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 (AU) The Emperor is dead; Long live the Emperor ∇ Ft. Anakin Skywalker

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Padmé Amidala
Padmé Amidala
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(AU) The Emperor is dead; Long live the Emperor ∇ Ft. Anakin Skywalker Padme-anakin
› Arrivé(e) : 02/07/2021
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MessageSujet: (AU) The Emperor is dead; Long live the Emperor ∇ Ft. Anakin Skywalker (AU) The Emperor is dead; Long live the Emperor ∇ Ft. Anakin Skywalker EmptyMar 31 Aoû - 18:08
The Emperor is dead; Long live the Emperor @Anakin Skywalker & Padmé Amidala

"Peace is a lie. There is only Passion. Through Passion, I gain Strength. Through Strength, I gain Power."



Orbite de Coruscant, vaisseau principal de la Flotte Impériale.

Cela faisait des jours, voire des semaines, que Padmé n’avait plus quitté la section du vaisseau principal de la Flotte Impériale qui lui avait été attribuée. Très grande, suffisamment pour qu’elle s’y sente à l’aise avec ses enfants, elle savait que l’appareil, tout comme l’endroit où elle vivait avec Luke et Leïa, était imprenable. Une véritable forteresse volante. Pourtant, sans SA présence, elle aurait pu se trouver entourée de dizaines de légions composées chacune de centaines de clones que cela ne lui aurait toujours pas suffit à se sentir en sécurité. Anakin avait été convoqué sur Coruscant par l’Empereur, encore une fois… A croire qu’il cherchait à les séparer à force de constamment les priver l’un de l’autre. Padmé ne supportait plus ces absences de plus en plus longues er les enfants qui constamment demandaient après leur père. « Il est où papa ? », « il rentre quand ? », « pourquoi tu pleures maman ? ». Un jour qu’il était rentré juste pour quelques heures avant de devoir repartir, Padmé s’accrocha à ses épaules, refusant de le voir remonter dans sa navette, avant de lui murmurer :

- Un jour, tu m’as dit que tu pourrais prendre sa place quand tu le voudrais…quand ce jour viendra-t-il mon amour ? Je ne supporte plus ces absences, ni de te voir partir sans avoir l’assurance que tu me reviendras…que tu nous reviendras…Tu manques aux enfants…Ils demandent constamment après toi, ils ont besoin de toi autant que de moi !

Padmé avait beau leur donner tout son amour, son attention et avait beau s’occuper d’eux, faire d’eux le centre de son univers dès lors qu’Anakin n’était plus à ses côtés puisque de toute manière, en acceptant de le suivre ce jour-là sur Mustafar, lorsqu’il lui avait annoncé avoir trouvé le moyen de la sauver de la mort et qu’un jour, tous les deux règneront sur la galaxie, Padmé avait renoncé à sa carrière politique. La République n’était plus et il n’y avait pas de place pour elle au sein de l’Empire. Il n’y avait qu’à voir le regard que lui jetait l’Empereur dès que son premier disciple, Dark Vador, avait le dos tourné. Combien de fois s’était-elle sentie terrifiée rien qu’à l’idée de sentir ces yeux jaunes et brillants fondre sur elle ? Elle aurait presque pu deviner ses pensées, si elle avait pu soutenir son regard. Mais même elle, autrefois si combattive, ne pouvait rien faire d’autre que de baisser les yeux sur ses mains qu’elle torturait de nervosité, sentir ses épaules s’affaisser sous le poids de ce regard maléfique et souhaiter pouvoir s’enfuir loin, très loin de sa présence. De plus, elle n’avait jamais rien osé dire à son époux au sujet de ce malaise qu’elle ressentait à chaque fois en la présence de l’Empereur. Elle ne voulait pas que cela se retourne contre lui et que, pour se venger, l’Empereur choisisse de l’envoyer à l’autre bout de la galaxie sans qu’elle ne sache quand il reviendra…et s’il reviendra. Pourtant, Anakin ressentait bien qu’elle n’allait pas bien dès qu’il était question de se rendre sur Coruscant et ne serait-ce que de dîner en présence du Seigneur Sith et Empereur. Il l’avait même interrogé au début, soucieux. Mais elle avait secoué la tête, haussé les épaules et envoya les inquiétudes d’Anakin au sol en les balayant d’un sourire et d’un baiser :

- Ne t’inquiète pas, ce n’est rien ! J’ai seulement du mal à me faire à sa…condition physique…Je n’arrive pas à me sortir de la tête que cet homme est le même qui me conseilla autrefois, lorsque j’étais Reine de Naboo et lui mon représentant au Sénat. Ça va aller Ani, ne t’en fais pas pour moi.

Et le sujet était clos. Padmé profitait alors de voir son époux avec leurs enfants, de profiter, parfois, d’une nuit dans ses bras puis elle retombait dans sa routine quotidienne et lourde ; l’attente et l’angoisse. Comme si cela ne suffisait pas, Luke et Leïa commençaient à voir leurs donc de plus en plus forts et Padmé ne pouvait rien faire pour leur apprendre à canaliser cette Force qui coule dans leurs veines. En cela, seul Anakin en était capable mais, n’étant jamais là, qu’allait-il advenir d’eux ? L’inquiétude et la solitude étaient devenue ses seules véritables compagnies mais, devant ses enfants, elle s’employait à afficher un air enjoué et confiant pour ne pas les inquiéter. Mais ils grandissaient et il lui était de plus en plus difficile de leur cacher ses larmes ou l’anxiété qui avait marqué les traits de son visage et avait éteint cette flamme d’optimisme qui avait toujours brûlé dans son regard. Il n’y avait qu’en apprenant les retours de son époux que cette flamme se ravivait et que, pour quelques heures au moins, Padmé était à nouveau pleinement en vie. Elle ne le savait pas encore, mais les choses allaient radicalement changer et pas uniquement pour elle.

Stationné en orbite autour de Coruscant, le vaisseau impérial n’en avait plus bougé depuis maintenant cinq jours. En soi, cette attente-là n’avait rien d’inquiétant et pourtant, à ce jour depuis qu’Anakin était devenu Dark Vador et avait rejoint et le Côté Obscur et les rangs de l’Empire, ce furent les cinq jours les plus longs et les plus pénibles à supporter pour l’épouse du Seigneur Sith. Aucune communication en provenance du siège de l’Empire. Ses messages à elle étaient comme bloqués. Seules les communications concernant la gestion des troupes à travers la galaxie ou les différentes maintenances que subissait le vaisseau durant son arrêt sur orbite allaient et venaient entre celui-ci et la ville-planète. Si Padmé avait toujours été libre d’aller et venir à travers le vaisseau, seule ou en compagnie de ses enfants, cette fois elle avait reçu l’ordre formel de ne surtout pas quitter sa suite, sous aucun prétexte, que si elle avait besoin de quelque chose, un des gardes impériaux se chargerait d’effectuer la commission. Mais elle devait rester à l’intérieur et ne pas en sortir. Jamais. Aux questions des enfants, Padmé répondait que des techniciens effectuaient de lourds travaux de réparation sur le vaisseau et que cela prendrait du temps. Les bruits étant particulièrement désagréables, on leur avait conseillé de rester loin du vacarme, dans leur suite. Padmé fut soulagée de les voir accepter ce mensonge sans poser plus de questions. « Heureusement…Ils sont encore petits…Ils n’ont pas encore l’âge de sentir quand quelque chose ne va pas… » Mais elle se trompait car, si elle parvint à leur dissimuler la vérité sur leur pseudo-emprisonnement, elle fut incapable de dissimuler ses propres inquiétudes et c’est là où la condition particulière de Luke et de Leïa et leur sensibilité à la Force lui revint, criante, à la figure car tous deux avaient senti la détresse de leur mère.

- Ce n’est rien, leur disait-elle en les prenant dans ses bras pour leur cacher ses yeux plein de larmes. Je suis seulement très inquiète pour votre père. Il ne nous a jamais laissé si longtemps sans nouvelles.

- Papa est fort ! Le plus fort de toute la galaxie ! s’exclamait Leïa pour la rassurer en s’agrippant fort autour du cou de sa mère.

- Oui ma chérie je sais bien…lui répondit-elle en lui embrassant le front. C’est alors que son regard se posa sur Luke qui, en retrait, contemplait d’un air absent sa mère et sa sœur. Luke ? Mon cœur tu vas bien ? lui demanda-t-elle en tendant une main vers son fils. Ce geste sembla faire revenir le petit garçon de six ans à la réalité. Réduisant la distance qui le séparait de sa sœur et de sa mère, il glissa sa petite main dans celle que lui tendait Padmé et murmura, comme dans un état second :

- C’est papa…Je le sens plus comme avant…

- Quoi ? souffla Padmé au bord des larmes.

- Il est…puissant…plus que l’Empereur…

Soudain, un garde impérial fit irruption dans la suite, sans annoncer son arrivée, ce qui fit sursauter la mère autant que ses enfants. Il s’approcha d’eux, essoufflé par sa course et posa l’extrémité de sa lance au sol. Padmé, elle, attira ses enfants contre elle, s’attendant au pire :

- Que se passe-t-il ? chuchota-t-elle.

- Ma Dame, nous venons de recevoir un message du Palais Impérial. Il semble qu’il y ait eu un affrontement entre l’Empereur et Dark Vador…

Un sanglot mourut dans la gorge de Padmé :

- Il…

Mais elle ne put aller au bout de sa phrase car le garde mit alors un genou à terre :

- L’Empereur est mort, tué par Dark Vador. Vous êtes attendue au hangar principal, Impératrice.

Padmé eut l’impression qu’on venait de l’électrocuter. Après toutes ces années passées à craindre que ce monstre ne finisse par s’en prendre à elle et à ses enfants par pur sadisme ou pour faire littéralement exploser la haine d’Anakin qu’il avait déjà osé qualifier d’être en-dessous de ce dont il pourrait vraiment être capable sans la présence de sa femme et de ses enfants à ses côtés…Enfin Palpatine n’était plus et cette nouvelle fit déborder son cœur de joie et de soulagement. Elle ne put retenir ses larmes qui, en très peu de temps, étaient passées de larmes de peur à larmes de joie. Elle embrassa ses enfants, leur ordonna de rester ici durant son absence tandis qu’elle suivait, docilement, le garde impérial vers le hangar principal. Déjà, sur le chemin qui la séparait du lieu où elle était attendue, Padmé nota des changements dans la façon dont on la regardait. On ne la regardait plus, en réalité. On baissait le regard devant elle, on s’inclinait même, avec encore plus de dévotion et de respect que ce à quoi elle avait eu droit du temps de son règne sur Naboo. Ne sachant vraiment comment réagir face à ces nouveaux comportements, Padmé se contenta de marcher droit devant elle, la tête haute et s’employant à afficher une expression assurée et confiante sur son visage bien qu’en son cœur et même dans son esprit, elle ne savait pas du tout de quoi demain sera fait maintenant que l’empereur n’était plus et qu’elle et son mari se voyaient propulser à la tête de l’Empire. Diriger une planète était une chose ; diriger toute une galaxie en était une toute autre. Mais chaque chose en son temps, se disait-elle en arrivant au hangar principal. Elle marqua malgré elle un temps d’arrêt en voyant des légions de Clones rangées en rangs serrés dans tout le hangar. Il n’y avait qu’en son centre que la place restait vide dans la perspective d’accueillir le vaisseau du nouvel empereur que tous attendaient. On indiqua à Padmé où elle devait se tenir et elle obéit, joignant ses mains devant elle et scrutant l’espace, vaste et noir à travers le grand sas permettant d’accueillir n’importe quelle navette impériale à l’intérieur même du vaisseau amiral.

Le silence tomba, lourd et pesant, dans le hangar. Aucun bruit. Personne ne bronchait ou ne bougeait et, à entendre son propre cœur tambouriner contre sa poitrine, Padmé avait l’impression que les gardes qui l’entouraient pouvaient l’entendre, ce cœur de mère, d’épouse et d’impératrice, battre si fort qu’il pouvait lui rompre la poitrine à tout instant. Soudain, un bourdonnement de moteur en approche parvint à couvrir les battements de son cœur et ses yeux se mirent à briller de larmes de joie. Malgré elle, elle fit un pas en avant, faisant d’elle la seule personne parmi tout ce monde rassemblé ici à s’être mis en mouvement. Elle pressa ses mains contre sa poitrine tandis que la navette pivotait sur elle-même pour se mettre en position d’atterrissage et qu’elle scrutait, de son côté, les fenêtres noires du poste de contrôle dans l’optique de le voir. Mais les vitres teintées lui refusèrent ce bonheur et elle dut attendre encore de longues secondes qui semblèrent durer des heures avant que la rampe d’accès de la navette ne s’ouvre et qu’enfin, elle le vit. A peine eut-il posé le pied sur le sol du vaisseau amiral que, n’y tenant plus, elle se précipita en courant vers lui pour se jeter dans ses bras, peu importe le nombre incalculable de spectateurs qu’ils avaient en cet instant. Elle le serra si fort contre elle, incapable de parler tant elle était prise par l’émotion, qu’elle eut elle-même du mal à reconnaître sa force et c’est ce qui la fit prendre du recul et briser leur étreinte sans pour autant qu’elle ne rompe le contact avec lui car ses mains reposaient toujours sur ses avant-bras. Elle le scruta alors de plus près et constata qu’il semblait fatigué par le combat qu’il mena sur Corsucant mais il lui sembla aussi indemne et c’est alors que son regard se perdit dans le sien et que les paroles de Luke lui revinrent à l’esprit. « C’est papa…Je le sens plus comme avant… » avait-il déclaré. Et effectivement, même si Padmé n’avait pas ce don que partageaient le père avec ses enfants, elle pouvait constater qu’il n’était plus comme avant. Il semblait plus grand, plus fort. Même ses yeux brillaient d’une toute autre lueur à présent. Ils étaient toujours bleu mais elle avait pu voir un éclat d’or y briller très brièvement. Une aura de toute-puissance se dégageait de lui et, loin de l’effrayer, Padmé sut que, désormais, plus rien ne pourrait lui arriver car la vieille prophétie des Jedis s’était finalement réalisée. Pas comme ces derniers l’avaient espéré, de leur vivant, mais Anakin était bel et bien devenu l’être le plus puissant de toute la galaxie. Un radieux sourire apparu alors sur les lèvres de l’ancienne politicienne qui fit un pas en arrière et s’inclina devant lui, déclamant :

- Gloire à l’Empereur.

Ceux qui étaient situés le plus près d’eux l’entendirent dire ces mots et se mirent à les répéter, encore et encore, jusqu’à ce qu’ils soient scandés dans tout le hangar et que tous, exceptée Padmé, n’ait posé un genou à terre. Sentant des doigts se glisser sous son menton pour l’obliger à relever la tête vers lui, Padmé, toujours souriante, croisa ce regard transpirant du pouvoir de la Force et des Sith et bougea les lèvres pour qu’il puisse y lire les mots suivants sans que quiconque ne les entende :

- Je t’aime.

***

Orbite d’Exegol, 3 jours plus tard.

Il fallait agir vite. La galaxie ne pouvait rester trop longtemps sans son leader officiel à sa tête. Chaque heure et chaque jour qu’elle passait sans son véritable Empereur à sa tête était un risque de voir la Rébellion gagner du terrain sur l’Empire et une telle perspective était inenvisageable pour ce dernier. Aussi, seul le vaisseau principal de la flotte impériale ainsi que deux ou trois autres vaisseaux de même taille transportant à leur bord les plus hauts dignitaires de l’Empire filèrent vers Exegol, une planète qui n’apparait sur aucune carte, qui n’est répertoriée nulle part sauf en deux objets triangulaires, des Orienteurs Sith, indiquant son emplacement. Personne d’ailleurs ne savait comment s’y rendre et ce fut donc l’empereur en personne qui entra les coordonnées dans l’hyperpropulseur pour les faire entrer dans l’hyperespace et ainsi rejoindre la planète que Padmé contemplait depuis l’une des fenêtres de sa suite. Elle était presque prête. Une de ses suivantes achevait d’arranger sa coiffure mais autrement, elle avait revêtu sa robe de sacre, une longue robe noire cintrée au niveau du haut du corps, des bras et de la taille à partir de laquelle elle s’évasait et finissait en une longue traine de près de six mètres de long. Sur ses épaules, le haut des bras et de part et d’autre de son cou se trouvaient des ornements en or blanc agrémentés de cristaux qui la faisait scintiller telle une étoile au moindre mouvement. Ses longs CHEVEUX avaient été tressés et tombaient en une longue cascade brune dans son dos, dans laquelle brillaient quelques diamants, éparpillés ça et là pour former une longue constellation dans ce ciel brun. Luke et Leïa étaient à ses côtés et observaient leur mère se transformer sous leurs yeux. Une fois prête, sa suivante s’éclipsa juste à temps car voilà que l’empereur rejoignait le reste de sa famille. Dès son arrivée, les jumeaux s’élancèrent vers leur père pour lui sauter dans les bras sous le regard attendri de leur mère.

- Papa ! Regarde maman comme elle est belle ! s’exclama Luke en la montrant du doigt. Padmé s’avança alors à son tour, embrassa sa fille puis son fils avant de contempler celui qu’elle avait connu esclave puis Padawan, Jedi, Sith et maintenant Empereur. Padmé le vit reposer Luke et Leïa au sol pendant qu’elle s’approchait de lui. Tel le papillon de nuit attiré par la lumière, elle ne pouvait détacher son regard du père de ses enfants, métamorphosé autant par l’habit qu’il portait et qui lui conférait grandeur et prestance que par le pouvoir qui vibrait en lui. Elle glissa ses mains sur ses hanches puis dans son dos avant de se hisser sur la pointe des pieds pour l’embrasser :

- Vous me coupez le souffle…mon Seigneur, chuchota-t-elle contre ses lèvres.

Mais l’heure du sacre approchait. Leur navette était prête à les emmener tous les quatre à terre. Exegol, son temple Sith et tous ses disciples attendaient leur nouvel Empereur.

***

Temple d’Exegol, berceau du pouvoir Sith de la galaxie.

Un long tapis noir leur montrait le chemin à suivre depuis leur vaisseau jusqu’au cœur du Temple qui abritait le culte de l’Eternel Sith, une secte de serviteurs du Côté Obscur. A intervalle régulier, de chaque côté de ce chemin noir et l’un en face de l’autre, se tenait un membre de cette secte dont Padmé ne put jamais voir le visage tant il faisait sombre et tant sa capuche recouvrait la quasi-entièreté de son visage. Anakin ouvrait le chemin ; Padmé suivait quelques pas derrière lui en tenant Luke et Leïa dans chacune de ses mains. Dès qu’il passait entre deux membres de ce culte obscur, ils mettaient un genou à terre et baissait la tête. Padmé se retourna avant d’entrer dans le temple et aucun de ceux qu’ils avaient croisé n’avait bougé de cette position empreinte de respect et de soumission envers leur nouveau leader. A l’intérieur du temple, l’atmosphère était encore plus froide et lourde qu’à l’extérieur et ce que Padmé prenait pour un temple n’était en réalité que la partie immergée de celui-ci car le chemin commença à descendre encore et encore dans le sol. Pourtant, au bout de cette longue descente vers le cœur d’Exegol et le cœur de la Force, Padmé pouvait voir une lumière bleutée qui grandissait toujours plus à mesure qu’ils s’en approchaient. Finalement, ils débouchèrent dans une immense salle, si grande et si vaste que Padmé ne pouvait en voir le sommet. Tout autour d’eux, dans des tribunes en pierre pleines à craquer, se trouvaient d’autres membres du culte de l’Eternel Sith, psalmodiant encore et encore les mêmes mots que Padmé ne comprenait pas. Elle ne pouvait pas encore le voir car il était dissimulé par la haute stature de l’empereur qui marchait devant elle mais, droit devant eux, se trouvait le Trône de l’Empire et des Sith. Hérissé de piques et construit à même la pierre de cette planète, il était aussi imposant que le reste de cette salle et Padmé ne le vit qu’au dernier moment, lorsqu’un homme vêtu de noir – probablement une des grandes figures de ce culte, se dit-elle – fit s’agenouiller le nouvel empereur devant lui. Padmé, elle, restait en retrait et observait la scène, médusée.

Encore et toujours ces mots bizarres qui n’avaient aucun sens pour elle et dont certains étaient répétés plusieurs fois – trois fois, compta-t-elle – par leur audience. Elle le vit d’abord revêtir les épaules d’Anakin d’une longue cape noire aux épaulettes d’or. Puis le prêtre se tourna vers trois de ses disciples. L’un d’entre eux apportait ce qui semblait être un lourd et long collier d’or noir portant en son centre le pendentif représentant le sigle de l’ordre de l’Eternel Sith. Le prêtre souleva le collier et le passa autour du cou de nouvel empereur, geste à nouveau accompagné de prières incompréhensibles. Il se tourna ensuite vers le deuxième de ses disciples qui portait, sur un plateau noir, une couronne en or noir également, hérissée de pointes dressées vers le haut. Il la leva haut devant lui, la montrant à tous les fidèles rassemblés dans les tribunes et récita un texte qui sembla interminable pour Padmé car chaque phrase était répétée trois fois par l’assemblée. Puis, lentement, il baissa les bras et posa la couronne sur la tête de l’empereur. Un silence assourdissant empli dès lors l’immensité de la salle du trône avant que Padmé ne sursaute en entendant un bruit sourd, semblable à un violent coup de tonnerre, émané des profondeurs de la planète. Juste après cela, Anakin se redressa et se retourna pour faire s’abattre son regard d’or sur elle et lui faire signe d’avancer. Padmé, paralysée par sa totale incompréhension de la cérémonie étrange et occulte à laquelle elle assistait, mit du temps avant de réaliser que le moment était à présent venu pour elle de remplir son rôle.

Abandonnant les mains de Luke et de Leïa, elle les fit se tenir la main pendant qu’elle rejoignait, légèrement tremblante, son mari et empereur au sommet des marches menant au trône. Elle souleva quelque peu les longs pans de sa robe pour que ses pieds ne se prennent pas dans le tissu et qu’elle ne tombe, ce qui serait sûrement un mauvais présage pour ces gens…Elle respira un peu plus légèrement une fois la dernière marche franchit et ébaucha un petit sourire timide à l’attention de son mari avant que ses yeux ne glissent de côté pour voir le troisième et dernier disciple s’avancer, portant sur un plateau noir identique au précédent une autre couronne. En or noir elle aussi mais plus petite, elle tenait, à vrai dire, plus de la tiare que de la couronne. Elle vit que le prêtre lui faisait signe de s’agenouiller et elle obtempéra, baissant la tête pour dissimuler ce sourire plein de fierté et de soulagement car ce n’était pas cet inconnu à la langue étrange qui allait la poser sur sa tête et faire d’elle l’impératrice de cette immense galaxie. C’était Anakin qui allait s’en charger, comme elle le constata en le voyant, du coin de l’œil, se diriger vers la tiare et s’en saisir à deux mains…


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