque dans les bouches de métro. Pire encore que cette solitude tout en se sachant suivie, presque chassée, elle se rendit compte que, dans sa hâte de sortir d’ici et de retrouver l’air libre et un échappatoire à sa traque, elle s’était trompée de chemin ! Elle voulut faire demi-tour mais c’était trop tard, ils venaient déjà sur elle, prenant tout l’espace de la voie donnant accès aux quais du métro, l’empêchant de fuir. « Salut poupée » lui dit l’un d’entre eux. « T’as l’air perdu ». Pour le coup c’était vrai, mais Padmé n’allait pas leur donner ce plaisir de leur être redevable. Resserrant son livre et son sac contre elle, elle reculait, tandis qu’ils avançaient toujours plus. « On peut p’tètre te rendre service t’en penses quoi ? En échange tu pourrais nous tenir un peu compagnie ? »

- Laissez-moi ! Au secours !! cria-t-elle aussi fort qu’elle le put, espérant attirer quelqu’un, pourquoi pas un agent de police ? Elle savait qu’il y en avait souvent dans le métro la nuit…Mais sa réaction les fit rire tandis qu’elle se retrouvait soudain dos à un mur, à leur merci. L’un d’eux lui arracha le sac si brutalement qu’elle ne le vit pas venir : « S’il-vous-plaît, laissez moi partir.. Prenez mon portefeuille, mon sac… » Un autre se plaça si près d’elle qu’elle pouvait sentir son haleine empestant l’alcool et son odeur, un mélange rance de transpiration et de cigarette. Sans réfléchir, mue par son instinct de protection, elle usa du livre qu’elle avait dans les mains et le frappa à la tête. Cruelle erreur…Si elle sonna peut-être celui-ci, les trois autres fondirent sur elle et elle eut juste le temps de serrer sa main droite autour de son collier et de fermer les yeux. Une prière insensée et inutile lui traversa l’esprit et, pendant qu’ils la malmenaient et qu’elle se sentait glisser à terre, elle ne pensait qu’à une seule personne. « Ani…Je t’en prie…Aide-moi… »


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Anakin Skywalker
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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyMar 6 Juil - 23:28


There's still good in you
From the moment I met you, all those years ago, not a day has gone by when I haven't thought of you. And now that I'm with you again...I'm in agony. The closer I get to you, the worse it gets. The thought of not being with you—I can't breathe. I'm haunted by the kiss that you should never have given me. My heart is beating...hoping that kiss will not become a scar. You are in my very soul, tormenting me...
─ Mobb Deep dans les oreilles, tu t’occupais dans le métro en griffonnant les pages de ton cahier. Le portrait que tu crayonnais attisait la curiosité de la dame assise en face de toi. Elle avait même un sourire quand elle découvrait que tu dessinais une femme. Elle décelait la passion que tu mettais dedans à chaque coup de crayon donné. Elle avait vu juste au sujet de l’intérêt que tu portais pour ta muse : c’était encore Padmé que tu immortalisais sur cette feuille de papier, inlassablement. L’image était très précise, encore vive dans ton esprit alors qu’elle avait eu lieu il y a plus de vingt ans déjà. Tu dessinais une Padmé très enceinte, assoupie sur le canapé de cet appartement de sénatrice qu’elle avait sur la vivante Coruscant. Son bras pendait. Pauvre livre au sol qui fut victime de l’assoupissement de sa fervente lectrice. L’autre, en revanche, serrait avec amour son ventre arrondi dans lequel s’était niché le fruit de votre passion dévorante depuis huit longs mois. A ce moment-là, tu croyais encore que tu ne serais père qu’une fois, persuadé d’avoir un fils alors que ton épouse t’avait dit qu’une fille pouvait tout aussi se trouver-là. Tes pensées s’envolèrent dans tes songes à mesure que tu ombrais les courbes de ta femme que tu connaissais encore par cœur. Combien de fois t’étais-tu perdu dans ce corps et cette âme qui te tenaient captif ? Tu ne comptais plus, car chaque geste de l’ange de Iego avait été une bénédiction pour toi.

Malheureusement, tu fus sorti de tes rêveries par les sifflements intempestifs et les fustigations d’un groupe d’hommes vraisemblablement alcoolisés en plus d’être mal élevés. Pendant un long moment, tu les regardais alors qu’ils se trouvaient deux sièges plus loin, juste en face de toi, pour évaluer la situation. Dark Vador les aurait sûrement taillés en pièces sans plus d’explication pour les faire tout simplement taire, se moquant bien de la victime de leurs remarques salaces puisqu’elle aurait été le cadet de ses soucis. Dans cette situation, ce fut le cœur Jedi d’Anakin qui primait. En tant que Chevalier, tu te devais d’aider les âmes en peine, les protéger des oppresseurs. Tu plaignais au fond de toi la pauvre femme qui se faisait actuellement fustiger par cette bande de têtes à claques. Alors tu tournais la tienne pour savoir qui était leur victime et comment tu pouvais l’aider. Ton sang se glaçait quand tu vis qui c’était.

Celle qui régnait en maître sur ton cœur depuis vingt-sept ans. Padmé. Tu te crus victime d’une hallucination en prenant une inconnue aux airs de la sénatrice pour ta femme. Rien en toute logique ne pourrait te faire croire que c’était bien elle. Pour ton plus grand malheur, tu savais qu’elle dormait actuellement pour l’éternité sur Naboo. Comment l’oublier puisque tu t’étais rendu à de très nombreuses reprises sur sa tombe pour pleurer sa perte que tu regrettais chaque jour qui passait avant que tu n’atterrisses ici. Plus les secondes que tu pensais être des minutes s’écoulaient, plus tu te rendais compte que c’était bien la femme que tu avais épousée qui se trouvait derrière toi. Tu étais si choqué que ton corps restait paralysé ; frappé par le même éclair d’amour qu’à tes dix-neuf ans, lors de cette fois où tu l’avais recroisé après dix ans de distance. Elle avait toujours eu le don de te faire retomber amoureux à chaque fois que tu posais tes yeux aux couleurs de l’océan sur elle. Elle était le soleil qui se reflétait sur les vagues, réchauffant ton cœur noyé depuis bien trop longtemps dans cette mer de haine. C’était bien la seule chose sur laquelle Anakin et Dark Vador s’accordaient : ils aimaient démesurément Padmé et elle primerait toujours sur leur existence. Ils ne referaient plus la même erreur tous les deux maintenant qu’ils l’avaient sous les yeux.  

Tu t’en voulais de ne pas avoir su agir à cet instant pour la défendre, mais tu en avais été tout bonnement incapable, à cause de ces innombrables sentiments tumultueux qui avait émergé en toi. L’amour t’avait fait dérailler, coupant toute logique en direction de ta cervelle. Or, quand tu aperçus ton âme-sœur en train de quitter le métro avec les quatre abrutis qui la talonnaient, ton sang ne fit qu’un tour. Tu bondissais de ton siège et sortis in extremis du métro alors que la sonnette indiquait que les portes étaient en train de se refermer. Si tu t’écoutais, tu aurais déjà dégainé ton sabre pour les massacrer et ne faire qu’une bouchée de ceux qui avait osé s’en prendre à ton trésor éternel. Mais tu devais agir dans l’intérêt de Padmé d’abord et la mettre en sécurité. Tu n’avais pas assisté au vol du sac puisque tu avais pris un peu de retard en rangeant tes affaires dans le tien et en cherchant ton sabre pour être prêt à te battre s’il le fallait. Néanmoins, tu tombais sur le voleur qui s’était éloigné de quelques mètres pour se cacher dans un renfoncement pendant qu’il vidait le sac de ta reine. Stratégique, il fallait que tu t’occupes de lui d’abord avant que tu ne te charges des trois autres pour échapper à une attaque par-derrière. Tu te plantais devant lui, sans un mot. Ta pulsion meurtrière te possédait, mais tu te maîtrisais. Ivre, il se contentait de relever la tête brièvement vers toi avant de reprendre son activité principale. « Le sac. Donne. » Tu n’avais pas le temps de ton côté. Le rire qu’il t’envoyait avait le don d’activer encore plus ta colère et était à deux doigts de faire entrer en éruption le volcan qui logeait depuis si longtemps en toi. « Mais mec. Rien à branler de ta gueule. Dépouille une autre gonzesse si tu veux te faire des poches, ou te faire la nana tout court d’ailleurs. » Rire idiot du mec. Un voile passait devant ton regard. Anakin disparaissait pour laisser pleinement place à Dark Vador et tu le sentais. Cherchais-tu à le retenir ? Pas le moins du monde. Ton alter-ego n’avait pas le temps : la main tendue, tu te servait de ton alliée de toujours pour attirer le sac à toi. En un éclair, il atterrissait entre tes doigts, suscitant une brève surprise de la part du voleur, tandis que ta main de fer profitait de sa liberté dans la même seconde pour attraper le cou de ton adversaire. Un cri étouffé de sa part se fit entendre. Tu le serrais fort pour avoir une bonne prise sur lui. Tu ne t’en rendis compte d’ailleurs qu’une fois qu’il s’était écrasé lourdement contre le sol, à plusieurs mètres de toi, après l’avoir balancé dans les airs comme un rien. Lâche de son état, tu le voyais prendre la fuite sans attendre ses compagnons de beuverie, mais tu ne t’en souciais guère. Tu faisais bien, car quand tu arrivais sur le lieu de l’agression, tu vis les trois autres compères se jeter sur ta femme.

Seul un Jedi de ton envergure pouvait agir à une telle vitesse. En l’espace de quelques dixièmes de secondes, tu t’étais interposé entre eux et Padmé. Tu lui servais de rempart, la protégeant par ta grande taille. Personne ne pourrait plus atteindre la reine maintenant que la Tour s’était posée devant elle sur l’échiquier. Tu t’occupais désormais des pions adverses. Le premier type, tu le repoussais à l’aide de la Force en tendant ta main. Tu ne contenais pas ton pouvoir et tu laissais ce faisceau de puissance invisible s’échapper de ta paume. Bruit étouffé, tu l’entendais geindre quand il se cassait sûrement une côte en tombant sur le sol, mais tu étais déjà occupé à autre chose. Tes dixièmes de secondes restantes étaient précieuses, car tu t’en servais pour attraper le second par le cou à l’aide de la Force avec ta main gauche, le soulevant au-dessus du sol. Pour le troisième, tu plaçais tout près de sa jugulaire la lame bleue flamboyante de ton sabre que tu venais de déployer. Il te toisait comme un lapin pris dans des phares de voiture et toi, tu te servais de la tête de plus que tu faisais par rapport à lui pour le surplomber, le regard noir de haine. On pouvait entendre le premier suffoquer, se débattant contre cette main invisible qui le tenait, ses pieds bougeant dans le vide. L’autre était trop tétanisé pour oser faire quoi que ce soit. « J’hésite à te trancher la main d’abord pour l’audace que tu as eue ou à commencer par ta tête. Ça t’évitera de siffler ma femme une seconde fois. Quoique ta langue pourrait être pas mal. Tu préfères quoi ? » Tu ne retenais pas ton rictus sadique à la fin de ta phrase rendant tes propos encore plus glaçants. Si Padmé n’avait pas été là, tu leur aurais déjà ouvert leur misérable crâne bien vide en deux. Mais là, tu refusais de le faire devant elle. C’était le Anakin en toi qui parlait : tu ne voulais pas qu’elle voit cette facette de toi. Tu te devais de rester son Jedi protecteur et sauveur après tout ce que tu lui avais fait subir dans votre galaxie. Tandis que l’autre pris dans les tenailles du Seigneur Sith agonisait, l’autre sentit sa peau chauffer à cause de la proximité toute relative entre son cou et la lame du sabre-laser. Il préférait se tirer plutôt que d’avoir à subir le courroux du démon qui se tenait devant lui. Maintenant que tu avais le champ libre, tu t’occupais ensuite du dernier, le balançant comme un vulgaire objet aux pieds de ta bien-aimée. Tu avais une dernière idée en tête. Il toussait en sentant de l’air à nouveau emplir ses poumons, mais tu brisais rapidement sa satisfaction, le forçant à se mettre à genoux devant ta femme. La lame de ton sabre n’était jamais très loin, dans le cas où il tenterait quoi que ce soit autant contre toi que contre ta reine. « T’as intérêt à être convainquant, sinon, je vais être obligé de planter. Quel dommage. » Dans ton sadisme, tu fis exprès d’être faussement désolé pour lui, comme si son triste sort t’intéressait une seule seconde. Ça t’amusait. Tu jubilais. « Excuse-toi. N’oublie pas que c’est à une reine que tu t’adresses. » Tu aurais pu le torturer pendant des heures à t’amuser à ça — serrer à chaque fois un peu plus fort son cou et estimer que ses excuses n’étaient pas convaincantes pour qu’il recommence et toi aussi. Mais tu n’étais pas pleinement Dark Vador pour ça alors au premier « pardon » supplicier entendu, tu t’en satisfaisais et tu te débarrassais de ce chien en le lançant plus loin dans la gare. Comme les autres, après s’être relevé mal en point de sa chute, il prit la fuite. Ta reine était enfin sauvée.

Seul avec l’impératrice de ton âme, le voile noir sur ton visage se dissipait, rendant à ton regard sa clarté naturelle. Tu redevenais le Ani qu’elle avait toujours connu. Dès que tes yeux azurés se posaient sur elle, tu sentis ton cœur s’envelopper dans ce bouclier de coton pour se protéger de ce magma plein de colère. Bon sang, que tu l’aimais. À en perdre la tête. Le silence planait entre vous, à chaque coup d’œil échangé, loin d’être dérangeant de ton côté, car lourd de sens. Lourd de ses sous-entendus que tu n’avais jamais pu lui dire, lourd de cet amour et de cette folie passionnée que tu lui portais. Si tu t’écoutais, tu te jetterais sur elle pour lui voler un baiser pour qu’elle sache à qu’elle point elle faisait battre ton cœur, mais tu avais trop de respect pour la reine pour une telle inconduite alors qu’elle venait de vivre le pire. Tu la laisserais vernir vers toi quand elle en aurait envie. La balle était dans son camp. En preux chevalier, tu te confondais en galanterie. Tu lui tendis simplement ta main, celle qui tenait son sac entre ses griffes. « Tenez, Milady. Pardonnez-moi, j’ai traîné. Mais vous savez que tôt ou tard, je viendrais toujours pour vous sauver. » Tu remarquais au même moment le collier autour de son cou. Ton cœur s’échaudait, laissant tes souvenirs heureux avec elle te submerger. Milady. Petit surnom que tu lui donnais pour la taquiner quand elle t’avait fait sans cesse comprendre qu’elle était sénatrice avant tout quand toi, tu commençais non-subtilement à la séduire après vos retrouvailles sur Coruscant après dix années sans vous être vus. Tu lui adressais un léger sourire, triste, plein de regrets, mais ton regard était incroyablement amoureux. Tu ne te rendis compte qu’à cet instant de l’ampleur du manque et du vide que tu avais ressenti sans ton âme-sœur durant toute ta vie. « Laissez-moi vous raccompagner, ma Reine. » C’était une façon pour toi de lui dire que tu ne comptais pas la laisser, qu’elle le veuille ou non, et que tu souhaitais lui parler dans un lieu bien moins glauque que la bouche de métro. Tu avais désactivé la lame de ton sabre entre temps, signifiant que tes envies belliqueuses avaient définitivement disparu en sa présence. Ton cœur se consumait. Tu redevenais dingue sous les effets de l’amour que tu lui portais. Tu ne voyais plus qu’elle, oubliant tout le reste.
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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyMer 7 Juil - 17:35
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SORTIE DE MÉTRO CENTRAL PARK NORTH (110 ST.), dans la nuit du 06.07.2021



Cramponnée à son collier, Padmé avait les yeux fermés, refusant d’adresser un seul regard, qu’il soit suppliant ou apeuré, à ces bêtes sauvages qui l’attaquaient. Intérieurement, elle se maudissait de n’avoir pas prit plutôt le bus ou même un taxi ou un Uber. Elle avait entendu parler de cette application par ses camarades à l’université mais l’un comme l’autre était assez onéreux et ici, Padmé était loin d’avoir les richesses et privilèges liés à son véritable rang. Elle devait faire attention au moindre dollar dépensé, l’essentiel allant à son appartement et à ses besoins de première nécessité. Alors, malgré l’heure tardive et ses appréhensions quant au métro, cela restait le moyen de transport le plus rapide et le moins cher pour rejoindre son havre de paix, près de Central Park. Elle aurait dû s’écouter, et choisir l’option Uber. Tant pis pour l’argent ; sa sécurité devait prévaloir. Rien de tout ce qu’elle était en train de vivre ne lui serait arrivé. Peut-être même serait-elle déjà chez elle ? Alors, les yeux toujours hermétiquement clos, elle se mit à penser à ses plus agréables souvenirs, histoire d’oublier ce que son corps était en train et allait encore subir entre les mains de ces monstres. Inévitablement, tous ses plus beaux souvenirs revenaient vers une seule personne ; Anakin. Il supplantait tout, y compris sa double nomination en tant que Reine de Naboo ou ses victoires législatives en tant que Sénatrice. Elle revoyait le petit garçon sur Tatooine, le jeune homme qui l’avait séduit sur Naboo et avec qui elle s’était mariée en secret, son regard d’abord choqué puis au comble du bonheur en lui apprenait qu’elle attendait son enfant, tous ses projets liés à ce dernier, de son prénom à la décoration de sa chambre, en passant par tout ce qu’ils pourront lui transmettre en tant que parents même si cela signifiait qu’il doive quitter l’Ordre des Jedi ou qu’elle doive abandonner son siège de Sénatrice. Qu’importe, si cela lui permettait de vivre enfin sa vie de femme aux côtés de l’amour de sa vie et de son enfant.

Et puis, soudain, les mains avides qu’elles sentaient sur elle disparurent, s’envolèrent avec une rapidité déconcertante qui lui fit rouvrir les yeux. Si sa main droite s’accrochait toujours à son collier, elle se redressa à l’aide de sa main gauche et observa, devant elle, un homme très grand qui lui faisait dos. Il avait tendu une de ses mains et avait envoyé l’un de ses agresseurs loin dans le couloir de cette gare lugubre. A l’université, elle avait maintes fois entendu des rumeurs au sujet de nouveaux arrivants, comme elle, dotés cependant de pouvoirs magiques tels qu’elle s’était dit avoir, à l’instant, l’un d’entre eux en guise de sauveur. Mais c’est là que son cœur rata un battement lorsqu’à nouveau, son défenseur usa de son don sur son deuxième agresseur…tandis qu’il sortait une arme qu’elle ne connaissait que trop bien ; un sabre-laser. A mi-chemin entre la surprise de voir enfin quelqu’un de son monde devant elle et la peur de ce qui pouvait suivre, Padmé abandonna pour la première fois son talisman à son cou et s’aida de ses deux mains pour se relever. Dos au mur, elle était encore un peu sonnée par la brutalité de son agression mais c’est alors qu’elle entendit la voix de son sauveur et elle manqua de défaillir. Sa bouche s’entrouvrit mais aucun son n’en sortit. Elle ne pouvait pas en croire ses oreilles…Non c’était impossible. Elle rêvait, divaguait même, son cerveau lui jouant des tours entre le choc de l’agression et les souvenirs d’elle et de l’homme de sa vie qu’elle revivait sans cesse. Et pourtant non, cette voix, elle aurait pu la reconnaître à travers mille différents échantillons de voix masculine. Il n’y en avait qu’une seule qui avait ce timbre-là, bien que ce qu’elle entendait là n’avait rien de la voix de celui qui s’était emparé de son cœur, il y avait des années de cela. La voix d’Ani était différente. Plus chaude, plus douce. Celle qu’elle entendait à l’instant présent la fit frémir, lui rappelait des souvenirs bien moins heureux, les pires d’ailleurs qu’elle avait de lui. Cette voix-là appartenait à cet étranger, cet homme violent et rempli de haine qu’elle avait vu sur Mustafar et qui avait voulu l’étrangler, usant de la Force, ce pouvoir invisible qui lui avait permit d’envoyer l’un de ses agresseurs si loin d’elle et de tenir l’autre en joug, au-dessus du sol rien que par le pouvoir émanant de sa main. Et pourtant, malgré la peur de refaire face à cet homme cruel, Padmé sentit une immense vague de joie et de chaleur l’envahir car, elle en était sûre et certaine, c’était Ani qui se trouvait là devant elle.

Et tandis que celui qu’il tenait en respect grâce à la lame bleue de son sabre-laser choisit l’option de la fuite, Anakin relâcha la pression qu’il exerçait sur le dernier de ses agresseurs, celui qui allait d’ailleurs mourir étranglé s’il ne lui avait pas libéré la gorge à temps. Plaquée contre le mur froid de la gare, Padmé sursauta en le voyant être jeté à ses pieds, suffoquant et toussant à n’en plus finir. Anakin le somma de s’excuser et d’être convaincant et le ton qu’il employa fit blêmir Padmé, qui n’avait toujours pas l’habitude d’entendre son homme s’exprimer de la sorte et, surtout, avec ce timbre glacial et terrible dans la voix. Elle déglutit avec peine, s’efforçant de quitter le visage méconnaissable d’Anakin, transformé par la haine et le dégoût que ses agresseurs lui inspiraient, pour contempler celui, rouge de l’étranglement qu’il venait de subir, du dernier des quatre monstres. Il s’excusa mais Padmé n’en avait que faire. Tout au plus hocha-t-elle très rapidement la tête en signe d’acceptation de ces excuses prononcées sous la menace mais elle resta silencieuse, retenant un hoquet de surprise en le voyant être projeté à des mètres de ses pieds, loin devant elle. Maladroitement, il avait fini par se relever et s’était enfuit comme les autres, sans demander son reste, trop sonné par la violence de cette défense inattendue. Alors la lumière bleutée et le bruit rassurant et si souvent entendu du sabre-laser disparurent et Padmé se retrouva seule, face à un fantôme bien vivant de son passé.

L’ancienne Reine et Sénatrice de Naboo ne put détacher ses prunelles brunes de l’homme en face d’elle. Lui non plus, d’ailleurs, ne semblait pas vouloir la quitter des yeux. Peu à peu, Padmé aperçut que le voile de ténèbres qu’elle avait vu recouvrir ses si beaux traits et son si beau regard sur Mustafar commençait à s’estomper pour finir par disparaître totalement. A nouveau, elle avait devant elle non plus celui qui avait choisi de l’abandonner elle, leur ami commun Obi-Wan et tout ce pour quoi ils s’étaient toujours battus pour rejoindre les Seigneurs Sith, mais l’homme qu’elle avait épousé, qu’elle avait aimé, qu’elle aimera toujours…et qu’elle aime encore. Car à la seconde où les yeux bleus d’Anakin rencontrèrent les siens, Padmé dut plaquer ses deux mains sur sa bouche afin de retenir un cri strident qui provenait directement de son cœur, son cœur qui voulait crier toute sa douleur de l’avoir perdu jadis et en même temps toute sa joie de le revoir là, en ce moment même. Ses yeux se remplirent de larmes ; certaines d’entre elles roulèrent d’ailleurs sur ses joues encore pâles suite au choc de l’agression combiné au choc de ces retrouvailles des plus inattendues et inespérées. « Ani ? » souffla-t-elle dans un sanglot étranglé derrière ses mains. Pétrifiée sur place, à mi-chemin entre la terreur de se retrouver face à l’homme dangereux qu’elle avait laissé dans leur galaxie et tout l’amour qui la submergeait de se retrouver à nouveau face à son véritable époux, elle ne put répondre favorablement à son envie de se mouvoir et d’aller se blottir dans ses bras pour y laisser libre court à ses larmes, à ses sanglots et au plaisir de sentir à nouveau les bras protecteurs de son Jedi la serrer contre lui. C’est d’ailleurs à peine si elle put détacher ses mains de ses lèvres pour tendre l’une d’entre elles vers son sac que lui rapportait son preux chevalier, non sans user d’humour. Ce surnom de Milady la fit d’ailleurs légèrement sourire, un sourire humide de larmes de joie et de tristesse, mais un sourire tout de même. Elle voulut le remercier, lui dire tant de choses, le gifler même pour lui avoir briser le cœur sur une planète faite de feu et de magma, mais elle n’en eu ni le courage ni la force. Au lieu de cela, elle se contenta de prendre son sac que lui tendait Anakin, ses doigts effleurant sa peau, geste voulu et nécessaire, rien que pour s’assurer que c’était bien lui, qu’il était bien là.

Padmé nota que les yeux clairs de son homme tombèrent sur son collier et qu’ils brillèrent de cet éclat nostalgique propre aux souvenirs heureux. Remettant son sac sur son épaule après avoir ramassé le livre qui lui avait servi d’arme il y avait quelques secondes à peine, Padmé porta les doigts de sa main gauche à son collier et en toucha le pendentif : « Je le sais » murmura-t-elle, recouvrant peu à peu sa voix quoiqu’encore étranglée par l’émotion. « Tout comme tu n’as jamais quitté mon cœur ». Même à la fin, elle restait persuadée qu’il y avait encore du bon en lui. Pourtant, sa violence envers ses agresseurs, le ton sur lequel il avait parlé et dans lequel elle avait remarqué une note de plaisir à pouvoir s’en prendre à eux de la sorte, la faisait encore doutée, justifiant aussi sa retenue de ne pas aller se perdre dans ses bras ou son envie d’aller sceller ses lèvres sur les siennes. Anakin lui proposa alors de la raccompagner jusque chez elle et pour rien au monde, Padmé n’aurait refusé. Pour la première fois depuis son arrivée dans cette ville, elle se sentait pleinement en sécurité et, de plus, elle n’avait pas la moindre envie de voir Anakin s’en aller, pas après avoir si ardemment souhaité et espéré le retrouver ici. Elle qui ne le voyait que dans ses rêves et au travers de ses souvenirs qu’elle avait couché sur le papier de ses carnets, elle refusait de le voir s’évaporer si vite. Elle avait besoin de lui, de sentir sa présence près d’elle, son regard sur elle, sa voix lui parler. « Avec joie » lui répondit-elle dans un sourire, les yeux encore brillants de larmes. Rajustant son sac sur son épaule et serrant son livre contre elle, elle fit le premier pas vers la sortie, Anakin à ses côtés. Fixant le sol puis les nombreuses marches qui allaient les ramener à l’air libre et frais de cette nuit de juin, en arrivant sur la dernière marche, Padmé sentit ses forces l’abandonner, ses jambes faiblir, probablement des suites de la combinaison de son agression puis du retour du Jedi, de son Jedi. Prise d’un léger vertige, une de ses mains quitta son livre pour venir se cramponner, par réflexe, à l’épaule d’Anakin près d’elle : « Je crois…que j’ai besoin de m’asseoir un moment, Ani » lui dit-elle d’une petite voix. Heureusement, l’arrêt du métro duquel ils sortaient, donnait directement dans le parc si apprécié de Padmé. Elle désigna le premier banc qu’elle vit d’un signe de la tête et s’y dirigea avant de s’y laisser tomber, ravie d’être enfin assise. Respirer l’air libre et frais du parc lui fit du bien et, pendant plusieurs secondes, elle resta silencieuse, les yeux clos et le visage levé vers les arbres avant de dire : « On se croirait un peu sur Naboo ici, tu ne trouves pas ? ». Un sourire empreint de nostalgie passa sur son visage tandis qu’elle rouvrait les yeux et tourna la tête vers son mari. Pendant un long moment, elle ne put détacher ses yeux de son visage. Elle le regardait si tendrement et d’un regard débordant d’amour et de reconnaissance tout en ayant la sensation que son cœur allait, d’un moment à l’autre, sortir de sa poitrine pour atterrir sur ses cuisses tellement il battait fort. S’en était presque douloureux. D’une main tremblante et un peu hésitante, elle vint se poser délicatement sur la joue de son seul et unique amour et ce contact la fit sourire, un sourire éclatant de joie et d’amour : « J’ai cru t’avoir perdu Ani. J’aimerais pouvoir me dire que je t’ai retrouvé, comme avant…Mais…Tout à l’heure…Ta voix… » Elle n’alla pas plus loin et sa main quitta la joue du Jedi, de même que son regard se détourna un bref instant de son visage avant d’y revenir : « Tu es toujours cet homme-là n’est-ce pas ? IL est toujours là… » constata-t-elle et ce constat fut aussi terrible à avoir qu’à dire, elle qui ne désirait qu’une chose : pouvoir se réjouir pleinement d’avoir enfin retrouvé Anakin Skywalker, après tout ce temps de ténèbres, de troubles et de questions restées sans réponses.


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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyJeu 8 Juil - 23:10


There's still good in you
From the moment I met you, all those years ago, not a day has gone by when I haven't thought of you. And now that I'm with you again...I'm in agony. The closer I get to you, the worse it gets. The thought of not being with you—I can't breathe. I'm haunted by the kiss that you should never have given me. My heart is beating...hoping that kiss will not become a scar. You are in my very soul, tormenting me...
« On se croirait un peu sur Naboo ici, tu ne trouves pas ? » Tu balayais l’endroit du regard. Étrange ce parc enfermé au beau milieu de ce quadrillage de gratte-ciels qui empêchait quiconque de voir par-delà l’horizon. Tu te sentais comme un animal en cage au milieu de cet écrin de verdure qui avait pour spectatrices avides les fenêtres de ces immeubles de bureau dans lesquels les gens s’entassaient chaque jour qui passait. Rien ne te rappelait Naboo ici. Rien ne pouvait te ramener à ce paradis si ce n’est Padmé dès que tu posais ton regard sur elle. Elle était magnifique. Elle l’avait toujours été. Son souvenir ne s’était jamais étiolé dans ton esprit après toutes ces années où tu fus dévoré par cette bête qui se délectait de ton malheur. Le côté obscur aurait pu s’amuser à la magnifier dans tes pensées, à la déifier, pour te torturer un peu plus pour que tu te rendes compte du trésor que tu avais perdu, mais si ton corps avait été décharné, ton esprit restait intact et empêchait cet autre de transformer la réalité de ton passé d’Anakin Skywalker. Rose éternelle, Padmé était ton souvenir le plus pur qui ne fanait pas, malgré les attaques incessantes de tes pensées destructrices qui ravageaient sans cesse ton crâne. « Naboo était bien plus belle. Parfaite. Rien n’égale le paradis qu’elle est. » Tu jetais un regard à ta femme. Un fin sourire fendait tes lèvres avant que tu ne baisses brièvement les yeux. « Je hais cette ville, Padmé. Encore plus que Tatooine. Je me sens comme sur Coruscant ici. Enfermé. Piégé. Un pantin. » En quarante-six ans de vie, tu avais eu le temps de te refaire le film de ta pitoyable existence dans ta tête. Tu avais compris que Palpatine t’avait manipulé le jour où tu rencontras Luke. « J’ai bien peur qu’elle soit morte…Il semblerait que dans votre colère, vous l’ayez tué. » Tu n’y avais jamais cru. Pas toi. Pas elle. Jamais. Il t’avait détruit pour que tu restes sous sa coupe, te réduisant à l’état de rien pour nourrir sans cesse ta tristesse et ta colère parce que le monstre en toi était un démon gourmand. Coruscant te rappelle bien trop les funestes évènement qui accompagnèrent ta chute prochaine. Tu te rappelais la mort de Windu, le massacre au temple et Padmé que tu avais délaissé en pensant bien faire, en pensant la sauver si tu apprenais à maîtriser les pouvoirs interdits. Si les Jedi t’avaient accordé le rang de maître, tout aurait été plus simple… Ce n’était même pas pour le prestige que tu l’avais voulu aussi ardemment, mais simplement pour accéder à plus de ressources dans la bibliothèque Jedi afin de sauver ta femme de la mort certaine qui planait au-dessus d’elle. Tu étais terrorisé à l’idée de vivre sans elle, sans son regard, son amour, ses gestes. Alors tu avais tout tenté, attrapant la main de ceux qui te montraient patte blanche. Palpatine avait tellement su tirer les bonnes ficelles avec toi. Tu n’avais été qu’un pantin, un petit jouet à sa merci pour assouvir ses envies de pouvoir. Rien que de penser à tout cela, ton cœur se tordait de douleur, raclant la tristesse qui tapissait tes côtes pour étancher sa soif de malheur. L’âme d’Anakin mourait de chagrin tandis que Dark Vador devenait toujours plus puissant.

Quelque chose cependant calmait cette mélancolie dévastatrice, un simple geste aux vertus néanmoins thérapeutique, presque de l’apanage des dieux quand on connaissait la nature angevine que tu prêtais à ta reine. La caresse qu’elle donnait à ta joue déversait sur le magma ardent de ton cœur une pluie torrentielle que nul orage violent ne saurait égaler. Tu fermais les yeux, brièvement, afin de profiter de cette main bienfaitrice, mais tu ne retenais pas les larmes qui roulaient sur tes joues. Tu étais bouleversé de la revoir, de sentir ton cœur vibrer de nouveau, mais il y avait toujours cette noirceur qui planait et qui te rappelait ce que tu lui avais fait sur Mustafar. Tu avais préféré croire ta colère et t’engouffrer dans les brèches béantes offertes par ta paranoïa plutôt que de croire ta propre femme, ta seule alliée dans ce monde de chien qui n’avait vu en toi qu’un outil politique, autant du côté du Sénat que des Jedi. La pluie s’arrêtait soudainement en ton for intérieur, laissant le volcan grondant entrer de nouveau en éruption lorsque Padmé retirait sa main et lorsqu’elle avait la désagréable idée de te rappeler que vous étiez deux à partager ce corps. Tu marquais une pause. Dark Vador te soufflait de la convaincre, par tous les moyens, même les biais les plus vils, que tu étais toujours Anakin Skywalker sans l’ombre d’un doute et que ta violence n’avait été que passagère. Or, l’honnêteté d’Anakin te faisait tanguer. Les deux entraient en conflits violemment. Tu fermais de nouveaux les yeux pour te concentrer, pour ne pas laisser le côté obscur te dominer, avant de finalement observer ta reine, tes yeux bleus noyés sous cet océan de larmes qui reflétait le conflit intérieur qui te ravageait. Néanmoins, ta voix était posée et ne tremblait pas sous l’émotion. Tu la regardais dans les yeux pour te rassurer, puiser du courage et de la force en elle et surtout pour chercher toute trace d’amour qui t’empêcherait de basculer. « J’ai cessé d’être Anakin Skywalker le jour où tu es décédée. » Tu repensais à ce vide qui t’avait enveloppé, au sol qui s’était dérobé sous tes pieds quand tu appris de la bouche de ton nouveau maître que ton âme sœur n’était plus. On t’avait arraché une partie de toi, ce morceau qui te permettait d’être entier. Tu fus condamné à vivre de cette façon — amputé, scindé en deux. Padmé était ce membre fantôme que tu ne retrouverais plus. Les Moires avaient coupé le fil entre vous, sans scrupule, parce que te torturer avait été tellement jouissif. Tu étais le héros tragique de cette histoire en trois actes dont les dieux s’étaient délectés depuis leur trône céleste. Tu n’étais pas Hercules ; tu ne pourrais pas récupérer ta Megara dans le Styx parce que tu restais cette esclave de Tatooine, de Sidious. Tu n’avais pas l’apanage d’un demi-dieu. On t’y avait refusé l’entrée malgré tous les Travaux que tu avais accomplis pour eux. Tu t’étais contenté de sonder la Force et c’était bien cela qui t’avait fait le plus mal : d’avoir le néant pour seule réponse à l’autre bout du fil. Jamais plus les battements de ton cœur ne purent se caler sur ceux de ta déesse. « Je n’ai plus été cet homme que tu as connu. Cet autre, Dark Vador, s’est nourri de chaque litre de colère, de tristesse et de haine que je pouvais lui offrir. Mais j’avais perdu ma lumière, mon ange. J’avais beau regarder le ciel, tu ne descendais pas. A chaque fois que je me rendais sur ta tombe, je n’avais qu’une envie, rejoindre l’enfer et tes bras. Rien ne pouvait être pire que l’existence que je menais. Sans toi, j’errais sans but. » Tu regardais dans le vague. Le parc te paraissait si fade, pur reflet de ton âme. Tu essayais pourtant d’apposer sur ce décor les moments partagés avec elle sur Naboo comme lorsque vous rouliez dans l’herbe dans l’innocence la plus pure pour faire remonter ton cœur à la surface. Mais tu n’y arrivais pas pour le moment. Tout était terni par les visions que ton double t’imposait. « Ma vie n’a été que destruction et chaos. J’œuvrais aux côtés de l’Empereur. Puis un jour… La lumière est revenue. Notre fils est allé chercher ces morceaux d’Anakin tapis au fond de moi pour me libérer du joug du Côté Obscur et de l’Empereur dont j’étais l’apprenti. Il m’a fait entrevoir que je pouvais redevenir le Jedi que je fus jadis. » Ton trouble est né de ce moment où tu avais senti Luke à travers la Force. Votre lien de filiation était évident et si ton fils vivait cela voulait dire que Padmé avait accouché. Elle n’avait donc pas succombé sur les brasiers ardent de l’enfer comme ton maître te l’avait fait croire. C’était cette vérité qui avait permis à Anakin de puiser dans ses dernières forces et de creuser la terre sous laquelle Dark Vador l’avait enseveli. Dès que tu avais croisé Luke, tu avais été surpris de voir à quel point il te ressemblait sur le plan physique mais surtout de voir à quel point il avait hérité du cœur pur et courageux de sa mère. Il t’avait tendu la main au moment où tout le monde te désavouait, pour des raisons évidentes, mais il avait agi comme sa mère l’aurait fait — même les causes perdues méritent de l’aide et tu savais que si Padmé avait survécu, tout comme Luke, elle aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour ramener Anakin du bon côté, celui de la lumière. Tout le monde te louait pour ta force, mais dans ton cœur, c’était ta femme le héros de cette histoire. « Il m’a permis de mourir en homme libre. Il était comme toi, pur de cœur. » Tu relevais enfin ton regard vers celle pour qui tu donnerais ta vie. Malgré ton visage ravagé de larmes, ton sourire fit à nouveau une percée quand tu l’admirais, l’œil amoureux. C’était toi cette fois-ci qui honorait sa joue d’une caresse avec ta main faite de sang et de chaire. Un délice que de sentir une nouvelle fois la douceur de sa peau que tu rêvais d’embrasser. « En sondant son esprit, j’ai su qu’il avait une jumelle. Mais… Je ne l’ai jamais rencontrée. » Premier mensonge de ta part, Dark Vador t’avait obligé à passer sous silence la torture que tu avais infligé à ta fille qui détenait des informations capitales dans la guerre qui opposait l’Empire à la Rébellion. Tu refusais de briser le cœur de ta belle encore une fois.

Tu préférais contrebalancer ce mensonge à l’aide d’une autre vérité. « Grâce à Luke, je suis bien plus Anakin que cet homme-là, mais je ne vais pas te mentir… Ma présence dans ce monde auquel je ne comprends rien a soufflé sur des braises que je pensais éteintes. Cet homme est toujours là, mais je le contrôle plus qu’avant. Il ne s’en prendra plus jamais à toi. Jamais. » Parce qu’Anakin et Dark Vador avaient ce point en commun : ils aimaient Padmé démesurément. Alors, protecteur comme tu l’étais et surtout en signe de respect, tu achevais ton discours par un baiser déposé contre le front de ta bien-aimée. Tu en rajoutais une couche sur ses mains que tu baisais après les avoir attrapées entre tes doigts. Tu la verrais toujours comme supérieure à toi étant donné son ancien statut de reine et parce qu’elle gouvernait ton cœur. La sénatrice était la seule à pouvoir calmer le feu en toi. « Je t’aime, Padmé. Que ce soit ici ou dans notre galaxie, pas une seule seconde je n’ai cessé de penser à toi. Et les choses resteront ainsi jusqu’à la fin des temps, et même au-delà. » Tu osais enfin. Parce que tu étais Anakin Skywalker, tête brûlée et fonceur, impatient, te fichant qu’elle te repousse, car tu avais appris qu’il valait mieux vivre sans regret. Tu osais conclure votre échange par un baiser amoureux que tu donnais à ses lèvres, à sa bouche toute entière qui t’avait manqué, tes deux mains braquées sur ses joues pour lui offrir toujours plus de gratitude et de tendresse. Anakin était bel et bien là et tu voulais qu’elle le comprenne à travers tes gestes, bien plus puissants que mille-et-un discours.
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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptySam 10 Juil - 19:07
There's still good in you @Anakin Skywalker & Padmé Amidala

SORTIE DE MÉTRO CENTRAL PARK NORTH (110 ST.), dans la nuit du 06.07.2021



Padmé sentait le regard brûlant d'Anakin sur elle, tandis qu’elle appréciait les embruns frais du parc. En journée, il y avait beaucoup trop de monde pour pouvoir pleinement profiter de l’endroit. Le plus souvent, les bruits de conversation, d’éclats de rire, les aboiements de chiens ou les cris des enfants étaient ce que Padmé entendait le plus lorsqu’elle s’y trouvait, à lire sur un banc ou à se prélasser à l’ombre des arbres, assise dans l’herbe. Elle qui ne sortait que très rarement le soir, elle découvrait le parc sous une autre facette. L’endroit semblait endormi alors qu’autour de lui, la ville bouillonnait toujours d’activités. Si elle se concentrait bien, elle pouvait même déceler le chant de certains oiseaux, trop dérangés par les lumières de la ville pour s’assoupir dans leur nid. Mais il lui était juste impossible de se concentrer, pas avec l’homme qu’elle pensait avoir perdu à jamais à ses côtés. Alors, rouvrant les yeux, elle glissa son regard brun sur Anakin qui répondit, à juste titre, que jamais cet endroit ne pourrait égaler la planète qui avait hébergé leurs premiers amours. Là-dessus, il lui offrit un fin sourire mais ses yeux clairs quittèrent ceux, sombres, de Padmé pour lui avouer à quel point il n’aimait pas cet endroit. Penchant légèrement la tête de côté, l’ancienne Reine de Naboo l’écouta lui confier son ressenti dans cette ville et ce qu’elle entendit ne lui plu pas du tout. Elle savait à quel point Anakin n’avait jamais porté beaucoup d’affection à sa planète d’origine, Tatooine. Peut-être du vivant de sa mère représentait-elle quelque chose pour lui et arrivait-elle à supplanter les souvenirs qu’il avait de son temps d’esclave. Mais Padmé savait que Tatooine avait perdu toutes ses chances de regagner l’estime du jeune Jedi qu’il était alors le jour au Shmi Skywalker est morte sans que son fils puisse faire quoi que ce soit pour la sauver. Alors l’entendre dire que New-York lui était encore plus insupportable que Tatooine en disait long sur son état et cela refroidit Padmé, qui déglutit avec peine et l’imita en baissant à son tour les yeux vers ses mains, posées sur ses cuisses, dont elle malmenait les doigts de nervosité, mais aussi de peur. Elle avait beau être heureuse de retrouver Anakin, il lui était impossible de s’enlever de son esprit la dernière image de lui qu’elle avait; un homme tourmenté par la haine et son désir de pouvoir. Il lui avait brisé le coeur en foulant aux pieds leur amour au profit de la grandeur et de la gloire que lui promettait le côté obscur. Le savoir ici encore moins à son aise que sur la planète qu’il haïssait le plus dans toute la galaxie lui faisait vraiment très peur.

Pourtant, le coeur de la jeune femme débordait de tant d’amour et de passion pour l’âme tourmentée d’Anakin Skywalker qu’elle avait levé sa main pour la poser délicatement sur sa joue, geste tendre et rassurant destiné à apaiser la tempête à l’intérieur de lui. En le voyant fermer les yeux pour savourer plus encore ce contact, Padmé sourit, glissant doucement son pouce sur sa joue et essuyant par la même occasion les larmes qui s’étaient échappées des yeux bleus de son mari. Le voir pleurer lui fendit le coeur et la boule qu’elle avait eu dans la gorge un peu plus tôt, dans le métro, revint de plus belle en sentant ses larmes mouiller ses doigts, à tel point qu’elle ne pu retenir les siennes et pleura en silence à son tour. Pourquoi pleurait-il d’ailleurs? La dernière fois qu’elle l’avait vu pleurer, c’était sur Tatooine, dans la petite ferme où habitait sa mère qui s’était remarié avec un cultivateur, avec qui elle avait eu un fils. Après avoir ramené le corps sans vie de Shmi, Padmé était allée le retrouver dans la remise de la ferme avec de quoi se désaltérer. Elle avait beau essayé de le consoler, rien n’y faisait; Anakin souffrait alors beaucoup trop et, pour la première fois, elle avait vu ce côté sombre en lui qui allait prendre le dessus sur tout son être quelques années plus tard. Peine, souffrance, jalousie, colère, haine. Tout s’était mêlé en lui et Padmé n’avait rien pu faire d’autre que de se tenir à ses côtés, l’écoutant et le laissant pleurer à sa guise jusqu’à l’apaisement. Tout cela, plus la façon dont il s’était comporté dans le métro et même si cela était amplement justifié et mérité sans quoi, elle ne sait pas ce qu’elle serait devenue, tout cela lui faisait croire que cet autre-lui sommeillait toujours là, quelque part dans son coeur et dans son âme. C’est pourquoi elle avait finit par retirer sa main, et par déclarer, tout bas, que cette noirceur était toujours là.

Dès l’instant où elle avait retiré sa main, un voile d’ombre passa sur le visage et dans les si beaux yeux de son Chevalier Jedi. Patientant à ses côtés, Padmé restait silencieuse quoiqu’il était clair pour elle qu’elle avait raison en déclarant cela tant il semblait qu’Anakin était en proie à une lutte intérieure dont elle ne pouvait qu’être que la spectatrice. Il ferma les yeux, peut-être pour se concentrer ou pour se calmer et quand il les rouvrit, Padmé le sentit un peu plus apaisé intérieurement…sans imaginer que c’était elle qui allait très bientôt devoir affronter ses nerfs ainsi qu’une vérité pour le moins bouleversante. « J’ai cessé d’être Anakin Skywalker le jour où tu es décédée. » avait-il dit et Padmé en resta bouche bée. « Quoi? » souffla-t-elle. Mais elle avait bien entendu, comprit-elle, en écoutant Anakin poursuivre et lui relater ce qu’a été sa vie après son décès. Pour la première fois, elle entendit le nom de celui qui avait tué Anakin Skywalker - Dark Vador - et rien que ce nom la fit frissonner d’effroi. Quelque chose de terrible et de cruel sommeillait dans ce nom quand bien même Anakin lui disait que malgré ce qu’il devint, il n’avait cessé de la chercher, de l’attendre ou d’aller se recueillir sur sa tombe. Padmé se sentit prise d’un vertige qui, heureusement, finit par passer de lui-même. Heureusement était-elle assise ou elle aurait alors vraiment perdu connaissance. C’était donc cela, l’explication quant à cet immense trou noir qu’elle avait du moment où elle avait donné naissance à leurs enfants jusqu’à son réveil ici, à New-York. Les choses commençaient à se mettre en place dans son esprit, à s’éclaircir. Mais Anakin poursuivait et Padmé, clignant des yeux pour se ramener au moment présent, lui accorda toute son attention, mettant de côté le choc de se dire qu’elle était revenue d’entre les morts, tout comme Anakin, comprit-elle quelques instants plus tard. Mais, surtout, c’est la mention de leur fils qui lui brouilla la vue d’un millier de larmes. Ainsi donc, Luke l’avait sauvé, Luke avait réussi à faire ce qu’elle n’était pas parvenue à faire sur Mustafar. Leur fils avait agit en héros et Padmé, toute émue et heureuse, avait posé ses deux mains aux doigts entrelacés entre eux sur son coeur, un immense sourire illuminant ses traits. Qu’elle était fière et, en même temps, triste de ne pas avoir pu être présente. Tant de questions se bousculèrent dans sa tête. Elle aurait voulu tout savoir de Luke. Comment était-il? Sa voix? Avait-il demandé après sa mère, sa véritable mère? Savait-il quelle avait été sa vie avant que le père ne croise le chemin de son fils? En tout cas, Padmé en déduisit qu’il avait dû suivre la formation des Jedi pour avoir pu sauver son père et alors qu’une autre question lui brûlait les lèvres, Anakin y répondit sans le savoir. Et Leïa? Avait-il aussi croisé leur fille? Ce qu’Anakin avait dévoilé de Luke avait réussi à panser les blessures de son coeur de mère qui n’avait jamais pu élever ses enfants. Mais elle voulait en savoir encore tellement plus sur leurs enfants. Cette nouvelle vint presque balayer celle qui faisait d’elle une ressuscitée et Padmé ne pouvait s’empêcher de sourire tant cette nouvelle lui réchauffait le coeur. « Oh Ani… » chuchota-t-elle. « Tu n’imagines pas comme je suis heureuse de t’entendre parler de Luke. » A son tour, elle goûta au même geste tendre qu’elle eut pour lui quelques instants plus tôt. Fermant les yeux pour savourer le contact de sa main sur sa joue, Padmé inclina la tête vers cette main salvatrice et si douce, rouvrant les yeux à la mention de la jumelle de Luke: « Leïa » précisa-t-elle. « Je l’avais appelé Leïa. ».

Padmé redressa la tête sans pour autant quitter des yeux le père de ses enfants mais son sourire s’évapora doucement tandis qu’Anakin, sincère, avouait que Dark Vador planait toujours au-dessus de lui. Pourtant, Padmé voulait rester optimiste, voulait croire que si l’amour de leur fils avait pu le sauver, même alors que Dark Vador avait consumé la moindre parcelle lumineuse d’Anakin, pourquoi en serait-il différemment ici? Qui plus est maintenant qu’ils étaient à nouveau réunis? Padmé voulait croire en cela, voulait même croire que, si tous deux étaient revenus d’entre les morts, peut-être que Luke et Leïa étaient eux aussi en vie? Peut-être même se trouvaient-ils ici sans savoir qu’ils sont du même sang ou que leurs parents s’y trouvent également? Cette nuit aurait pu si mal se terminer mais elle prenait une tournure si positive et optimiste pour l’épouse et la mère qu’elle est que Padmé voulut y croire, aussi improbable la chose puisse-t-elle être. Et puis, Anakin s’était rapproché et le sentir si proche d’elle coupa le souffle à la Sénatrice. Le baiser qu’elle reçut sur son front accéléra les battements de son coeur comme au premier jour où elle avait revu Anakin, après dix ans de séparation, dix longues années qui avaient transformé le petit garçon en homme. Lorsqu’Anakin emprisonna ses mains dans les siennes et les couva des baisers, Padmé réussit à faire s’échapper un de ses doigts qui vint effleurer les lèvres de l’homme qui possédait tout d’elle depuis si longtemps. Ses derniers mots furent scellés par un long baiser, un baiser que Padmé ne chercha pas à repousser bien que le souffle lui manquait. Peu importe qu’elle manque d’air. Anakin était son oxygène, était le centre de son monde. Alors, malgré les craintes et ce souvenir de lui qu’elle ne pourrait peut-être jamais arracher à son coeur et à son âme, Padmé glissa sur le banc et vint coller son corps contre le sien, enrouler ses bras autour de ses épaules, ses doigts se perdant dans les cheveux de son époux pour y exercer la pression juste suffisante pour empêcher ses lèvres de quitter les siennes. Elle avait tant besoin de lui…Ses mains quittèrent finalement, à contrecoeur, ses cheveux pour venir se poser sur son torse. Ce fut elle qui rompit leur baiser parce qu’elle avait besoin qu’il entende certaines choses, des choses qu’elle avait besoin de lui dire avant que leurs retrouvailles ne lui fassent totalement perdre la raison: « Tu m’as brisé le coeur Ani. Je sais que tu en es conscient. Du moins…Maintenant je le sais. Mais je sais aussi que tu es le seul homme au monde à pouvoir le guérir. Je te l’ai dit sur Mustafar et cela est toujours aussi vrai aujourd’hui. Je n’ai besoin que de ton amour. Sans toi je suis incomplète. »

Ses mains remontèrent vers son visage qu’elle emprisonna entre ses mains: « Je t’aime toujours Ani. Je n’ai jamais cessé de t’aimer et même si je n’aime pas plus cet endroit que toi, il commence à trouver grâce à mes yeux maintenant que tu es là. » Un sourire, un baiser, et Padmé poursuivit: « Nous avons toujours été si forts quand nous étions ensemble…Ani j’ai envie de croire en notre amour encore une fois, de croire qu’il peut être plus fort que tout, plus fort que cette ombre qui te poursuit encore. Je sais que tu arriveras à t’en débarrasser. Je t’aiderai. Je ne sais pas comment mais je t’aiderai. Regarde! » s’exclama-t-elle, soudain emplie de joie. « Nous devrions être morts tous les deux ! Et pourtant nous sommes là ! Ani on nous donne une seconde chance et il est hors de question que je la laisse passer. Je refuse, tu m’entends? Je refuse qu’on t’enlève à nouveau à moi. Ici il n’y a personne pour nous séparer. Pas de Sénat, pas d’Ordre Jedi. Il n’y a que toi et moi. On nous permet de vivre enfin sans avoir à nous cacher Ani. C’est ce dont nous avions toujours rêvé, toi et moi. Je veux croire que ce rêve est toujours là » fit-elle en posant sa main sur le coeur de son époux. « Moi, ce rêve ne m’a jamais quitté mon amour. » Un sourire radieux apparu sur ses lèvres, sourire auquel se mêlèrent des larmes de joie. Puis Padmé se pencha en avant et enroulant ses bras autour d’Anakin: « Sers moi fort, Anakin. J’en ai besoin… »


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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyMar 20 Juil - 19:06


There's still good in you
From the moment I met you, all those years ago, not a day has gone by when I haven't thought of you. And now that I'm with you again...I'm in agony. The closer I get to you, the worse it gets. The thought of not being with you—I can't breathe. I'm haunted by the kiss that you should never have given me. My heart is beating...hoping that kiss will not become a scar. You are in my very soul, tormenting me...
─ Les paroles de Padmé t’envoûtaient comme une douce symphonie. Elles foulaient tes tympans pour se faufiler dans ton corps et réparer ce cœur désaccordé qui pleurait chaque jour dans des notes monotones et chagrinées la perte de cet être que tu avais aimé tous les jours que le ciel avait bien voulu te donner. Padmé n’avait pas la Force, mais elle était enchanteresse, supplantant ce pouvoir suprême. Elle n’avait d’égale que l’Olympe, justifiant le terrible choix de Palpatine de la supprimer de la galaxie. Il avait eu peur d’elle, de cette suprématie qu’elle avait sur toi, son apprenti, parce qu’elle était la seule qui avait les armes pour te ramener du bon côté de la barrière. C’est bien pour cela que Luke avait été le seul à pouvoir jouer le rôle d’Orphée pour chercher l’Eurydice que tu étais, piégé dans tes propres enfers — il avait de sa mère en lui. Héritier de sa force. De son courage. De son pouvoir divin. Elle s’était manifestée à travers le fruit de votre amour pour te libérer de ces chaînes que tu ne pouvais briser toi-même. Tu rendrais grâce à ta libératrice jusqu’à la fin des temps, ici ou ailleurs, car il y a bien longtemps que Padmé était canonisée dans ton cœur.

« Mais je sais aussi que tu es le seul homme au monde à pouvoir le guérir. » Tout comme elle est la seule à pouvoir te maintenir à flot. Le concept de dyade pouvait être étendu à vos deux âmes liées. Certes il ne concernait que les personnes maîtrisant la Force, mais Amour était ce lien indéfectible qui vous unissait, peu importe où vous vous trouvez. Elle ne pouvait vivre sans toi tout comme tu ne pouvais vivre sans elle. Deux âmes sœur, jumelles en tout point avec vos différences et contradictions pour contrebalancer cette entente, rendant cette fusion parfaite. Les deux êtres que vous avez créés étaient l’incarnation concrète de ce concept que plus personne ne pouvait nier. Si toi, tu étais l’Elu de la prophétie, elle l’était aussi. Elle avait apporté l’équilibre dans la galaxie, avec toi, en créant Luke et Leia pour maintenir cet ordre établi. Sans elle, sans toi, rien n'aurait été possible et c’était une chose que jamais Palpatine n’aurait pu calculer ou parer. Votre amour à travers vos enfants supplantait tout et c’était sûrement cette Force-là en sous-bassement qui avait animé leurs aspirations rebelles. En ce point résidait toute la beauté de votre histoire. Amour dissident s’est distillé et faufilé dans chacun de vos descendants pour conserver cette harmonie — vous êtes des faiseurs de Dieux.

En parlant de Leia, tu avais feint la surprise en entendant ce nom que tu trouvais toujours aussi joli. « Tu ne pouvais pas faire meilleur choix. » lui avais-tu dit, seule pointe de sincérité dans ton mensonge. Choix parfait pour une fille qui physiquement soulignait sa ressemblance avec sa mère et qui avait hérité du caractère de son père — brasier enflammé saupoudré d’arrogance échaudée. Tu te serais parfaitement entendu avec elle si tu n’avais pas eu le malheur de faire de sa vie un enfer. « Je pourrais te parler de Luke autant que tu le souhaites. Même si finalement, je le connais peu. » Tu n’étais pas passé à côté de la réputation qui suivait ton fils. Tu ne le connaissais qu’à travers ses exploits militaires, mais assez révélateur de la personne qu’il fut : il était l’inverse de sa jumelle — physique du père, caractère de la mère. Il avait néanmoins les mêmes talents de pilote que toi, ta témérité. Nombreux furent ses surnoms à travers les années — Luke le Brave, Luke le Valeureux, Luke le Pacifiste, Luke la Légende. Toujours en train de penser au peuple, au plus grand nombre avant lui. Le parfait Jedi. Padmé aurait été fière et toi aussi, tu l’étais.

Et tout comme ton fils l’avait été à un moment de ta vie, Padmé redevint cette note d’espoir. « Ani on nous donne une seconde chance et il est hors de question que je la laisse passer. » Toi aussi, tu refusais que Padmé te file une nouvelle fois entre les doigts. Cette fois-ci, peu importe les obstacles qui se dresseraient entre vous, tu ne laisserais rien emporter ta femme loin de toi. Devant son enthousiasme, cette verve, tu ne pouvais que sourire. C’était de cette Padmé-là dont tu étais tombé amoureux : combative, passionnée dans tout ce qu’elle entreprend, dévoué pour les causes chères à son cœur et toujours pleine d’espoir en toute circonstance. « Ce rêve ne m’a jamais quitté non plus. Même quand tu étais loin de moi, dans l’Autre-Monde. Quand je suis mort, je n’avais même pas peur parce que je savais que je rejoindrais tes bras pour toujours. Tu n’as jamais quitté mon cœur ni mon âme. » Tu lui volais un baiser, plein d’amour. Paradis retrouvé. Chacune de tes cellules criait leur amour pour elle, ta sauveuse. Encore une fois, ce soir, elle avait rattrapé Anakin au vol pour ne pas laisser la tristesse des souvenirs te noyer. Tu essuyais ses larmes sur ses joues, l’admirant avec tout cette amour que tu pouvais lui porter. Comment ce rêve aurait pu quitter ton cœur une seule seconde alors que tu l’aimes depuis tes dix-neuf ans ? Tu n’avais vécu que pour elle, dans son souvenir. Elle n’avait pas terminé sa phrase que tu la prenais dans tes bras, la serrant aussi fort que tu le pouvais sans lui faire mal. Ta joue s’échouait sur le sommet de son crâne tandis que ta main gantée couvrait de tendresse sa nuque et ses cheveux. L’autre était occupée à offrir les mêmes grâces à son dos. « Je te jure que je ne serai plus jamais devant toi l’homme que tu as vu sur Mustafar. Je te jure que je vais essayer de combattre mes démons autant que possibles. Mais j’ai bon espoir : avec toi à mes côtés, je me sens invincible. » Tu rompais l’étreinte, à contre cœur, mais tes prochaines paroles étaient si importantes que tu te devais de la regarder dans les yeux. « Pardonne-moi, mon ange, de t’avoir étranglé. Je n’ai aucune excuse et je ne m’en cherche pas. Je m’en voudrais toute ma vie de t’avoir fait autant de mal, même si tu me pardonnes. » Tu ne cherchais jamais à te dédouaner pour tes actions en tant que Dark Vador, car même si tu faisais la distinction, peu importe ce que tu ferais… Dark Vador, c’était toi.

Tu la reprenais contre toi, plus longuement. Tu voulais profiter de son parfum envoûtant en nichant ta tête dans son cou. Tu la gratifiais d’un bref baiser contre sa peau voluptueuse. Les embruns de Padmé étaient toujours aussi fleuris et doux, provoquant en toi une certaine paix intérieure et un amour ravivé. Tu pourrais t’abandonner ainsi pendant des heures. Tu pensais déjà à ses nuits que tu passerais, niché dans ses bras, le sommeil paisible grâce à la délicatesse de sa fragrance. Rêves remplaceront Cauchemars à ses côtés. Même si tu étais encore tourmenté, tu souriais à cette vie de paix qui t’attendait aux côtés de ton aimée. Le silence était là, mais très loin d’être pesant. Padmé et toi n’aviez jamais eu besoin de longs discours pour vous sentir en parfaite symbiose. L’heure avançait. La nuit avait enveloppé New York dans son manteau étoilé. Il était plus ardu de vous voir désormais malgré le halo des lampadaires qui vous entourait. Tu te séparais à nouveau de ta reine pour te lever du banc et lui tendre ta main de chaire. « Je vous ramène, Milady ? » Ton sourire rayonnait. Ce moment te rappelait votre première venue sur Naboo quand tu devais assurer sa sécurité et que tu lui avais tendu ta main pour l’aider à sortir du bateau. Tu retrouvais un peu ton insouciance juvénile auprès d’elle. Pour la première fois depuis longtemps, tu te sentais bien.
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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyDim 1 Aoû - 17:24
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APPARTEMENT DE PADMÉ, dans la nuit du 06.07.2021



Un doux sourire illumina les traits de Padmé en entendant Anakin approuver son choix de prénom pour leur fille. Ignorant tout du sexe de leur enfant durant sa grossesse jusqu’au fait que ce n’était pas un être mais bien deux qui grandissaient juste sous son coeur, Padmé avait dressé dans sa tête une petite liste de prénoms dans l’éventualité qu’il s’agisse d’un garçon ou d’une fille. Certains de ces choix avaient fait l’objet de longues heures de discussion, lors des nuits suivant le retour d’Anakin de la Guerre des Clones. Afin de lui changer les idées et de maintenir ses cauchemars loin de lui, Padmé avait eu, une nuit, l’idée d’évoquer avec lui le prénom de leur futur enfant. Allongés dans leur lit, sa tête reposant sur la poitrine de son époux, Padmé écoutait le coeur d’Anakin battre en rythme avec le sien, apaisé et calme tandis que, l’un après l’autre, ils égrenaient des choix de prénom pour leur enfant. Anakin désirait un garçon. Il n’en démordait pas et Padmé finit par se dire qu’il l’avait peut-être ressenti, à travers la Force, et que c’était bel et bien un garçon qu’elle attendait. Anakin ayant grandi sans père ou la moindre figure masculine, elle proposa le prénom de son propre père, Ruwee et, si par le plus grand des hasards, se serait une petite fille, elle était toute disposée à l’appeler Shmi, en hommage à la maman d’Anakin qu’elle avait si peu connu et qui semblait être une femme si douce et aimante. Cette dernière proposition sembla beaucoup le toucher et ils finirent par s’endormir tous deux sur cette note-là, rêvant chacun à ce que serait leur vie de parents exilés sur Naboo pour avoir tous deux bravés plus d’un interdit en choisissant de s’aimer.

Mais rien ne s’était passé comme prévu et, sur son lit d’accouchement, Padmé n’avait pas réfléchi un seul instant, ni même ne s’était rappelé leur conversation de cette nuit-là. Elle avait puisé dans ses dernières forces pour mettre au monde son fils ET sa fille et avait donné le premier prénom qui lui passa par la tête au moment de nommer ses enfants. Luke et Leïa. Elle ne connaissait pourtant personne qui portait l’un de ces prénoms mais ce furent les premiers prénoms qui lui vinrent aux lèvres. Comment et pourquoi, elle n’aurait su le dire. Peut-être était-ce la Force qui lui avait murmuré ces choix mais en tout cas, ils avaient plu à Anakin et elle était heureuse de l’apprendre aujourd’hui, des années après son propre décès. Elle ne put toutefois cacher sa déception en sachant qu’il ne pourrait rien lui apprendre sur Leïa, elle qui aurait tant voulu savoir ce qu’était devenue sa fille après sa mort. Avait-elle aussi embrassé une carrière de politicienne comme sa mère? Savait-elle seulement qui était sa véritable mère d’ailleurs? Lui ressemblait-elle ou tenait-elle plus d’Anakin? Heureusement, si le cas de Leïa resterait à tout jamais un mystère pour elle, au moins elle pourrait en apprendre plus sur Luke puisque’Anakin - ou plutôt Dark Vador - l’avait bien connu. C’était même grâce à lui qu’il avait été ramené vers la lumière, sur la toute fin, et un immense sentiment de fierté mêlé d’amour envahi le coeur de l’ancienne Reine de Naboo, qui se promit intérieurement d’inonder Anakin de questions à son sujet dès qu’elle le pourrait.

Car pour l’heure, elle était bien trop obnubilée par leurs retrouvailles si inespérées et par cette seconde chance qui leur était donnée. Son regard brun se perdit dans l’océan azur qui lui faisait face. Elle savait que ce rêve-là, c’était Anakin, bien avant elle, qui l’avait eu alors qu’il n’était encore qu’un jeune Padawan de dix-neuf ans. Les Dieux de leur galaxie en étaient témoins; elle avait âprement lutté pour ne pas tomber amoureuse de lui. Combien de fois avait-elle dû s’isoler, durant leur séjour sur Naboo alors qu’il avait été assigné à sa protection, afin de pouvoir reprendre ses esprits et se rappeler leur place respective? Elle au Sénat; lui parmi l’ordre des Jedis. Laisser parler son coeur lui était impossible et elle s’évertuait à le maintenir au silence tandis qu’Anakin, lui, le laissait librement hurler son amour pour elle. Le baiser qu’il lui vola, sur les  bords du lac de Naboo, abattit la première ligne des remparts qu’elle avait érigé autour de son coeur pour empêcher Anakin Skywalker d’y entrer. Puis il y eut ce moment, un soir après leur dîner, où il lui fit la plus merveilleuse et tragique déclaration d’amour de sa vie, mêlant son brûlant désir de pouvoir l’aimer à celui, douloureux et terrible, de devoir se tenir là, si près d’elle, sans pouvoir ne serait-ce que la toucher. Nouvelle explosion dans le coeur de Padmé. Cette fois, ce fut la seconde ligne de remparts qui vola en éclats et elle dût faire appel à toute la force de sa volonté et de sa dévotion envers le Sénat et ses responsabilités envers sa planète pour faire passer tout cela avant ses propres envies et désirs de jeune femme amoureuse. Mais en faisant cela, elle avait laissé son coeur avec une seule et dernière ligne protectrice, qui tomba dès lors qu’elle vit son profond chagrin sur Tatooine, en arrivant trop tard pour sauver sa maman des griffes des hommes des sables. Elle avait alors baissé les armes et s’était avoué vaincue sur Geonosis, pensant que ses dernières heures étaient venues et qu’il avait le droit de savoir à quel point elle l’aimait, malgré les interdits. Le destin leur permit de survivre aux jeux de l’arène de Geonosis puis à la guerre sur cette planète étrange, leur permettant de s’aimer - en secret certes, mais Padmé ne pouvait vivre sans la présence du jeune homme à ses côtés. Au diable les interdits, au diable leur amour secret et sa grossesse qu’elle s’employa à tenir secrète tout du long. Sa place était avec lui bien avant d’être Sénatrice de Naboo. Puis le destin les avait atrocement séparé pour mieux les faire se retrouver ici, dans ce monde étrange rempli d’une technologie encore bien archaïque comparée à celle qu’ils avaient tous deux connu dans leur autre vie. Ici, ils avaient la chance de repartir à zéro, de se retrouver et de vivre vraiment comme un couple marié, sans avoir à se cacher du regard des autres, sans avoir à constamment épier les alentours pour être sûr qu’ils étaient bien seuls avant de se dire un mot tendre ou d’échanger un baiser. Peut-être même pourrait-elle, ici, prendre enfin son nom de femme mariée et devenir Padmé Skywalker? Son regard brillait d’espoir et d’amour, savourant chaque mot de l’homme qui s’était emparé de son coeur et de tout son être depuis si longtemps. Elle lui rendit son baiser, elle qui, depuis son arrivée ici, peinait de plus en plus à se rappeler le goût de ses lèvres ou la sensation de ses mains sur son corps.

C’est pourquoi elle lui avait demandé - presque supplié - de la prendre dans ses bras. Elle en avait si cruellement besoin et il y répondit avant même qu’elle ne termine sa phrase. Padmé se laissa alors complètement aller contre son corps, enroulant ses bras autour de lui, ses mains s’agrippant dans son dos. Elle ferma les yeux et respira son odeur avec délice tout en savourant les caresses dispensées par les mains de son mari dans ses cheveux et sur son dos. Elle enfouit sa tête contre son torse, posant son oreille tout contre son coeur et, comme autrefois, l’écouta battre, un sourire bienheureux aux lèvres. Elle aurait pu rester ainsi toute la nuit, sans ressentir le moindre engourdissement mais elle rouvrit soudain les yeux et son sourire disparut en entendant le simple nom de la planète maudite de Mustafar. « Je te jure que je ne serai plus jamais devant toi l’homme que tu as vu sur Mustafar. » Les doigts de Padmé se contractèrent involontairement en l’entendant lui faire cette promesse. Malgré le temps et même malgré son décès, elle se souvenait encore très bien de celui qu’elle avait revu sur Mustafar. Elle qui s’y était rendue pour s’assurer de son bien-être et pour chercher à être rassurée suite aux aveux terribles d’Obi-Wan Kenobi, elle n’avait plus reconnu le Anakin Skywalker qui lui avait fait découvrir ce qu’était l’amour et pour qui elle aurait été prête à tous les sacrifices si cela lui permettait de vivre avec lui. A la place, ce fut un étranger qui l’accueillit, qui la prit dans ses bras et lui jura, le regard trouble d’euphorie liée à son gain de pouvoirs, qu’ils n’auraient plus besoin de fuir, qu’il avait trouvé le moyen de la sauver de la mort et qu’ensemble, ils gouverneraient la galaxie. Elle faisait pourtant de nombreux efforts pour oublier ce moment-là de sa vie, ce moment qui avait, en réalité, signé son arrêt de mort. Mais tout comme Anakin ne pourrait jamais oublier le geste qu’il eut envers elle, elle ne pourrait jamais oublier ce regard rempli de haine à son égard en découvrant Obi-Wan apparaître sur la passerelle de son vaisseau et sa main qui s’était levée vers elle, non pas pour la frapper, mais pour l’étrangler en usant de la Force. Jamais Anakin ne lui aurait fait le moindre mal. Dark Vador, lui, en était parfaitement capable, aveuglé par la haine, la jalousie, et la soif de pouvoir propres aux Seigneurs Sith. Néanmoins, Padmé l’écouta lui promettre de ne plus jamais lui faire voir cet homme-là ici, à New-York, quand bien même il lui avait avoué que Dark Vador était toujours là, quelque part en lui, et qu’il en sera probablement toujours ainsi. Et pourtant, avec elle à ses côtés, il se sentait la force de le maintenir au silence et cela lui suffit pour lui faire confiance.

A contrecoeur, elle dut s’écarter de lui, mouvement initié par Anakin mais elle comprit pourquoi. Ce qu’il allait lui dire ne pouvait pas se dire sans voir ses yeux et Padmé sentit les siens brûlants de larmes. « Pardonne-moi, mon ange, de t’avoir étranglé. Je n’ai aucune excuse et je ne m’en cherche pas. Je m’en voudrais toute ma vie de t’avoir fait autant de mal, même si tu me pardonnes. » Que pouvait-elle répondre à cela? Elle qui, en tant que politicienne aguerrie, avait toujours réponse à tout, même dans les cas les plus extrêmes où la diplomatie était le dernier rempart pour éviter un bain de sang, là, elle se retrouvait sans la moindre réponse à lui offrir. Elle voyait pourtant toute sa sincérité dans son regard, sentiment mêlé de remords qu’il aurait toute sa vie, même si elle lui octroyait son pardon. Cette fois, ce fut lui qui tomba dans ses bras et elle qui vint poser sa jouer contre le sommet de son crâne après avoir déposé un baiser dans ses cheveux. Sa main gauche se perdit dans ses mèches châtains tandis que sa main droite montait et descendait le long de sa colonne vertébrale. Elle soupira et ferma les yeux, sentant son bas-ventre se contracter une fraction de seconde avec délice lorsque les lèvres d’Anakin vinrent déposer un baiser fugace contre la peau de sa gorge. Puis ils restèrent là, en silence, dans les bras l’un de l’autre jusqu’à ce que Padmé, les yeux toujours clos, ne murmure:

- Je pensais avoir retrouvé Anakin ce jour-là, mais j’ignorais que ce n’était déjà plus lui que j’avais face à moi. Je sais très bien que jamais, Anakin ne m’aurait fait le moindre mal et, jusqu’à ma fin, j’ai su qu’il était toujours là, dissimulé dans l’ombre de Dark Vador. Je l’ai même dit à Obi-Wan. Anakin n’a rien à se faire pardonner, mon amour.

Elle resserra son étreinte et laissa le silence de cette nuit de juin, sur ce banc de Central Park, les envelopper à nouveau. Mais le temps passait et, avec lui, venait l’obscurité de plus en plus dense, malgré les éclairages, et la fraîcheur de la nuit. Elle sentit Anakin s’écarter de ses bras avant de se lever et de lui tendre sa main, sa vraie main, usant à nouveau de ce titre qu’il lui avait donné pour l’énerver. A son tour, Padmé mit son sac sur son épaule et glissa sa main dans la sienne, entremêlant ses doigts aux siens et y prit appui pour se lever:

- Soit…mais que si vous cessez de m’appeler ainsi, Maître Skywalker.

Un sourire amusé et elle l’entraîna vers son lieu de vie, situé non loin du parc. Bien qu’Anakin n’ait jamais eu le rang de Maître, décision que Padmé a toujours trouvé bien injuste car il le méritait et à plus d’un titre, c’est ainsi qu’elle le voyait et qu’elle le verrait toujours; en Maître Jedi bien plus qu’en Seigneur Sith. Et durant tout le temps que dura leur trajet du parc à l’immeuble où elle s’était réveillée seule, il y avait déjà un peu plus d’un mois de cela, Padmé inonda littéralement son mari de questions au sujet de Luke. Elle ne s’arrêtait pas! Chaque réponse amenait au moins cinq autres questions dans l’esprit de l’ancienne Sénatrice et Reine de Naboo. Comment était-il? Et sa voix? Son caractère? Etait-il aimé de ses camarades de la rébellion? Etait-il certain que Luke n’avait jamais pu croiser, même par mégarde, sa soeur Leïa? Savait-il seulement qu’il avait une soeur? Lui avait-il poser des questions au sujet de sa mère? Leur trente minutes de marche entre Central Park et l’appartement de Padmé passèrent bien vite à ce rythme et ce n’est qu’en arrivant devant la porte d’entrée que Padmé redevint muette. Son coeur s’était soudain emballé en voyant la porte et pendant qu’elle entrait son code pour la déverrouiller. Le fait d’être ici, chez elle, et d’avoir Anakin avec elle y était pour beaucoup. Celui-ci ne lâchait pas sa main; il s’était même encore plus rapproché d’elle ce qui n’arrangeait en rien la cadence des battements de son coeur et ne faisait que lui couper le souffle davantage. Tout d’un coup, elle se rappela qu’elle avait ressenti la même chose le soir de leur nuit de noce, sur Naboo. Bien qu’elle s’était déjà offerte à un autre homme avant de retrouver Anakin, jeune Padawan des plus prometteurs, sur Coruscant, elle avait eu la sensation de redécouvrir l’amour charnel dans les bras d’Anakin. Elle n’avait eu que faire de son manque d’expérience; elle non plus n’en avait pas tant que ça, au final, et puis elle était aussi fébrile que lui. C’est exactement la même fébrilité qu’elle ressentit en cet instant, fébrilité qui s’accentua après avoir appuyé sur l’interrupteur pour appeler l’ascenseur.

- Vingtième et dernier étage, commenta-t-elle d’une petite voix en levant fugacement le regard vers lui.

La sonnerie retentit et les portes s’ouvrirent. Une fois à l’intérieur, Padmé appuya sur la touche à côté du numéro « 20 » et les portes se refermèrent. Elle sentit sa main devenir moite dans celle de son époux et son coeur battait si vite que s’en était devenu douloureux. Pire encore était la sensation de sentir son regard sur elle. Lentement, elle se rapprocha de lui, leva la tête et rencontra ce regard bleu brûlant, incandescent. Ses lèvres s’entrouvrirent tandis que l’ascenseur s’était mis en mouvement et les emmenait vers le vingtième étage. Padmé savait qu’il n’était de loin pas aussi rapide que ses semblables de Coruscant. Alors, n’y tenant plus, elle abandonna la main d’Anakin et, s’accrochant des deux mains à sa nuque, se mit sur la pointe des pieds, ses lèvres en quête des siennes. Son baiser se fit pressant, passionné, sa bouche s’ouvrant toujours un peu plus pour permettre à sa langue de partir en quête de celle de l’homme qui lui faisait littéralement perdre la raison. Puis ses mains quittèrent sa nuque pour aller se glisser sous son haut. La seule sensation de sa peau chaude et de ses muscles lui arrachèrent un gémissement qu’elle étouffa dans la bouche de son mari. Son corps se réveillait pleinement, retrouvant des sensations qu’elle pensait ne jamais revivre, même ici, encore moins avec un autre homme. Nouvelle sonnerie et les portes se rouvrirent sur le pallier du vingtième étage. Padmé, à bout de souffle et les joues rouges, s’écarta d’Anakin mais elle le prit par la main et l’entraîna en hâte vers son appartement, sur la gauche en sortant de l’ascenseur et situé en bout de couloir. Tremblante de désir devant la porte, Anakin la tenant tout contre lui, ses mains caressant son corps et ses lèvres tapissant la peau de sa nuque de mille doux baisers, Padmé finit par enfin trouver ses clés, au fin fond de son sac. Elle déverrouilla la porte, entra à l’intérieur suivi de près par Anakin, jeta son sac loin dans le petit hall d’entrée de son appartement, et referma la porte à clé.

Elle se retourna et eut un hoquet de surprise en se faisant presque plaquer contre le bois de la porte. Anakin la surplombait de toute sa haute stature, lui rendant chacun de ses baisers tout en faisant glisser sa veste de ses épaules. Padmé fit de même et se saisit du bas de son T-shirt pour le lui enlever. Seulement, trop petite par rapport à lui pour aller jusqu’au bout de son geste, il dut prendre le relais, arrachant un petit rire cristallin à la jeune femme avant de lever les bras à son tour pour qu’il puisse faire de même avec elle, révélant son soutien-gorge qu’elle dégrafa elle-même. Bref moment de pause pour reprendre leur souffle, sans le quitter des yeux, Padmé s’écarta de la porte et posa ses mains sur le torse d’Anakin. Elle s’approcha encore un peu plus de lui. Ses mains glissèrent de son torse pour descendre vers son ventre, qu’elle effleura des doigts tandis que ses lèvres couvaient sa peau de baisers. Puis ses mains remontèrent vers ses épaules et y prirent appui tandis que ses jambes s’enroulèrent autour du bassin d’Anakin. Un baiser sur sa joue droite puis tout près de son oreille à laquelle elle murmura d’une voix rauque de désir:

- Ma chambre est au bout du couloir…

C’est à ce moment-là que ses yeux regardèrent au-delà de la personne d’Anakin. Elle ne l’avait pas quitté des yeux depuis qu’elle l’avait fait entrer dans son appartement. Soit c’était lui qu’elle regardait, soit elle avait les yeux clos afin de mieux savourer encore les baisers et les mains d’Anakin sur son corps. Là, dans ses bras, ses seins écrasés contre son torse, elle aperçut ce qu’il se passait autour d’eux et elle eut un nouveau rire:

- Ani ! Tu fais tout léviter!

Tout ce qui se trouvait proche d’eux était effectivement comme en apesanteur dans les airs, plus ou moins haut pour certains. Padmé avait déjà vu cela par le passé; elle était cependant loin de se douter que ce n’était pas Anakin, le responsable cette fois. C’était elle.


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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyVen 13 Aoû - 22:34


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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyMer 1 Sep - 15:44
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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyJeu 30 Sep - 3:37


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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyLun 22 Nov - 17:02
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APPARTEMENT DE PADMÉ, dans la nuit du 06.07.2021



Les rues de New York, bondées comme toujours. Padmé devait constamment se frayer un chemin parmi cette marée humaine pressée et irrespectueuse. Le nombre de fois où on l’avait bousculé sans s’excuser la sidérait toujours autant et, en s’engouffrant dans son arrêt de métro le plus proche de l’école où elle enseignant pour rentrer chez elle, Padmé savait qu’une fois dans le métro, ce serait pire encore. Pourtant, cette fois, il y avait du changement et non des moindres. Sa main droite était fermement tenue par la main gauche de son mari. Levant la tête vers lui, confiante et amoureuse, Padmé lui souriait, sachant pertinemment que maintenant qu’elle l’avait retrouvé, plus rien ne pourrait lui arriver. Après s’être installés, côte-à-côte, sur une des banquettes miteuses du métro, Padmé posa doucement sa tête contre l’épaule de son mari puis ferma les yeux, se laissant bercer par le roulis de l’appareil et par la présence d’Anakin si rassurante. Soudain, une odeur de fer la sortie de sa torpeur. Particulièrement forte, elle entourait l’ancienne Reine et Sénatrice de Naboo, à tel point qu’elle ouvrit les yeux et grimaça :

- Oh quelle horreur ! Tu sens…

Elle n’alla pas jusqu’au bout de sa phrase et plaqua une main sur sa bouche pour étouffer un cri de terreur. Autour d’elle gisaient, dans leur sang, tous les passagers du wagon où ils avaient pris place. Leur cadavre était plus ou moins tailladé par de larges traces encore brûlantes laissées par ce qui ne pouvait être qu’un sabre-laser.

- Anakin…articula-t-elle avec difficulté tant tout son être était tétanisé par la peur. Celui-ci se tourna vers elle, maculé du sang de ses victimes des pieds à la tête. Ses yeux avaient perdu leur beauté bleue si envoûtante en redevenant ces iris jaunes et injectées de sang.

- Je t’ai déjà dit de ne plus m’appeler comme ça, siffla-t-il entre ses dents d’une voix qu’elle ne lui connaissait pas. Je suis Dark Vador.

Sa main gantée de cuir vint la saisir à la gorge avec une telle brutalité que Padmé ne put rien faire d’autre que de chercher à se défaire de cette main en plaquant les siennes sur elle, essayant de toute ses forces de lui faire lâcher prise. Mais ses forces à elle l’abandonnait, en même temps que la vie…


Et Padmé s’éveilla, tremblante et trempée de sueur. Le lit était complètement défait, souvenir de leur nuit qui fut aussi agitée que la météo de la veille. La place à ses côtés était libre mais le bruit soudain de la douche lui fit comprendre qu’Anakin n’était pas très loin. Avec un long soupir, encore toute retournée des événements de la veille, de leur nuit d’amour et de son cauchemar, Padmé se laissa lourdement retomber sur son oreiller. Les yeux grands ouverts fixant le plafond, elle remettait de l’ordre dans ses pensées tout en écoutant l’eau qui s’écoulait dans la douche. Ses retrouvailles inespérées et providentielles avec son mari. Son éveil à la Force, mettant bon nombre de ses meubles et objets à rude épreuve sans le vouloir et encore moins sans savoir comment elle pouvait faire tout ça ! Mais les souvenirs qui suivirent ce constat-là firent encore plus s’emballer son cœur en repensant aux lèvres de son mari sur elle, à la façon dont il l’avait touché, caressé et prise, déclenchant en elle des vagues de chaleur successives dont elle avait oublié la sensation depuis tout ce temps. Ce fut plus fort qu’elle. Elle ferma les yeux, lâcha un long soupir et se mordit la lèvre inférieure en revoyant Anakin la surplomber, la posséder totalement. Mais elle aussi avait su lui rendre la pareille. Pendant un bref moment, c’était elle qui avait mené la danse. C’était elle qui le tenait à sa merci. Il avait aimé ça ; il en avait redemandé. Mais quelque chose avait changé dans son regard, dans sa voix et jusque dans ses caresses. Il avait utilisé la Force pour la bloquer, faire d’elle ce qu’il voulait. Une marionnette au bout des fils invisibles de son marionnettiste. Au début, cela lui avait plu, lorsqu’elle s’était retrouvée plaquer contre son dos et qu’il avait fait glisser sa main jusqu’à ce point délicieux situé entre ses cuisses. Elle en avait gémi de plaisir. Son corps s’était arqué de lui-même sous ce contact. Elle s’était cambrée davantage, ses jambes s’étaient écartées toutes seules et ses fesses s’étaient encore plus rapprochées de son mari. Ce moment-là avait été particulièrement érotique. Jamais elle n’avait vécu pareil moment avec lui et pour cause. Ce n’était plus Anakin. C’était l’autre, celui dont elle refusait de prononcer le nom. Celui qui avait levé la main sur elle, sur Mustafar, qui avait tenté de la tuer en l’étranglant par la Force. Celui qui, fou de rage, avait cru qu’elle s’était rangée aux côtés d’Obi-Wan Kenobi et qu’elle l’avait amené avec elle dans le seul but de le tuer. C’était par sa faute, à lui seul, qu’elle avait tout perdu. L’homme qu’elle aimait. Ses enfants. Son ami. Jusqu’à sa propre vie. Et hier soir, il était là. Il avait même été en elle.

C’était lui qui l’avait possédé la seconde fois, elle en était persuadée. La brutalité de ses gestes et de ses mouvements, sa voix plus grave jusqu’à la couleur de ses yeux. « Et la Force » se remémora-t-elle. « Anakin ne m’a jamais fait l’amour en employant la Force. ». Il était toujours là. C’était ce qu’il lui avait avoué quelques instants plus tôt, à Central Park, tandis qu’elle reprenait ses esprits après son agression dans le métro et son sauvetage par nul autre que celui qu’elle pensait ne jamais revoir. Etait-elle capable de vivre avec un homme doté de deux personnalités bien distinctes ? L’une bonne et lumineuse et l’autre ténébreuse et chaotique ? Le fait qu’il la prenne à la gorge, qu’il utilise la Force sur elle, même dans des moments intimes…Chez elle, l’excitation avait rapidement laissé la place à la peur car elle ne pouvait que se rappeler la dernière fois qu’elle l’avait vu avoir ce geste envers elle. Quelque part, ce geste avait signé son arrêt de mort car bien qu’elle aimât ses enfants dès le premier regard qu’elle posa sur eux lorsqu’on les lui présenta, Padmé était incapable de vivre sans Anakin. « Si je le perds ici encore une fois, je n’y survivrai pas. »

Alors elle se leva, passa rapidement sa robe de chambre en satin bleu, alla entrouvrir les fenêtres de sa chambre pour laisser entrer l’air frais et chargé d’humidité du matin suivant une nuit d’orage et se dirigea vers la salle de bain. Elle ouvrit la porte et la referma sans faire de bruit, pénétrant dans une nouvelle atmosphère humide et chaude à cause de l’eau de la douche. Debout contre la porte, elle pouvait voir sa haute silhouette derrière la vitre opaque de la douche. Mais plutôt que de courir vers cette silhouette, Padmé en resta paralysée sur place. « Et si l’autre est toujours là ? » Jusqu’à quel point Anakin pouvait-il contrôler cette part de lui-même ? Elle l’ignorait et son cauchemar ne l’aidait pas à aller le rejoindre tant il se rappelait à sa mémoire. Elle allait finalement faire demi-tour et l’attendre dans le salon lorsqu’elle comprit que ça aurait été idiot. Elle se souvint de cette matinée sur Naboo. Il n’était encore qu’un Padawan mais ses capacités surpassaient déjà celles des plus grands chevaliers Jedi. Elle l’avait trouvé en pleine méditation sur la terrasse de sa maison, face au lac. Elle avait alors voulu rebrousser chemin et le laisser tranquille mais il l’avait retenu car il avait senti sa présence. C’était pareil aujourd’hui. Anakin avait marqué un temps d’arrêt et avait tourné le visage vers elle. Cela, elle pouvait le voir malgré l’opacité de la vitre et la buée présente dans la pièce. Alors Padmé s’avança et fit glisser la porte latérale de la douche.

- Salut, fit-elle, un brin rougissante. Je ne t’ai pas entendu te lever et…je vois que la place est déjà prise. Tu permets ?

Elle délaça sa robe de chambre et la laissa s’effondrer à ses pieds tandis qu’elle entrait dans la douche et faisait à nouveau coulisser la porte. La voilà coincée dans un tout petit espace, face à son mari qui, déjà, faisait courir ses mains sur elle. Cependant, bien que l’envie ne lui manquât pas, elle devait lui parler ouvertement. Autrefois déjà, elle s’était obstinée à ce qu’ils se disent tout, toujours. Aujourd’hui plus que jamais, ils devaient être sincères l’un envers l’autre s’ils voulaient repartir sur des bases saines dans cette nouvelle ville.

- Anakin…Te retrouver ici c’est…Je n’ai pas les mots ! Je suis si heureuse !

Ses mains s’agrippèrent à sa nuque et elle se mit sur la pointe des pieds, son corps pressé contre le sien, en quête de ses lèvres. En les abandonnant, son regard rencontra celui d’Anakin et un sourire éclatant illumina le visage de l’ancienne sénatrice :

- Là. Là, c’est vraiment toi, dit-elle en le prenant dans ses bras. Elle se décala cependant juste assez pour pouvoir lui murmurer à l’oreille : Hier soir, ce que tu m’as fait…La deuxième fois. C’était l’autre n’est-ce-pas ? Desserrant son étreinte, Padmé se remit à plat sur ses pieds, se retrouvant à nouveau obliger de lever haut la tête pour voir son visage. Ses mains avaient quitté sa nuque pour se poser dans le creux de ses reins. Ecoute, je sais que tu m’as dit qu’il est toujours là, quelque part en toi. Je peux arriver à vivre avec ça. Je ne vais pas le laisser s’immiscer entre nous une seconde fois. Mais je t’en prie, mon amour. Ne me prends plus à la gorge comme tu l’as fait et n’utilises plus la Force sur moi…Surtout pas dans ces moments-là. Ça m’effraie plus qu’autre chose. Je suis sûre que tu sais pourquoi.

Et elle s’arrêta là, trop effrayée à l’idée d’en dire trop, d’user de termes qui ne plairaient pas à l’autre au risque de le réveiller. Pourtant, elle aurait eu encore plein de choses à dire. "Je ne veux pas lui parler. Je ne veux pas qu’il me touche, qu’il m’embrasse ou quoi que ce soit d’autre. Je ne veux que toi. Je veux l’ange, et non le démon." Mais elle s’arrêta dans ses pensées en levant un regard implorant vers le père de ses enfants disparus et en souhaitant de ne pas avoir pensé à voix haute…


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MessageSujet: Re: (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker (( HOT)) There's still good in you ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyDim 26 Déc - 15:14


There's still good in you
From the moment I met you, all those years ago, not a day has gone by when I haven't thought of you. And now that I'm with you again...I'm in agony. The closer I get to you, the worse it gets. The thought of not being with you—I can't breathe. I'm haunted by the kiss that you should never have given me. My heart is beating...hoping that kiss will not become a scar. You are in my very soul, tormenting me...
— Un rayon de soleil frêle caressait ton visage. Au fil du temps, tu confondis la lumière artificielle de ta cuve à Bacta avec les mains de ta bien-aimée posées avec délicatesse contre ta peau calcinée. Ça t’avait apaisé dans tes rêves assiégés par tes cauchemars, mais la réalité avait été plus douloureuse encore quand tu ouvrais les yeux sur la pièce froide qui se voulait être ta chambre sur l’Executor. Aujourd’hui tout était différent. Une fois l’aveuglement passé à cause de ce soleil qui gagnait en puissance à mesure qu’il longeait le ciel, ce fut sur une Padmé endormie dans tes bras que tu te réveillais. Tu pourrais l’admirer pendant des heures encore, même si tu connaissais par cœur le moindre de ses traits, le moindre de ses détails que le halo solaire s’amusait à souligner pour accroitre cette beauté naturelle chez elle. C’est dans ce genre de moments d’une douceur inouïe que tu te disais que jamais tu n’aurais pu en aimer une autre qu’elle. Jamais personne n’aurait pu prendre physiquement sa place. Tu avais préféré vivre dans le fantôme de tes souvenirs pour que Padmé ne meure jamais réellement vraiment et continue de t’enivrer comme elle avait toujours su le faire, dès l’instant où tu avais posé tes yeux sur elle pour la toute première fois, plutôt que de succomber pour un autre être. Tu regrettais cette passade où tu avais osé gouter au plaisir de la chair avec une pléthore de femmes à ton arrivée à New York. Tu avais l’impression (encore aujourd’hui) de l’avoir dégradé, de t’être rabaissé, comme si par ces actes tu rendais légitime leur présence dans ton lit, à tes côtés alors que personne n’était réellement à la hauteur de ce privilège. Quoi qu’il advienne de vous, Padmé resterait toujours reine suprême de ton royaume coronaire. En prenant garde à ne pas la réveiller, tu la serrais avec force contre toi pour déposer un baiser plein d’amour et protecteur contre le sommet de sa tête laissant son parfum t’enivrer. Tu avais l’impression que ton cœur était à deux doigts d’imploser tant il battait fort dans ta poitrine. Tu ne penses pas avoir déjà vécu un tel moment de bonheur et d’apaisement. Dark Vador semblait s’être évanoui quelque part, te laissant profiter pleinement de cet instant de lumière.

Malheureusement, le moment que tu vivais n’était pas hors du temps. Il fallait te lever pour débuter ta dernière journée de travail en tant qu’ingénieur en robotique avant de commencer ton existence parallèle au sein de la société de Thomas Shelby. Bien sûr, pour Padmé tu serais encore et toujours ingénieur pour ne pas l’inquiéter et surtout pour qu’elle ne s’indigne pas de ce revirement professionnel. De la même façon que tu l’avais prise dans tes bras, tu prenais garde à ne pas la réveiller lorsque tu sortais du lit. Nu comme un vers, tu préférais filer directement dans la salle de bain histoire de te sortir de ta torpeur matinale avant de prendre le petit déjeuner. Après t’être étiré de tout ton long pour détendre tes muscles, tu jetais un dernier regard énamouré à ton épouse lorsque tu la recouvrais du drap pour qu’elle ne prenne pas froid avant de filer dans la salle de bain.

« Salut » Tu l’avais entendu arriver. Tu l’avais sentie. C’était un peu de la triche comme la Force s’imposait à toi et accroissait ton don de clairvoyance dès lors que tu te trouvais en présence d’une personne avec laquelle tu avais une profonde connexion. C’est ainsi que tu avais pu sentir Luke à des années-lumière de toi quand vous coexistiez encore dans votre galaxie. Tu n’avais donc pas de mal à prévoir l’arrivée de ta femme puisqu’elle se trouvait dans la salle d’à côté. Tu tournais la tête vers elle après avoir retiré la buée de la vitre pour pouvoir l’admirer. Un ange. Un gigantesque sourire flamboyant naissait sur tes lèvres. « Mon amour. » Ton cœur s’emballait en sa présence. Un rien l’animait — savoir simplement qu’elle était belle et bien vivante était une raison pour qu’il s’affole. Tu avais beau avoir un visage plus masculin, certaines de tes expressions faciales te redonnaient ta bouille de gamin absolument attendrissante. Comment t’en vouloir dès qu’on voyait tes risettes à croquer ? Impossible. Tout en toi était créé pour te céder. Dark Vador était encore endormi, seul toi subsistais, pour le plus grand bonheur de Padmé. « Bien sûr, viens. » Les mains pleines de savon (ton bras cybernétique recouvert d’une matière hydrophobe inclus) logées sur tes épaules, tu te poussais pour lui faire de la place. « Tu as bien dormi ? » La question paraissait innocente, mais le rictus en coin que tu affichais était d’une tout autre couleur. Malgré cette nuit échaudée où chacun de vous a pu laisser libre cours à son amour et son manque de l’autre, Éros t’habitait encore ce matin. Ta femme était addictive, dans tous les sens du terme. Personne n’avait jamais eu un tel effet sur toi. Le fait de l’avoir retrouvé la veille avait accru cette addiction dont tu n’avais jamais su te sevrer même lorsqu’elle n’était plus. Tu voulais profiter d’elle comme si chaque jour, chaque heure, était le dernier. Tu avais besoin de lui exprimer ton amour et ton attachement sous toutes ses formes comme tu avais toujours eu la désagréable sensation de ne pas l’avoir assez fait de son vivant. Alors, tes lèvres couraient dans son cou, aguicheuses, mais tendres telle une caresse soyeuse. Tu voulais de nouveau sentir sa peau frissonner, s’éveiller à ton contact, devenir folle.

C’est ainsi que tu ajoutais tes mains qui remontaient subtilement le long de ses côtes. Tu n’auras pas le temps d’atteindre sa poitrine comme la reine t’arrêtait dans ta course. Elle ne te repoussait pas pour autant ; tu restais collé à elle. Pendant qu’elle parlait, tu buvais ces paroles — véritable dévot fanatique, Padmé formait tous les dieux et les déesses de ton univers. « Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis heureux moi aussi de t’avoir retrouvé. De pouvoir…te toucher, te regarder, t’aimer sans me cacher. » On sentait un véritable soulagement dans ta voix. Elle était ta vie entière. Dieu comme ce secret avait été pesant ! Sa présence était si irréelle que, parfois, subsistait même des moments de doute — hier encore, durant votre ébat qui s’était embrassé d’une passion folle, tu n’avais pas pu t’empêcher de l’empoigner, de baiser sans relâche sa peau, ses lèvres pour attester de la réalité du moment. Padmé n’était pas un rêve. Elle n’était plus un songe et tu pouvais encore l’affirmer quand elle se hissa sur la pointe des pieds pour t’embrasser. Ton cœur mourait. Il ne s’évanouissait pas dans la haine cette fois-ci, mais dans l’amour le plus pur dès l’instant où vos lèvres se rencontraient dans cet élan langoureux. Tu saisissais son visage entre tes mains pour leur donner des caresses d’une infinie douceur. La sénatrice méritait toute l’affection du monde après les souffrances que tu lui as infligées. Les frissons provoqués par ce geste, aussi simple soit-il, coururent avec violence le long de tes bras, pour déchirer l’entièreté de ton corps et le réduire à l’état de poussière dans cet univers alangui. Tu l’aimais si fort que tu en avais le tournis. Ton sourire imitait le sien — une plénitude totale et partagée. « Bien sûr que c’est moi, mon ange. Je t’ai promis de ne pas le laisser... » Son intervention te réduisait au silence. Subitement. Immédiatement. Ton sourire s’évaporait pour laisser place à de la crainte, presque de la honte, surtout avec les paroles qu’elle déroulait ensuite. Tu baissais les yeux, regardant ailleurs — tu l’avais laissé te contrôler et Padmé l’avait deviné. Comment lui expliquer que cela n’avait pas été le résultat d’une impulsion, mais que ce fut bien un geste calculé ? Comment lui dire que tu avais voulu expérimenter avec elle ce que tu avais essayé avec d’autres — ces autres qui en avaient redemandé quand tu avais usé d’une telle brutalité et bestialité. Tu entendais encore en écho leur voix suppliante, mourant d’envie de sentir ta main de métal autour de leur cou. Tu fermais les yeux, chassant cette pensée. Dans votre monde, tu n’avais connu qu’elle, gouté qu’elle. Ici, tu avais découvert mille-et-une choses. Certaines t’ont plu, d’autres non, mais une chose est sûre, c’est que, chaque fois, tu t’étais imaginé les essayer avec ta femme parce qu’il n’y avait qu’elle qui te faisait réellement prendre un pied d’enfer. Mais Padmé n’était pas les autres. Padmé méritait un autre traitement. Parce qu’elle n’était pas une expérience, mais ta Femme. « Pourquoi tu ne m’as rien dit ? Je… J’aurais arrêté, tout de suite. (Tu disais plus bas, presque timide, et toujours le regard en fuite) Je voulais essayer de nouvelles choses avec toi. Mais je ne veux pas t’imposer quoi que ce soit. Jamais. Excuse-moi. » Ton attitude était étrange, parce que tu prétendais être l’unique auteur de ces gestes déplacés, couvrant sans raison apparente ton double troublé et démoniaque. Pourtant, ta démarche était sincère. Parce que tu ne te cachais pas derrière lui, parce que tu assumais ses méfaits qui étaient également les tiens. Dark Vador n’était pas une excuse ni une justification que tu pouvais sortir à tout va. Pour toi, présenter les choses ainsi était une preuve pour Padmé que tu ne le laisserais pas s’immiscer encore entre vous. « Je me suis emporté. J’étais si heureux de te retrouver et si bien à ce moment-là que je n’ai pas réussi à me contrôler. » Se rendait-elle compte que cela n’avait été que l’expression du manque intense d’elle que tu avais eu pendant vingt-trois longues années ? Menteur. Tu voulais surtout montrer que tu étais encore celui qui était aux commandes — Supreme Leader avant l’heure — et qu’elle n’aurait pas dû essayer de prendre le dessus sur toi, peu importe que le moment eût été agréable. Tu souhaitais lui montrer dans cet élan toxique qu’elle avait désormais un homme dans son lit et non plus un jeune homme inexpérimenté auquel elle s’était mariée et qu’elle ne devait surtout pas contester cette place. Sous aucun prétexte. Tu espérais que Padmé ne voit pas ta mâchoire se contracter à cause de la voix fantomatique de ton autre qui vint se loger dans tes pensées. Il s’accrochait à tes côtes, à tes organes. Il était en train de remonter en instiguant cette vérité en toi — il n’y a que par la violence que tu avais su asseoir ta domination dans votre galaxie. Alors oui, pendant un bref instant, la veille, tu avais pris votre échange charnel pour une guerre que tu devais absolument remporter. À l’ennemi de se soumettre, pas à toi. Tais-toi ! Il n’y avait jamais eu ce genre de rapport entre Padmé et toi et il n’y en aurait jamais. Tu ne le laissais pas grimper davantage, repoussant le seigneur sith au fond de tes entrailles quand il se trouvait au niveau de ta gorge. Tu entendais son cri de rage, mais rien ne pouvait entacher ton regard d’un bleu étincelant posé sur ton âme sœur. L’amour vainquait. Tes caresses reprirent au niveau de sa joue, avec ta main de chaire. Elle avait eu raison : Anakin était bien là. « Pardonne-moi mon amour. Ça ne se reproduira plus. Je te le promets. » Galant, cultivant toujours auprès d’elle un amour chevaleresque, tu baisais l’une de ses mains noyant ton regard dans le sien. Au tour de ses lèvres ensuite de gouter à la grâce amoureuse des tiennes. Tes bras se refermaient sur elle, avec puissance, mais surtout protection et tendresse éternelles.
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