Come back, leave everything behind you, we still can ∇ Ft. Anakin Skywalker

Come back, leave everything behind you, we still can @Anakin Skywalker & Padmé Amidala

Quelque part sur Mustafar

Inquiète, Padmé n’avait cessé de se ronger les ongles devant la grande baie vitrée qui offrait la meilleure vue en droite ligne sur le Temple Jedi, au loin. C’était le matin, le soleil se levait à peine sur Coruscant et Padmé n’avait pas fermé l’œil de la nuit. Elle aurait adoré pouvoir dire que la raison de cette insomnie était le petit être qui grandissait en elle et qui se donnait un malin plaisir à lui envoyer des coups de pieds dans les côtes dès qu’elle avait le malheur de s’allonger. Or, pour une fois, même leur bébé devait sentir que quelque chose n’allait pas car c’est à peine si elle le sentit remuer de toute la nuit. La véritable raison de l’angoisse grandissante de Padmé était le père de son enfant. Anakin, encore et toujours. Il l’inquiétait de plus en plus depuis plusieurs semaines. Débordant d’amour et de joie à son retour de la Guerre des Clones, envoûté par le bonheur de l’avoir retrouvé et par la perspective de se savoir bientôt père malgré les nombreuses règles qu’ils enfreignaient tous les deux en s’aimant, Padmé l’avait vu sombrer peu à peu dans une peur dont elle peinait à stopper l’avancée dans le cœur de l’amour de sa vie. Les cauchemars étaient revenus et la concernaient elle, cette fois. Toujours plus sombre, inquiet et même suspicieux à l’égard de personnes qui ne lui ont pourtant toujours voulu que du bien, à l’instar d’Obi-Wan, il était revenu la veille pour la rassurer tandis qu’elle attendait sur la terrasse extérieure avec C3PO à ses côtés observant, impuissante et au comble de l’angoisse, le Temple Jedi brûler au loin.

Son soulagement de serrer Anakin dans ses bras ne dura pourtant qu’un bref instant. Il l’avait informé de la trahison des Jedis envers la République et envers le Chancelier Suprême mais aussi de sa propre et constante loyauté envers ce dernier, envers la République et surtout, envers elle. Puis il lui avait dit avoir reçu l’ordre du Chancelier en personne de se rendre sur Mustafar afin de mettre un point final à cette guerre. « S’il-te-plaît, attends-moi », lui avait-il chuchoté avant de remonter dans son vaisseau pour la laisser là, seule et complètement abattue par tout ce qu’il se passait et s’était déjà passé en si peu de temps. Ce matin donc, après s’être fait violence pour quitter la baie vitrée et le Temple Jedi duquel s’élevaient encore maintenant quelques volutes de fumée, Padmé s’habilla, aidée d’une de ses suivantes avant de recevoir la visite d’Obi-Wan Kenobi. Elle n’eut pas besoin de lui demander comment il allait tant l’inquiétude et la fatigue se lisaient sur son visage. Cependant, Padmé restait étonnée des questions qu’il lui posait, comme s’il ignorait tout de ce qu’avait fait et de l’endroit où se trouvait son ancien Padawan. N’étaient-ils pourtant pas proches tels deux frères ? Totalement perdue, Padmé garda pour elle la localisation d’Anakin, répondant qu’elle ne l’avait plus vu depuis la veille – ce qui n’était qu’un demi-mensonge après tout – et qu’elle était aussi inquiète que lui au sujet d’Anakin. Et puis, ce fut le choc de la révélation…Selon les hologrammes de sécurité du Temple Jedi, c’était Anakin le responsable des atrocités commises au Temple la veille. Lui et toute une armée de clones avaient massacré Jedis et apprentis, tout le monde jusqu’aux plus jeunes de leurs élèves. Padmé ne voulut pas y croire, objecta, refusa d’entendre de telles horreurs concernant son mari. Mais le Maître Jedi n’ajouta rien de plus et se leva pour prendre congé non sans rajouter : « C’est lui le père, c’est cela ? ». Confuse mais, quelque part, peu surprise de cette question tant elle avait toujours été convaincue qu’Obi-Wan en savait plus sur leur couple que ce qu’il leur laissait voir, elle garda le silence mais baissa la tête sur ses mains posées sur son ventre arrondi. « Je suis désolé » dit-il avant de tourner définitivement les talons et de la laisser seule. Il dut se passer une dizaine de minutes avant que Padmé ne se lève avec difficulté tant son dos la faisait souffrir et qu’elle n’appelle leur droïde de protocole : « 3PO ? » appela-t-elle d’une voix étouffée par l’angoisse. Le droïde doré, pur produit tiré des mains et de l’esprit de son mari alors qu’il n’était qu’un enfant, arriva de sa démarche si singulière : « Sénatrice ? Que puis-je faire pour vous ? »

- Fais préparer mon vaisseau. Je dois partir ce soir.

- Mais…Sénatrice, les voyages spatiaux sont déconseillés dans votre état, objecta le droïde plus par souci pour sa santé que par réelle désobéissance.

- Fais ce que je te dis…s’il-te-plaît. Je dois partir.

Le soir venu, le capitaine de sa garde rapprochée émit les mêmes objections que le droïde, objections que Padmé écarta d’un revers de la main, prétextant se rendre sur Naboo auprès de sa famille et qu’elle voulait s’y rendre seule, uniquement accompagnée de C3PO pour veiller sur elle. Son capitaine finit par accepter le voyage de celle dont il avait la protection à sa charge et s’écarta afin de laisser le vaisseau décoller. La trappe automatique du vaisseau se referma sur elle et elle alla prendre place aux côtés du droïde au poste de pilotage. Un regard sur sa droite lui montra Obi-Wan en train de courir vers le vaisseau : « Il faut partir ! VITE ! » dit-elle, les yeux remplis de larmes. Et le vaisseau décolla, laissant derrière lui sa garde personnelle, son capitaine et Obi-Wan Kenobi. Heureusement elle leur avait donné une fausse destination. Elle était sûre que, là où elle se rendait vraiment, personne n’aurait l’idée d’aller s’y aventurer. Alors elle modifia les coordonnées de vol sur le poste de contrôle et entra les coordonnées de Mustafar, la planète de feu et de lave.


Elle ne sut combien de temps dura vraiment le voyage. Elle passa le plus clair de son temps à l’arrière, dans la pièce servant de chambre de repos pour les longs voyages dans l’espace. C3PO lui apportait régulièrement un plateau avec de quoi manger et se désaltérer mais elle le lui rendait en lui donnant l’impression de n’avoir pratiquement touché à rien. En réalité, elle se contentait d’avaler le strict minimum pour son bébé. Sans sa présence, elle aurait jeuné tout du long tant son estomac restait hermétiquement fermé à toute nourriture. Le droïde vint finalement la chercher pour lui dire qu’ils étaient arrivés en vue de Mustafar. Padmé alla donc le rejoindre au poste de pilotage et fut aux premières loges pour découvrir la planète hideuse sur laquelle s’était rendue Anakin. Il n’y avait rien. Rien à perte de vue excepté des bâtiments en fer protégés des projectiles de lave et de pierres incandescantes par des halos bleus les entourant. Sinon ce n’était que lave et fournaise, volcans et terre brûlée. Le vaisseau finit par trouver une plateforme libre pour atterrir et, enclenchant le train d’atterrisage, Padmé eut soudain un mauvais pressentiment qui lui serra le coeur. Quelque chose n’allait pas ici…Et puis, à peine posée, une silhouette apparue de l’un des bâtiments situés devant elle. Immédiatement, Padmé se leva et sortit aussi vite que son ventre le lui permettait tout en enjoignant à C3PO de rester près du vaisseau.

Dès qu’elle fut dehors, la chaleur étouffante de l’endroit lui coupa momentanément le souffle. Il était impossible de respirer convenablement ici ! L’air était brûlant et nauséabond de souffre dont les vapeurs s’échappaient des volcans. Peu à peu, elle finit par s’y habituer et par se mettre en route pour rejoindre Anakin, qui accourait vers elle. Qu’elle fut soulagée de pouvoir le serrer dans ses bras. « Ani ! Je suis désolé, tu m’as dit de t’attendre mais j’étais morte d’inquiétude. Il fallait que je te vois ! » Ses mains passèrent de son visage à ses cheveux, puis glissèrent vers ses épaules, ses bras, ses mains. Il fallait qu’elle le sente sous ses mains, pour s’assurer qu’il allait bien. « Tu n’as rien ? Quel est cet endroit ? C’est horrible ici…Il fait si chaud… », fit-elle, un brin suffocante. « Emmène-moi quelque part à l’intérieur. Je ne peux pas rester dehors…J'ai du mal à respirer... », dit-elle en posant une main sur sa poitrine.

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Quelque part sur Mustafar

Dans les bras d’Anakin, Padmé adressa une prière silencieuse emplie de reconnaissance aux Dieux. Il était en vie et plus important que tout, il semblait aller bien. La future mère posa son oreille tout contre son coeur pour l’écouter battre. Ses battements si réguliers l’avaient toujours rassuré et aujourd’hui encore, ils avaient le pouvoir de calmer les ardeurs de son propre coeur, quoiqu’elle sentit le coeur de son époux battre bien plus vite que d’ordinaire. Mais, à ce stade-là de leurs retrouvailles, Padmé mit cela sur sa propre présence inattendue ici, lui qui lui avait pourtant expressément demandé de l’attendre à son appartement de sénatrice sur Coruscant. L’inquiétude et les révélations terribles d’Obi-Wan firent voler en éclats sa promesse faite à son mari et elle avait alors réussi à échapper de justesse et à ses gardes et à Obi-Wan Kenobi pour pouvoir se rendre sur Mustafar et voir de ses propres yeux celui que son ami le plus proche et les hologrammes de sécurité du Temple Jedi accusaient des pires crimes. Rompant en même temps leur étreinte, Padmé posa ses mains de part et d’autre du visage d’Anakin, ses doigts se perdant dans ses cheveux et ses pouces caressant la peau - brûlante - de ses joues. Mais, là encore, elle mit cela sur le dos de la fournaise qui les entourait et qui la mettait à mal, la poussant à se demander comment il avait pu tenir aussi longtemps ici sans se retrouver harasser par cette chaleur étouffante. Pourtant, hormis les battements rapides de son coeur et sa température qu’elle avait trouvé un peu trop élevée, Anakin semblait aller bien. Il souriait même en posant sur elle et sur son ventre un regard rempli d’un amour indescriptible tandis que ses mains caressait son ventre où grandissait le fruit de leur passion. « Tant que notre fils et toi, vous allez bien, je vais bien. Je n’ai rien. », lui avait-il répondu et Padmé soupira, hocha brièvement la tête et tenta de lui rendre son sourire mais il fut bien faible en comparaison de celui d’Anakin. La cause en revenait à cette planète immonde qui lui coupait le souffle et dont la chaleur commençait à lui donner des vertiges. Alors Padmé lui avait demandé de l’emmener ailleurs, voyant dans le dos de son époux de nombreux bâtiments, ces mêmes bâtiments qu’elle avait survolé dans son vaisseau et qui avait l’air d’être protégé des éclats de lave et de la chaleur par ce halo bleuâtre qui les entourait. Pourtant, ce n’est pas vers ces bâtiments qu’Anakin l’emmena - ou plutôt la porta après l’avoir embrassé sur le front - mais en sens inverse, retournant vers son vaisseau. Sentant ses bras glisser dans son dos et sous ses genoux, Padmé enroula les siens autour des épaules d’Anakin et s’abandonna dans ses bras, posant sa tête tout contre lui en sentant ses pieds quitter le sol avec légèreté et aisance, comme si elle ne pesait pas plus lourd qu’une plume malgré sa grossesse.

Dès qu’ils pénétrèrent dans le vaisseau à l’air ambiant filtré et bien plus frais en comparaison de ce qu’elle avait vécu durant ces quelques minutes passées dehors, Padmé se sentit mieux. L’atmosphère protectrice du vaisseau couplé à la présence d’Anakin lui redonnèrent des couleurs, calmèrent son coeur et elle retrouva une respiration normale. Les yeux clos, elle se laissa porter jusque dans la pièce servant de salle de repos pour les longs voyages, celle-là même dans laquelle elle avait voyagé de Coruscant à Mustafar, tout en entendant Anakin ordonné à son droïde de ne pas les déranger. La voix de synthèse de C-3PO lui parvint encore à ses oreilles avant d’entendre les portes de la salle de repos coulisser sur leur passage, les enfermant dans une bulle paisible et calme. Padmé rouvrit alors les yeux, contempla son preux chevalier d’un regard plein d’amour et de reconnaissance et se laissa poser délicatement sur la banquette. Elle soupira d’aise, sourit et voulut le remercier pour sa prévenance mais les mains d’Anakin vinrent se saisir des siennes avec douceur, les couvant de caresses. Cependant, lorsque les yeux de Padmé rencontrèrent ceux d’Anakin, un frisson inexplicable lui parcourut le dos. Ses yeux cherchaient cet océan bleu dans lequel elle s’était maintes fois noyée. En vain. Le regard que lui rendait l’homme de sa vie était tel deux trous noirs prêt à l’engloutir elle et son bébé dans l’euphorie qui l’avait soudain saisi tandis qu’il lui confiait avoir trouvé un moyen de la sauver.

- Me sauver? répéta-t-elle. Elle peinait encore à comprendre pourquoi il accordait tant d’importance à ses rêves. Certes, il avait vu sa mère en proie à d’horribles souffrances et, une fois sur place, il avait pu la voir telle qu’elle lui était apparue dans ses cauchemars avant qu’elle ne rende son dernier souffle dans ses bras. Padmé savait donc qu’Anakin croyait dur comme fer à ce que ses rêves et cauchemars lui faisaient voir dans son sommeil. Bien sûr qu’elle aussi avait finit par avoir peur de ces matins où il lui révélait l’avoir encore vu mourir en donnant la vie. Elle qui redoutait déjà suffisamment l’accouchement comme cela, elle en était venue à le craindre encore plus. Pourtant, optimiste et confiante en sa bonne étoile, elle voulait croire que ce n’était rien de plus que de la peur inconsciente de la perdre durant l’accouchement qui faisait cauchemarder le père de son enfant. Il y avait aujourd’hui des moyens d’éviter une telle tragédie et puis, elle se sentait forte. Avec Anakin près d’elle, elle était invincible. Ani, je t’ai déjà dit que je ne mourrais pas en donnant la vie, lui répondit-elle d’une voix qui se voulait rassurante. Tu accordes bien trop de crédits à tes rêves alors que je vais bien ! Je me sens bien ! Tant que tu es avec moi, rien ne peux m’arriver ! Je pensais que tu le savais…Que je n’ai rien besoin d’autre que de ton amour pour vivre…

Et pourtant, le ton de sa voix et surtout, cette mention de tâches accomplis lui asséchèrent la bouche. Anakin lui rendit une de ses mains et posa la sienne sur son ventre en disant, toujours euphorique: « Les Jedi ne pourront pas m’arrêter cette fois-ci ! » Elle qui avait retrouvé tant de paix en sa présence, voilà que son coeur se remettait à accélérer le rythme de ses battements. Quelque chose n’allait pas. Depuis toutes ces années où elle le connait, jamais encore ne l’avait-elle vu dans un état pareil. Pas même le jour où elle avait accepté sa demande en mariage, foulant aux pieds un grand nombre de règles et d’interdits dont ils allaient tous les deux se rendre coupables, ni même le jour où elle lui avait annoncé qu’elle était enceinte, pleine d’angoisse à l’idée qu’il n’accueille pas bien cette nouvelle qui allait encore plus accabler leur position, que ce soit au Sénat ou auprès de l’Ordre des Jedis. Dans ces deux cas-là, il avait eu ce sourire doux, naturel et empli d’une joie et d’un amour sincère d’être là avec elle et de savoir que, bientôt, elle serait sa femme ou que, bientôt, il serait père. Or c’était un tout autre sourire qu’elle voyait sur son visage. « Et ses yeux…Je ne vois plus le bleu de ses yeux… » se dit-elle, soudain terrifiée. Toutefois, elle garda le silence, sachant pertinemment qu’il ne l’écouterait pas dans cet état, qu’il fallait qu’il dise d’abord tout ce qu’il ressentait.

Ce fut d’abord l’évocation de Palpatine qui lui glaça le sang. Pour l’avoir vu en session plénière du Sénat, la dernière à laquelle elle participa en compagnie de Bail Organa, le Chancelier Suprême avait énormément changé, tant physiquement que dans ses paroles. Padmé l’écouta attentivement et fut saisi par la peur en l’entendant promulguer l’avènement de la « Première République Impériale, pour une société fondée sur l’ordre et la sécurité ». Alors de savoir cet homme prêt à les aider, quand bien même elle avait toujours su qu’Anakin et lui étaient proches…Non, quelque chose n’allait pas…Ses yeux se remplirent de larmes et contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce n’était pas là des larmes de joie. Pourtant, elle avait bien souvent rêvé qu’un jour, peut-être, ils n’auraient plus à se cacher, que les moeurs évolueraient et qu’avec le temps, ils pourraient enfin s’aimer au grand jour et élever leur enfant ensemble, tels des parents normaux. Elle en avait assez de passer pour une criminelle en enfreignant les lois des Jedis juste parce qu’elle avait eu le malheur de tomber amoureuse d’un des leurs. Pourquoi aimer devrait-il être un crime? Alors oui, elle avait souvent songé à ce que serait sa réaction si, un jour, on lui disait qu’ils étaient désormais libres de s’aimer comme n’importe quel couple de cette si vaste galaxie. Probablement en aurait-elle pleuré de joie. Or là, avec la boule qui grossissait dans sa gorge à chacun des mots d’Anakin, ce n’était pas la joie qui la saisissait. C’était la peur…la peur qu’Obi-Wan avait raison…et qu’elle était venue ici seule, sans avoir mis personne au courant du lieu exact où elle se rendait. Et tandis que les mains brûlantes d’Anakin se posèrent sur son visage, Padmé frémit et prononça des mots qu’elle n’aurait jamais imaginé prononcé un jour le concernant:

- Anakin…Tu me fais très peur, souffla-t-elle. Tremblante, ses mains se posèrent sur celles d’Anakin et ce fut cette fois elle qui les emprisonna dans les siennes. Mon amour, tu entends ce que tu dis?? Pourquoi Palpatine voudrait nous aider alors qu’il vient tout juste d’instaurer une dictature à travers toute la galaxie? Elle porta les mains d’Anakin à ses lèvres et en embrassa les doigts, ignorant qu’elle couvait de baisers des mains souillées du sang d’innombrables innocents. Puis elle les abandonna et s’agrippa à ses épaules pour se rapprocher de lui: Les Jedis sont presque tous morts et toi, tu parles d’eux comme si tu te réjouissais de leur sort. Je ne…

Elle s’interrompit dans sa phrase et se sentit brutalement blêmir. Sa dernière entrevue avec Obi-Wan Kenobi lui revint à l’esprit: « Padmé…Anakin s’est tourné vers le Côté Obscur…J’ai vu les hologrammes de sécurité…le montrant en train de tuer nos jeunes recrues… ». Son coeur avait raté un battement et pourtant, elle refusait catégoriquement d’y accorder le moindre crédit, bien qu’elle savait pertinemment qu’Obi-Wan était l’une des personnes les plus sincères au monde. Pourquoi mentirait-il? Pourquoi? Elle déglutit avec peine et posa la question dont elle redoutait tant la réponse:

- Anakin…De quelles tâches parles-tu?