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 ((Flashforward)) Like Father, Like Son. · Padmé x Anakin

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Anakin Skywalker
Anakin Skywalker
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› Nombre de mots RP : Entre 1000 et 2500 voire plus, bien qu'en général je culmine à 1200-1300 mots.
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MessageSujet: ((Flashforward)) Like Father, Like Son. · Padmé x Anakin ((Flashforward)) Like Father, Like Son. · Padmé x Anakin EmptyDim 12 Sep - 16:08
Like father
like son.
Jour de colère, que ce jour-là où le monde sera réduit en cendres. Quelle terreur nous saisira lorsque le Juge apparaîtra pour tout juger avec rigueur !___'_'_______dies iræ.
Il y eut un incident aujourd’hui au lycée.

Quelqu’un l’avait un peu trop cherché. Quelqu’un s’en était pris à une personne chère à son cœur et il n’aurait pas dû. Ruwee dut donc prendre les mesures qui s’imposaient. Prévenir les personnes d’autorité du lycée ? La police ? Non. Parce que Ruwee savait que jamais justice ne serait correctement rendue. C’était lui la main de Dieu aujourd’hui. C’était lui la juste colère divine. Némésis lui transférait ses droits aveuglément parce qu’elle le saurait sans pitié.  

Le type en question rampait sur le sol des toilettes des garçons au troisième étage, la bouche en sang, le nez en vrac. Le haut de son visage n’était qu’une bouillie informe à cause de cette arcade sourcilière qui déversait un flot ininterrompu de sang sur sa face plaintive. Il essayait de se réfugier quelque part pour échapper au démon qui lui faisait face. « Ruwee… Ruwee arrête ! » Peut-être avait-il tapé un peu trop fort, c’est vrai, mais le sourire autrefois angevin du fils Skywalker était trop satisfait pour révéler quelconque remords. Ruwee regardait avec suffisance ses phalanges tachées de sang, un rictus en coin visé sur ses lèvres. « Mh… Tu t’es arrêté toi, quand Maya t’a demandé de lui foutre la paix ? J’crois pas, moi. » Les Jedi étaient dotés de cette mission noble d’aider les plus faibles et les êtres sans défense. Maya entrait dans ce cas de figure alors Ruwee était dans son bon droit de fracasser celui qui se trouvait à ses pieds. En suivant cette doctrine, il aurait même le droit de le tuer. Œil pour œil, dent pour dent comme on dit. Skywalker le regardait avec dédain d’ailleurs. Il savait qu’il aurait dû prendre ton sabre ce matin, pour l’achever, puisqu’il n’en avait pas un à lui. Il se réjouissait de la pensée qu’il venait d’avoir : lui, le pourfendant avec cette lame bleutée qui n’avait de pure que la couleur immaculée. « On déconnait ! Elle était tellement bourrée ! J’ai cru qu’elle le voulait ! » Il ne savait pas quel feu il venait de déclencher en Ruwee à travers ces propos. Ruwee était si amoureux de Maya. Follement. C’était un passionné comme toi. Elle l’ignorait de son côté, puisqu’il n’avait la place que de meilleur ami auprès d’elle, mais il était réellement devenu dingue ce matin quand il apprit les raisons de l’absence de son aimée. On lui avait fait du mal et pas qu’un peu. L’auteur ne méritait que le trépas. « Tu t’amusais, hein ? » Son regard changeait. Le bleu hérité de tes prunelles azurées se mourait pour laisser place aux ténèbres avant de prendre une teinte plus orangée. Il n’y a plus d’esprit Jedi ici, juste l’âme mortifère d’un Sith qui avait gouté à la violence et au sang. « Bah moi aussi je vais m’amuser. » D’aucuns savaient ce qui était le plus effrayant : son air satisfait ou la froideur calme de sa voix. Ruwee reculait d’un pas et tendait son bras. Il avait promis, juré même à sa mère qu’il se tiendrait tranquille, qu’il réprimerait qui il était pour le bien de leur famille, pour la rendre fière. Mais il ressemblait trop à son père. Luke avait eu beau dire à Rey que certaines choses étaient plus fortes que les liens du sang, ils dominaient malgré tout. Telles les griffes acérées du rapace, les doigts de Ruwee se repliaient sur eux-mêmes. La strangulation de Force était assurément son don préféré, surtout quand il vit son ennemi se débattre en tentant de retirer de son cou cette main invisible. Quand la terreur saisissait sa victime, le jeune Skywalker trouva bon de le soulever dans les airs et de le plaquer contre ce mur, juste pour avoir le plaisir de le voir se secouer dans tous les sens, se débattre et implorer sa pitié. La Justice était aveugle. Elle n’entendait pas ses complaintes — ou du moins, elle refusait de les entendre. Le sourire du Sith fendait un peu plus son visage qui n’avait plus rien d’angevin. Seul le démon, cet autre, subsistait. « Ruwee… » L’adolescent sentait sa victime au bord du gouffre, qu’il avait sa vie entre ses mains et qu’en une fraction de seconde il pouvait couper le fil tendu par les Moires. Il resserrait sa poigne, juste par pur plaisir de voir l’autre s’étouffer et ses yeux prendre une couleur rougeâtre. Ici s’arrêtait pourtant cette torture ignoble : un duo d’élèves qui rentrait pour assouvir ses besoins surprit la scène. Terrorisé par cette vision, l’un d’eux poussa un cri qui surprit Ruwee au point qu’il laissa lourdement retomber sa proie en lâchant sa prise. Quant à l’autre garçon rentré il y a quelques secondes, il prit également ses jambes à son coup quand il vit les yeux orangés et terrifiants de l’enfant Skywalker. Si personne n’était rentré, il l’aurait tué, sans aucun doute. Parce que c’était tout ce qu’il méritait.

« Padmé, est-ce que tu peux venir s’il te plaît ? » La proviseure en personne était venue déranger l’ancienne sénatrice pendant son cours, l’air grave et surtout légèrement paniqué. Elle attendait que Padmé sorte de sa salle et qu’elle referme la porte derrière elle pour lui annoncer ce qu’il s’était passé. « Il y a eu un incident avec ton fils, Padmé. » Ce n’était pas la première fois vu le tempérament belliqueux de ton fils. « Mais cette fois-ci c’est très grave. » Elle fit signe à Padmé de la suivre pour qu’elle lui explique en chemin, le temps qu’elle rejoigne son bureau où Ruwee et toi attendiez. « J’ai appelé ton mari et il est déjà arrivé. Ruwee a coincé un autre élève dans les toilettes et ils ont eu une altercation. L’autre élève est à l’hôpital, Padmé. » La principale lançait un regard inquiet, mais surtout désolé pour les troubles que Ruwee causait à sa mère. Pas le temps d’en dire plus néanmoins, car les deux femmes arrivaient dans le bureau où Ruwee et toi vous vous taisiez immédiatement dès qu’elles entraient. Si jusqu’ici votre fils avait un sourire arrogant aux lèvres, il disparaissait devant sa mère et il baissait même les yeux une fois qu’elle se retrouvait assise à ses côtés. Il haïssait lui faire honte ou la mettre dans l’embarras. Séparés par votre fils, tu jetais un regard éteint à Padmé quand la proviseure prenait la parole. « Bien. Ruween, réexplique-moi ce qu’il s’est passé devant tes parents. On verra si tu fanfaronnes autant. » Le jeune garçon relevait la tête pour fixer la principale. Il ne retint pas ce rictus moqueur qui glissait au coin de ses lèvres. « Je suis rentré dans les toilettes. Thomas m’a mal regardé et m’a insulté sans raison. Je me suis défendu. Voilà. » Il haussait les épaules d’un air nonchalant avant de s’affaisser dans son siège sans un regard pour Padmé et toi. Il ne mentionnait pas Maya et tout le reste, parce que ce n’était pas quelque chose dont il voulait parler avec vous. C’était trop intime pour qu’il se dévoile. « Donc, tu lui casses la mâchoire et le nez, lui fends l’arcade et l’étrangles pour une histoire de regard ? D’autant plus que les deux témoins de la scène racontent que, je cite, “Ruwee étranglait Thomas comme par magie, le soulevant à plusieurs mètres au-dessus du sol.” Donc pour une histoire de regard et d’insulte, tu es à ce point violent, toi ? »  Ruwee prenait encore un air détaché, dénué de toute émotion quand répondait. « Ce sont des choses qui arrivent. Faut savoir se faire respecter. » Si la proviseure soupirait et s’énervait face à sa nonchalance, Padmé et elle ignoraient qu’en parallèle une discussion avait lieu entre toi et ton fils, dans vos pensées, à travers la Force.

« Pourquoi as-tu voulu le tuer ? Dis-moi la vérité. Je ne crois pas à ton histoire.
- Il s’en est pris à quelqu’un qu’il fallait pas qu’il touche.
- Qui ça ?
- Quelqu’un.
- Je vois. »


Tu esquissais un sourire discret. Pas besoin d’en savoir plus, tu avais deviné malgré les précautions que ton fils prenait. Pouvais-tu lui en vouloir d’avoir agi de la sorte ? Pas vraiment, parce que si quelqu’un avait osé toucher à un seul cheveu de Padmé, son cadavre serait introuvable, car réduit en poussière par ta haine.

« Pourquoi ne l’as-tu pas tué ?
- Pas eu le temps. Des gens sont arrivés. Et je voulais m’amuser avant. 
- La prochaine fois, évite. Tue directement. Ça t’évitera ce genre de problème. »


N’importe quel parent serait terrifié de voir son enfant en proie à de tels démons. Mais pas toi. Parce que vous souffriez du même mal, de cette même soif intarissable de violence et de sang, surtout quand quelqu’un osait s’en prendre à ceux que vous aimiez. Pas de pitié pour eux. Ton fils avait raison, il faut savoir se faire respecter, peu importe la méthode. Tu étais même plutôt fier.

Toutefois, tu fus soudainement sorti de cette conversation parallèle quand tu surprenais celle qui avait lieu entre ta femme et la proviseure qui lui montrait une plaquette pour une école. « … un institut pour les gens comme lui. Il y sera très bien. C’est ce qu’il y a de mieux pour lui si vous voulez éviter les problèmes. Je les ai appelés et ils ont une place pour lui. » Elle avait un sourire tendre pour Padmé. Ruwee regardait la brochure, hagard, sans trop comprendre. Mais toi tu explosais quand tu lisais Institut Xavier, même si ta colère était froide pour le moment. « Mon fils n’ira pas là-bas. » Tu étais sec, autoritaire. C’était un ordre que tu assenais là, un ordre qui ne laissait place à aucune négociation. « Monsieur Skywalker. C’est mieux pour lui. C’est un compromis que j’ai réussi à obtenir avec la famille de Thomas sinon ils vont porter pl… » Tu ne la laissais pas finir. Pas. De. Négociation. Tu haussais le ton. « Avez-vous entendu ce que je viens de vous dire ? Mon fils n’ira pas dans votre institut. Il reste avec sa mère et moi. » Ruwee te regardait, bien trop content d’avoir quelqu’un de son côté dans cette histoire. « Je crains que vous n’ayez pas le choix, monsieur… » Tu l’interrompais, encore, mais cette fois-ci pour regarder ta femme. « Padmé, il n’ira pas là-bas. Je ne veux pas qu’il aille là-bas. Tu m’entends ? C’est hors de question. Il reste avec nous. » La proviseure tentait une nouvelle une fois de te raisonner, en vain, car tu laissais enfin ta colère exploser. Même Ruwee sursautait quand il t’entendait hurler. « J’ai dit qu’il n’irait pas alors il n’y va pas ! Il reste avec sa mère et avec moi ! C’est mon fils. C’est Padmé et moi qui prenons les décisions pour lui et surtout pas vous ! » Quand tu te levais brutalement, tu faisais tomber ta chaise avec toi. La porte du bureau subissait aussi ton courroux, tu la fermais aussi violemment que tu l’avais ouverte, au point que les murs de Placoplatre tremblaient. Depuis qu’elle était entrée dans la pièce, à la suite de cet incident, c’était la première fois que Ruwee jetait un regard à sa mère, inquiet. Il ne voulait pas aller dans cet institut.

Tu refusais qu’on t’enlève ton fils, comme on t’avait enlevé à ta mère. En la personne de la directrice, tu voyais Qui-Gon Jinn quand elle essayait de convaincre ta femme du bienfondé de cette école comme il l’avait fait avec Shmi concernant le temple Jedi. Tu n’en avais jamais voulu à ta mère de t’avoir laissé partir, parce que maintenant que tu étais parent, tu savais qu’elle avait fait son devoir de mère et que n’importe quelle situation à ses yeux était meilleure que ta condition d’esclave. À toi maintenant de prendre les bonnes décisions pour Ruwee. Tu ne laisserais personne le parquer dans un institut où on tenterait d’étouffer sa puissance, ses pouvoirs et qui il était réellement comme les Jedi l’avaient fait avec toi. Tu ne le laisserais pas se faire humilier par ses pairs comme les tiens l’avaient fait avec toi quand tu avais demandé le titre de Maître et d’être reconnu à ta juste valeur. Tu ne voulais pas qu’on le fasse se sentir mal ou honteux pour ce qu’il était. Tu voulais le protéger de ce qu’on t’avait fait. C’était à Padmé et à toi de lui apprendre les nombreuses voies de la Force, pas des inconnus qui ne comprendraient pas l’étendue de ses pouvoirs et de sa puissance. Seul toi le peux, parce que tu es l’Élu et qu’il est l’héritier de ce titre. Hors de question que Ruwee finisse uniformiser pour un prétendu Bien à défendre. Il n’ira pas dans cet institut. Jamais.
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Padmé Amidala
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MessageSujet: Re: ((Flashforward)) Like Father, Like Son. · Padmé x Anakin ((Flashforward)) Like Father, Like Son. · Padmé x Anakin EmptyDim 3 Oct - 17:43
Like Father, Like Son @Anakin Skywalker & Padmé Amidala

Année 2038, appartement d'Anakin et de Padmé à New York

Trois coups frappés à la porte de sa salle de classe firent lever le nez de plus d’un lycéen du texte que Padmé leur avait donné à lire. Les mains jointes dans son dos, elle déambulait doucement entre les rangées, prenant soin de bien s’assurer que tous lisaient le texte relatant les origines de la ville de New York et non le fil d’actualité de ces réseaux sociaux qu’ils affectionnent tous tant. Mais lorsqu’on frappa à la porte, Padmé cessa sa promenade lente et discrète parmi ses élèves pour aller voir de qui il s’agissait, non sans jeter un « Continuez de lire » ferme par-dessus son épaule. En posant sa main sur la poignée, elle n’aurait pas pensé que, de l’autre côté de la porte l’attendait un énième et épineux souci dans sa vie de femme, d’épouse et de mère. Debout devant elle, l’air un peu gênée, la proviseur du lycée demandait à lui parler en privé. Vu l’expression sur son visage, cet air d’impuissance mélangé à de la pitié, Padmé comprit instantanément qu’il y avait encore eu un incident avec son fils, Ruwee. Elle chargea un de ses meilleurs élèves de maintenir l’ambiance de travail au sein de la classe durant son absence et referma doucement la porte derrière elle en soupirant d’une voix lasse mais inquiète en entendant qu’il s’était passé quelque chose de grave « cette fois-ci », comme l’avait mentionné sa supérieure hiérarchique:

- Qu’a-t-il fait encore?

Elle croisa ses bras, pensant que la discussion aurait lieu ici, dans le couloir, désert à cette heure-là puisque tous les élèves étaient en classe. Mais la proviseur lui fit signe de la suivre et, tandis qu’elle lui emboîtait le pas et comprit qu’elle la conduisait vers son bureau, elle l’entendit lui dire qu’elle avait carrément dû appeler son mari également, chose qu’elle n’avait encore jamais fait dans le passé. D’ordinaire, elles réglaient cela entre elles et avec, bien sûr, le principal concerné. Mais là…Pour qu’elle appelle Anakin, c’est qu’il s’est passé quelque chose de vraiment grave, songea Padmé, anxieuse. Lorsqu’elle entra dans le bureau et que son regard tomba sur son fils puis sur son époux, Padmé resta silencieuse. De toute manière, son regard et l’expression sur ses traits parlaient pour elle: la honte lorsqu’elle s’arrêta brièvement sur la silhouette nonchalante de son fils qui baissa le regard vers le sol en sentant celui de sa mère sur lui et un sérieux appel à l’aide lorsqu’elle croisa les yeux clairs d’Anakin. Prenant place dans la chaise située sur la droite de Ruwee, Padmé croisa ses jambes et écouta la proviseur parler. Ses yeux bruns ne cessèrent d’aller de cette dernière à son fils, sommé de s’expliquer sur ce qu’il s’était passé dans les toilettes un peu plus tôt dans la journée. Padmé l’écouta s’expliquer avec attention mais ne put s’empêcher de montrer sa surprise en apprenant qu’un incident aussi grave qu’il nécessitâ sa présence ainsi que celle de son mari, ne puisse découler que d’un simple échange de regards et d’insultes entre deux adolescents. La proviseur ne croyait pas non plus à sa version des faits et lorsqu’elle relata ce qu’un témoin de la scène lui avait dit, Padmé porta une main à sa bouche, choquée par la violence dont avait fait preuve son fils. Elle resta sans voix et laissa s’échapper un profond soupir de sa gorge qui trahissait sa honte et son abattement. Mais elle releva immédiatement les yeux vers Ruwee en l’entendant répondre d’un air si effronté et insolent qu’après tout, l’autre l’avait cherché et n’a eu que ce qu’il méritait, que ses poings se serrèrent sur ses cuisses :

- Ruwee ! Tais-toi ! siffla-t-elle entre ses dents. Il aggravait son cas à répondre de la sorte mais au moins il ne disait plus rien, ce qui lui permit à elle de se calmer intérieurement, ignorant qu’en réalité, Ruwee ne parlait plus parce qu’il discutait avec son père en pensée. De son côté, elle échangeait avec la proviseur, qui venait de lui tendre une brochure sur la première page de laquelle figurait une sorte de manoir très élégant. Entouré d’un grand parc, elle pouvait lire, sur la première page de la brochure le nom « Institut Xavier - Internat pour élèves surdoués ».

- En réalité, lui expliquait la proviseur pendant que Padmé feuilletait la brochure, il s’agit d’un lycée comme un autre, mais qui accueille les jeunes gens qui ont des…facultés à part si je peux dire. Peut-être serait-ce une bonne alternative pour Ruwee? D’être dans un institut pour les gens comme lui. Il y sera très bien. C’est ce qu’il y a de mieux pour lui si vous voulez éviter les problèmes. Je les ai appelés et ils ont une place pour lui. 

Padmé referma la brochure et la garda dans ses mains. Quelque part, son coeur se serrait de devoir reconnaître qu’au fond, sa supérieur avait raison. Ils avaient pourtant essayé de lui offrir une vie tout ce qu’il y avait de plus normal, de lui permettre d’avoir une scolarité comme n’importe lequel des jeunes New-Yorkais de son âge, de se faire des amis, d’avoir des sorties et des activités tout en bénéficiant, à côté, de l’enseignement de ses parents sur la maîtrise de la Force et de ses dons si particuliers et forts à son âge qu’il lui arrivait parfois d’avoir peur de ne pas être à la hauteur. Mais Anakin était là et, si sa sensibilité à la Force était bien plus récente comparée à la sienne, lui, savait comment gérer de tels pouvoirs et c’est ce qui l’avait toujours tellement rassuré. Mais là…Elle se rendait brutalement compte que tous les deux étaient dépassés par la puissance de leur fils et qu’il était peut-être temps de reconnaître leur échec - en tout cas sur ce point-là - et de céder la main à des individus qui sauront lui enseigner l’art de maîtriser toute cette puissance dissimulée dans chacune de ses cellules. Réaliste mais triste aussi de devoir en arriver là par la force des choses, Padmé allait ouvrir la bouche pour répondre à sa supérieur mais Anakin la devança, déclamant d’un ton sec et sans appel que Ruwee n’irait pas là-bas. A ce stade-là de la discussion, Padmé ne fit rien de plus que de poser son regard sur son mari. Assis sur sa chaise, droit et rigide, elle pouvait sentir la tension qui émanait de lui et elle savait d’avance que cela ne présageait rien de bon. En revanche, la proviseur, elle, ignorait ces signes chez son mari et se mit à renchérir et à argumenter en faveur de l’Institut Xavier. Imperceptiblement et presque inconsciemment, Padmé secoua doucement la tête à l’intention de sa supérieur, comme pour lui faire comprendre « Non, ne dis plus rien, je t'en prie…Tu ne faits qu’empirer les choses ». Mais ce fut insuffisant et ce qui devait arriver, arriva. La colère d’Anakin explosa, littéralement. Si ça se trouve, les personnes situées dans les bureaux adjacents l’avaient entendu crier ou, si par miracle ce n’était pas le cas, ils avaient alors entendu la violence avec laquelle il avait refermé la porte sur son passage. Il avait quitté le bureau, furieux, laissant la proviseur bouche-bée par sa réaction. Même Ruwee, jusqu’alors confiant et presque heureux de savoir son père de son côté, avait jeté un regard inquiet à sa mère. Padmé regarda la montre accrochée au mur du bureau et constata qu’il restait une heure et demi avant que la journée ne s’achève.

- Prends ton sac et va m’attendre dans mon bureau, ordonna-t-elle à son fils. Elle jeta un rapide coup d’oeil à la proviseur qui s’était levée en même temps qu’elle et qui avait levé les bras en signe d’impuissance et d’incompréhension:

- Padmé ! Qu’est-ce qui se passe?!

- Je reviens. Donnez-moi deux minutes, répondit-elle à la hâte en se précipitant dans le couloir, à la suite d’Anakin. Dès qu’elle fut dans le couloir, elle comprit que tous ceux qui travaillaient près du bureau de la proviseur avaient été témoins de la scène. Tous avaient ouvert leur porte et lançaient des regards curieux vers cet homme qui se dirigeait d'un pas rapide vers la sortie. Ils avaient tout entendu, constata Padmé et cela ne fit qu’accroître sa honte et, aussi, sa colère. Le voyant à l’autre bout du couloir, proche de la sortie, elle dut courir pour le rattraper tant il marchait vite et ne l’appela que lorsqu’elle fut suffisamment proche de lui. Elle ne voulait pas crier au beau milieu du couloir, risquant d’attirer d’autres yeux et oreilles indiscrets sur leur vie de famille.

- Anakin ! ANAKIN SKYWALKER ! fit-elle, plus fort, en arrivant près de lui. Sa main s’agrippa à son bras de chair avec fermeté et elle exerça une pression pour l’obliger à se retourner vers elle, à s’arrêter dans sa fuite.

- C’était quoi ça bon sang?! reprit-elle en ayant un geste de sa main libre vers l’autre extrémité du couloir où se trouvait le bureau duquel il était si violemment sorti.

- NON, tout bien réfléchi, je ne veux rien savoir là tout de suite. Mais crois-moi, on n’en a pas fini…

Sa main quitta le bras de son mari:

- J’ai encore du travail ici. Rentres. J’ai dit à Ruwee de m’attendre dans mon bureau. Il rentrera avec moi. Hors de question qu’il rentre avec toi quand tu es dans cet état…

Et elle tourna les talons, faisant valser ses cheveux bruns dans son dos, la tête haute, sans un regard en arrière. Pour elle, la discussion n’avait pas lieu de se faire ici. Mais elle savait d’avance que la soirée sera mouvementée et la nuit, longue et emplie de tensions…Avant de retourner au bureau de la proviseur, elle fit une brève apparition dans sa salle de classe où cela faisait longtemps que ses élèves avaient abandonné leur texte pour s’amuser entre eux. N’ayant plus aucune patience suite à ce qui venait de se passer, elle les menaça de tous les mettre en retenu jusqu’à la fin du mois si elle retrouvait sa classe dans le même état à son retour. Cela eut l’air de fonctionner et ce fut à son tour de claquer violemment la porte sur son passage avant de faire claquer ses talons dans le couloir jusqu’au bureau de la proviseur. Ruwee s’était déjà rendue dans son bureau, apprit-elle en lui demandant où il était passé. Padmé se laissa alors lourdement retomber dans la chaise où s’était assis Anakin et mit sa tête entre ses mains, ses coudes posés sur ses cuisses. La proviseur fit le tour de son bureau et s’appuya contre celui-ci, se plaçant juste devant elle:

- Tu m’inquiètes beaucoup Padmé…

- Non ça va, répondit-elle en se redressant. ça va aller. Je gère la situation…

En disant ces mots, elle se rendait compte qu’elle n’y avait pas mis suffisamment de conviction et cela, sa supérieur le remarqua également :

- Padmé, tu sais que tu peux me parler ouvertement n’est-ce pas? Tu es une excellente enseignante. Les élèves t’apprécient tout comme tes collègues et moi-même. Dis-moi…Tout va bien? Chez toi, je veux dire…

Elle posa une main réconfortante sur son épaule et, sur le coup, Padmé ne comprit pas de suite la portée de sa question:

- Oui ! Oui je t’assure !

- Est-ce qu’il est violent avec toi? demanda-t-elle d’une façon si directe que Padmé fut prise de court et ouvrit la bouche sans pouvoir en sortir un seul son.

- Il te frappe ? la relança-t-elle et Padmé se leva d’un bond, faisant glisser la main de la proviseur de son épaule:

- NON !! Bien sûr que non !! se défendit-elle.

- Je n’ai jamais vu quelqu’un se mettre en colère comme cela Padmé…Il m'a vraiment fait peur. La façon dont il m’a parlé…Dont il t’a parlé…Tu es sûre que…

- Ecoute, fit Padmé en levant une main, paume vers l’avant, pour l’interrompre. C’est très gentil de t’inquiéter pour moi. Vraiment ça me touche beaucoup. Mais avec tout le respect que je te dois, c’est moi seule que ça regarde.

- Bon…Très bien…répondit finalement la proviseur après quelques secondes de battement passées à épier le visage de son employée pour savoir si elle lui disait la vérité ou non. Mais je veux que tu saches que ma porte t’est ouverte si tu as besoin de parler à quelqu’un. D'accord ?

Padmé eut un faible sourire, hocha la tête et la remercia avant de quitter son bureau et de rejoindre sa classe pour l’heure de cours restante. Cette heure fut aussi longue qu’une journée tout entière tant elle avait l’esprit ailleurs et, pour une fois, elle fut aussi soulagée et ravie que ses élèves lorsque la sonnerie annonçant la fin des cours retentit dans les couloirs du lycée. Elle rassembla ses affaires, ferma la porte de sa classe à clé et alla à son bureau où l’y attendait Ruwee.

- Viens. On rentre, fit-elle d’un ton sec en ouvrant la porte.

- M’man, j’suis désolé je…

- NON. On rentre. On en parlera à la maison, avec ton père.

Elle ne voulait rien entendre, rien savoir. Tout le trajet vers leur appartement se fit en silence. Assis côte-à-côte dans le métro, Padmé avait les bras croisés sur son sac qu’elle tenait tout contre elle. Le regard fixé droit devant elle, elle tâchait de mettre un terme sur les sentiments qui l’assaillaient de toute part mais sans pouvoir dire si elle était en colère, frustrée, atterrée, peinée, honteuse ou un peu de tout cela à la fois entre les actes du jour de Ruwee desquels il n’éprouvait aucun remords et la fureur d’Anakin dont beaucoup, à son travail, ont pu être témoins. En arrivant à leur appartement, Ruwee laissa tomber son sac de ses épaules au sol et voulut se rendre dans sa chambre mais Padmé leva la main, usant de la Force pour empêcher la porte de sa chambre de s’ouvrir et comme son fils se retourna pour contempler sa mère, celle-ci lui dit, autoritaire et ferme:

- Dans le salon. Tout de suite.

Elle le vit traîner des pieds jusqu’au salon duquel filtrait les bruits d’une émission télévisée devant laquelle devait se trouver Anakin. Quant à elle, elle posa son sac par terre, accrocha sa veste au porte-manteau et retira ses chaussures avant de les ranger soigneusement dans le meuble à chaussure situé dans l’entrée. Ses actes paraissaient contrôlés et calmes, mais ce n’était qu’une façade. En réalité, Padmé utilisait ces précieuses secondes pour tenter de se calmer intérieurement et pour préparer son discours face aux deux hommes vivant avec elle. Finalement, elle les rejoignit dans le salon, sans un regard pour l’un ou pour l’autre, se saisit de la télécommande pour éteindre la télévision et s’assit dans un fauteuil. Ruwee lui faisait face et Anakin se trouvait sur sa gauche. Pourtant, lorsqu’elle parla, c’était la table basse qui les séparait qu’elle regardait:

- Je ne sais pas par où commencer…Si c’est par l’énième tracas que me cause mon fils ou par la honte sans précédent que m’a causé son père.

Lentement, son regard quitta la table basse et se posa d’abord sur Ruwee. Lui, elle pouvait le regarder. Lui ne lui infligeait pas autant de honte et de peine que l’homme assis sur sa gauche et qu’elle ne pouvait pas regarder sans sentir une vague noire de fureur l’envahir.

- Ruwee…Tu as agressé quelqu’un. Violemment. Et je ne vois rien en toi qui me fait penser que mon fils n’ait ne serait-ce qu’une once de remords…Je crois que c’est ça, plus que les raisons de ta violence envers ton camarade, qui me consterne le plus.

Elle laissa ses mots faire leurs effets sur le jeune homme avant de rajouter:

- Tu ne m’as jamais autant déçu qu’aujourd’hui. Est-ce que ça créé quelque chose en toi? De savoir à quel point tu déçois ta mère ou ça aussi, tu vas l’accueillir par un simple haussement d’épaules comme toute à l’heure?!

Son regard finit par quitter Ruwee pour retomber dans la contemplation de la table basse:

- Quant à toi…commença-t-elle, tournant légèrement la tête vers Anakin sans pour autant le regarder. Sache que tu es au-delà du stade de la déception et de la honte pour moi.

A cet instant, Padmé leva le regard vers son mari, un regard brillant de larmes de colère:

- Tu es fier de toi? Oh oui tu l’es j’en suis sûre…

Incapable de rester assise tant elle bouillonnait intérieurement, Padmé se leva, mit les mains sur ses hanches et fit les cent pas dans le salon, tel un fauve en cage. Soudain elle se retourna et cria à l’attention d’Anakin:

- Tu te rends compte que ma supérieur pense maintenant que je suis mariée à un homme violent?!?! Elle croit que je suis une femme battue !!! Sous l’emprise d’un mari brutal !!! ça ne suffisait pas qu’on doive potentiellement affronter la plainte des parents de ce garçon MAIS EN PLUS !!! EN PLUS maintenant elle est convaincue que tu me frappes !! Que tu es violent avec moi et que ton comportement rejaillit sur notre fils !! Elle ne l’a pas dit tel quel mais j’ai senti son esprit faire le chemin très clairement dans ce sens…Anakin !!

Padmé laissa tomber ses mains le long de ses hanches et haussa les épaules avant d’essuyer rageusement les quelques larmes qui avaient commencé à rouler le long de ses joues:

- Je n’ai jamais eu honte de toi, de notre mariage interdit ou d’être ta femme. Jamais. Jusqu’à aujourd’hui…

Et cette fois, elle pleura vraiment, le chagrin ayant remplacé sa colère qui était passée à travers les mots durs et lourds de sens qu’elle eut pour le père de son fils.


©️crack in time
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((Flashforward)) Like Father, Like Son. · Padmé x Anakin
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